
-
Dépenses de l'Etat gelées et "année blanche": Bayrou annonce sa potion face à la "malédiction" du "surendettement"
-
Tour de France: Vauquelin, et maintenant?
-
Une ONG accuse les forces syriennes d'avoir tué 12 civils druzes
-
Retour sur Terre des premiers Indien, Polonais et Hongrois à aller dans l'ISS
-
Obsèques de Thierry Ardisson jeudi à Paris
-
Cisjordanie: un village chrétien appelle à l'aide après des attaques de colons israéliens
-
La onzième étape du Tour de France: de l'action autour de Toulouse
-
Chef d'orchestre pro-Kremlin en Italie: Rome et la veuve de Navalny s'insurgent
-
Wall Street avance, portée par l'inflation américaine et Nvidia
-
Dans la ville de Soueida, des habitants terrorisés racontent les exactions
-
Tour de France: Pogacar, la main de fer
-
Moscou dit que les propos de Trump pousseront Kiev à continuer le conflit
-
Volkswagen reprend l'export de son minibus électrique vers les États-Unis
-
Tour de France: derrière Vauquelin, des Bleus plutôt pâles
-
Syrie: Israël bombarde les forces gouvernementales dans une ville druze
-
Fournitures scolaires: des prix encore trop élevés, selon l’UFC-Que Choisir
-
Les acteurs de l'énergie solaire créent une fédération pour contrer "les attaques"
-
Budget: Bayrou présente l'addition, les boucliers se lèvent déjà
-
Syrie: les forces gouvernementales entrent dans une ville druze après des combats meurtriers
-
Climat: les Aborigènes du détroit de Torres perdent un procès contre le gouvernement australien
-
Chine: la croissance dépasse les 5% en juin, portée par les exportations
-
Nissan cesse la production dans une usine japonaise pour réduire ses capacités
-
Aux Etats-Unis, data center cherche électricité désespérément
-
Nvidia annonce reprendre les ventes à la Chine d'un modèle de puces avancées pour l'IA
-
Drones américains au Yémen: décision judiciaire sur une plainte contre Berlin
-
USA: des clés USB contenant des musiques inédites de Beyoncé volées à Atlanta
-
Trump donne 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine
-
Gaza: l'UE a des cartes en main pour sanctionner Israël mais hésite à les jouer
-
Annonce de la peine pour deux hommes qui ont abattu l'arbre le plus célèbre d'Angleterre
-
Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l'heure des choix impossibles
-
Désenchanté par Poutine, Trump fait volte-face sur l'Ukraine
-
Cinq pays européens, dont la France, vont tester une application de vérification de l'âge en ligne
-
Italie: Modric s'offre à 39 ans un dernier défi à l'AC Milan
-
Tour de France: pour Lenny Martinez, les pois de l'histoire familiale
-
Combats dans le sud de la Syrie: une centaine de morts, Israël intervient
-
Tour de France: Simon Yates s'impose en solitaire au Mont-Dore, Ben Healy en jaune
-
Main-d'œuvre exploitée: la société Loro Piana (LVMH) sous "administration judiciaire"
-
Trêve à Gaza: les médiateurs tentent de débloquer les discussions
-
Les Bourses européennes finissent sans impulsion
-
Une responsable de la Commission européenne plaide pour une "concurrence loyale" avec la Chine
-
Royaume-Uni: une aristocrate et son compagnon reconnus coupables de la mort de leur bébé
-
Comment l'Europe a été prise de court par Trump sur les droits de douane
-
Wall Street ouvre sans entrain face aux pressions commerciales de Trump
-
Sur les marchés financiers, l'impact de plus en plus limité des menaces douanières de Trump
-
Amélie de Montchalin, ministre cash pour budget désargenté
-
Des combats entre druzes et bédouins font 89 morts en Syrie, selon une ONG
Syrie: des combats dans une province druze font 64 morts
les forces
-
Trêve à Gaza: les pourparlers Israël-Hamas stagnent, mais Trump reste confiant
-
Rhône: fin de cavale pour un détenu qui s'était évadé caché dans un sac à linge
-
Mexique: des acteurs de doublage demandent un meilleur encadrement des voix générées par IA
-
Les exportations chinoises dopées en juin par la trêve commerciale

Budget: Bayrou présente l'addition, les boucliers se lèvent déjà
Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique visant 40 milliards d'économies, en plus d'augmenter le budget des armées, qui soulève déjà une levée de boucliers des oppositions.
Résoudre l'équation paraît relever de l'exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites.
Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l'an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander un effort additionnel de 3,5 milliards d'euros pour la défense.
Le Premier ministre a promis auprès de l'AFP de ne laisser aucune "poussière" de dépenses "sous le tapis".
Mais, politiquement, son socle de soutiens paraît plus friable que jamais.
Et chacun sur l'échiquier posait, avant même cette présentation, ses lignes rouges.
Au Rassemblement national, qui se place en arbitre de la censure après avoir renversé le gouvernement Barnier en décembre, le député et membre de la direction du parti Jean-Philippe Tanguy a promis de faire tomber le gouvernement en cas de hausse d'impôts, voire de gel budgétaire ("année blanche"), une autre manière selon lui "de piquer de l'argent aux gens".
Le rendement de cette "année blanche", qui consiste à reconduire à l'identique certaines dépenses sans tenir compte de l'inflation, varie selon le périmètre retenu. Elle pourrait s'étendre au barème de l'impôt sur le revenu, voire mettre à contribution les retraités.
"Les lignes rouges, c'est ne pas s'attaquer" à "la contribution à l'UE, la suradministration, (...) l'immigration" et "demander aux Français des efforts", a complété le vice-président du RN Sébastien Chenu.
- "Sur un fil" -
Du côté de La France insoumise, l'année blanche serait "une année rouge pour les Français" et "les mêmes causes produiront les mêmes effets", a estimé le coordinateur du mouvement Manuel Bompard, qui avait voté aussi la censure en décembre.
Et, pour le député socialiste Philippe Brun, "ce qui serait inacceptable", c'est que "les plus riches (...) soient totalement exemptés d'efforts".
La gauche rêve d'obtenir une taxe inspirée par l'économiste français Gabriel Zucman sur les "ultra-riches", en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d'euros. Mais le camp macroniste n'en veut pas.
La patronne de la CGT Sophie Binet a elle invité le gouvernement à aller "chercher l'argent là où il est, à savoir dans la poche des actionnaires, des rentiers, des plus riches".
Autant dire que François Bayrou, qui s'exprimera pendant 45 minutes, avant certains de ses ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), infographies à l'appui, marche sur un fil.
- Deux volets -
Le Premier ministre décline sur tous les registres le "piège mortel" qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars, un combat dont il a fait son ADN politique et une dramatisation visant à améliorer l'acceptabilité d'une note qui s'annonce salée.
Il promet "un plan cohérent, suffisamment précis, même s'il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort".
Avec "deux volets": l'un tourné vers "un retour à un équilibre supportable des finances publiques". Et l'autre de "soutien à la production".
La foire aux idées a été particulièrement florissante. François Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron et doit le revoir ce mardi en fin de matinée, a promis "des efforts ici ou là" en matière de fiscalité mais pas de hausse d'impôts généralisée. La contribution pour les hauts revenus instaurée l'an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.
L'Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, ainsi que les collectivités.
Des coups de rabot sont aussi évoqués dans les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore chez les opérateurs de l'Etat.
Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l'assurance chômage se profile, alors qu'Emmanuel Macron compte financer l'effort militaire par "plus de production et plus d'activité". De quoi raviver les spéculations autour d'un relèvement du temps de travail ou la suppression de jours fériés.
D'autres gisements d'économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections longue durée ou des arrêts maladie.
L.Maurer--VB