
-
Copa Sudamericana: 10 blessés et 90 arrestations lors du match Independiente-Universidad de Chile
-
Au Kenya, guerre en ligne contre les opposants au gouvernement
-
Thaïlande: la Première ministre suspendue témoigne à son procès en destitution
-
Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l'Allemagne
-
Des Soudanais s'attellent à la reconstruction de Khartoum ravagée par la guerre
-
L'Afrique peut devenir une "superpuissance du renouvelable", dit Guterres
-
Contamination au cadmium: gare à l’abus de chocolat, avertit l’UFC-Que Choisir
-
US Open: les spécialistes Errani et Vavassori gagnent le double mixte revisité
-
Hong Kong: la défense de Jimmy Lai s'exprime lors des plaidoiries finales
-
A Strasbourg, les Ecologistes défendent l'unité de la gauche en vue de la présidentielle
-
Foot: Peter Shilton félicite le brésilien Fabio pour avoir battu son record de matches joués
-
Athlétisme: la pluie douche les espoirs de chronos à Lausanne, Hodgkinson et Seville solides
-
Wall Street attentiste avant Jackson Hole, la tech en berne
-
PlayStation, Pepsi et d'autres augmentent leurs prix à cause des droits de douane américains
-
L'ouragan Erin se renforce à l'approche des côtes américaines, qu'il doit longer
-
En déménageant, le prince William sème le doute sur l'avenir du palais de Buckingham
-
Washington vise de nouveau la CPI pour ses enquêtes impliquant Etats-Unis et Israël
-
L1: Quel avenir pour Adrien Rabiot, poussé dehors par l'OM ?
-
La Bourse de Paris termine à l'équilibre avant Jacskon Hole
-
Le canal de Panama prévoit une baisse de ses recettes en raison de "l'incertitude" économique mondiale
-
Electricité bas carbone: l'Inde franchit un cap mais la route vers la neutralité sera longue
-
Antarctique: des changements "abrupts" en cours, alertent des chercheurs
-
Jean-Pierre Papin rejoint RMC comme consultant
-
Comment l'Europe cherche à parler le Trump
-
Chikungunya, dengue, West Nile... Les cas continuent à augmenter en métropole
-
Rentrée scolaire: la CGT appelle à boycotter les fournitures du groupe Hamelin
-
Wall Street évolue en baisse, attend un signe de la Fed
-
L1: Longoria justifie la mise à l'écart de Rabiot par "un événement d'une violence extrême"
-
USA: Trump appelle à la démission d'une responsable de la Réserve fédérale
-
La Russie met en garde contre toute garantie pour l'Ukraine qui ignorerait ses intérêts
-
En Alsace, la FNSEA retire l'acétamipride des supermarchés
-
Gamescom: l'éditeur Kepler sur orbite avec les succès de "Expedition 33" et "Rematch"
-
Nombre record de cas de maladies transmises par des moustiques en Europe, selon une agence de santé
-
Dans l'Aude, le travail de fourmi des enquêteurs pour élucider les incendies
-
Sueur, soleil et discipline: l'armée chinoise répète son grand défilé
-
A la maternité du CHU de Toulouse, le défi d'être enceinte en période de canicule
-
Interdire les importations de produits traités à l'acétamipride: une option "compliquée"
-
L'ouragan Erin, moins puissant, continue de menacer la côte est américaine
-
Royaume-Uni: l'inflation accélère encore en juillet, à 3,8% sur un an
-
Au Portugal, les incendies font un troisième décès
-
Afghanistan: 78 morts dans l'accident d'un car transportant des migrants de retour d'Iran
-
Suède: la célèbre église en bois rouge de Kiruna se rapproche de son nouvel emplacement
-
Mort en direct d'un streamer: autopsie jeudi, auditions et saisies
-
Mondial de volley: Iman Ndiaye, nouvelle arme de pointe des Bleues
-
Foot: Trapp signe pour trois saisons au Paris FC
-
Le Japon veut se poser en alternative pour l'Afrique
-
Le bruit, pollution invisible qui mine la santé des New-Yorkais
-
Au Turkménistan, la lutte sans relâche pour "éradiquer" le tabagisme
-
Fukushima: des robots déployés en vue du retrait des débris radioactifs
-
Au Pakistan, les tatouages hindous s'effacent des visages des femmes

L'Australie ferme sa plus vieille centrale à charbon et opte pour les énergies renouvelables
L'Australie, l'un des principaux exportateurs de charbon dans le monde et jusqu'ici lanterne rouge en matière de protection de l'environnement, a fermé vendredi sa plus vieille centrale à charbon et se prépare à un changement radical vers les énergies renouvelables.
La centrale électrique de Liddell, située à environ trois heures de route au nord de Sydney, fait partie d'une série de centrales à charbon vieillissantes qui doivent fermer dans les années à venir.
Construite en 1971, Liddell fournissait environ 10% de l'électricité consommée en Nouvelle-Galles du Sud, l'Etat le plus peuplé d'Australie.
Il faudra deux ans pour la détruire, précise son exploitant, AGL, selon lequel le site pourra ensuite être utilisé pour un projet d'énergie propre, comme une centrale à hydrogène.
"Plus de 90% des matériaux de la centrale seront recyclés, y compris 70.000 tonnes d'acier, ce qui représente plus d'acier que le pont du port de Sydney", souligne la société publique.
Pendant des décennies, le charbon a fourni l'essentiel de l'électricité australienne mais les centrales comme celles de Liddell sont rapidement devenues des "épaves" peu fiables, explique à l'AFP Mark Diesendorf, expert en énergies renouvelables de l'université de Nouvelle-Galles du Sud.
Inefficaces, polluantes et coûteuses à entretenir, ces centrales à charbon iraient à l'encontre des objectifs climatiques de l'Australie si elles continuaient à être utilisées.
L'Australie est depuis longtemps l'un des plus grands producteurs et exportateurs de charbon au monde et, au fil des gouvernements, a résisté aux pressions visant à réduire l'activité de ce secteur.
Mais le gouvernement de centre gauche, élu l'année dernière sur la promesse d'une action en faveur du climat, s'est engagé à ce que 82% de l'électricité australienne provienne de sources renouvelables d'ici à 2030.
Il s'agit là d'un changement radical: pendant que les meilleurs élèves tels que la Norvège produisent plus de 90% de leur électricité à partir de sources renouvelables, l'Australie n'en produit actuellement qu'environ 30%.
"Les plans prévoient un retrait progressif assez rapide", poursuit M. Diesendorf. "Ces centrales auraient déjà dû être fermées et il n'y a pas d'argument économique pour les remplacer par de nouvelles centrales à charbon".
- Sur la bonne voie -
Sous la pression croissante de l'opinion publique, de nombreuses entreprises australiennes de combustibles fossiles préfèrent fermer les vieilles centrales à charbon plutôt que les maintenir en service.
Liddell devait initialement fermer en 2022, mais AGL précise l'avoir maintenue en service jusqu'en avril pour s'assurer de "la fiabilité du système".
La plus grande centrale à charbon d'Australie, celle d'Eraring en Nouvelle-Galle du Sud, devrait fermer en 2025 et une poignée d'autres suivront au cours de la prochaine décennie.
Ces fermetures permettront de vérifier si les énergies renouvelables sont en mesure de combler le fossé, déclare à l'AFP Tim Buckley, expert en finance climatique.
Un rapport gouvernemental publié vendredi indique que l'Australie est sur la bonne voie.
L'Opérateur australien du marché de l'énergie a constaté que les niveaux records de production d'électricité renouvelable --principalement l'énergie solaire-- faisaient déjà baisser les émissions et les prix de l'électricité pour les ménages.
Car l'Australie, baignée de soleil et dotée de côtes peu peuplées et balayées par les vents, possède tous les ingrédients naturels pour devenir une superpuissance en matière d'énergies renouvelables, selon M. Buckley.
- "Contradiction" -
Pour l'expert, le plus difficile sera de trouver le moyen de stocker cette énergie et de la transporter sur les vastes distances qui séparent les villes australiennes.
"Les chances que tout se passe bien d'ici à 2030 sont proches de zéro", admet-il. Même si cela se passe bien, l'Australie doit faire face à d'énormes défis pour atteindre son objectif de zéro émission nette d'ici 2050.
Durant la dernière décennie, une "guerre du climat" a dominé la politique australienne, sapant à maintes reprises les tentatives de réduction des émissions de carbone.
En 2020, des chercheurs ont constaté que 8% des Australiens niaient l'existence du changement climatique, plus du double de la moyenne mondiale.
Les transports représentent 19% des émissions de l'Australie, l'une des seules économies avancées à ne pas disposer de normes d'efficacité énergétique, ce que le gouvernement s'est engagé à rectifier prochainement.
Si l'Australie mise sur les renouvelables pour son marché intérieur, elle n'en continue pas moins de s'appuyer sur les énergies fossiles pour doper son économie à l'exportation: des dizaines de nouvelles mines de charbon, de champs pétrolifères et de projets gaziers sont en cours de planification.
"En continuant à développer des gisements de gaz et des mines de charbon pour l'exportation, nous sommes terriblement à la traîne", estime M. Diesendorf. "C'est une véritable contradiction."
R.Adler--BTB