
-
"Ma mission est terminée": ce qu'il faut retenir de l'interview de Lecornu
-
"Je ne suis pas encore morte !", rassure Dolly Parton
-
Le trafic aérien aux Etats-Unis touché par le blocage budgétaire
-
Foot: l’Egypte qualifiée pour la Coupe du monde 2026
-
Inculpé sur instruction de Trump, l'ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi insiste sur le nécessaire soutien à la science
-
La "lutte quotidienne pour la survie" des enfants d'Haïti
-
Paris clôture haut dans le vert, non loin de son record
-
Covid: pas d'impact sur le système de soins, selon Santé publique France
-
Chikungunya: la hausse des cas continue à un rythme régulier en métropole
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi insiste sur le besoin de soutenir la science
-
Grippe: la Haute autorité de santé va se prononcer sur l'obligation vaccinale des personnels de santé
-
Plan pour Gaza: des émissaires américains rejoignent les négociations en Egypte
-
Equateur : le président indemne après une attaque visant son cortège
-
Bretagne: une association alerte sur la pollution des plages en hiver
-
Inculpé sous la pression de Trump, l'ex-directeur du FBI Comey plaide non coupable
-
L'exploitant du BHV lâché par la Banque des territoires après le scandale Shein
-
La Bourse de Paris évolue en hausse en dépit de la crise politique
-
Le Parlement européen dit non au "steak végétal"
-
Comment le Nobel de la paix est devenu une obsession de Trump
-
Charlie Dalin, un exemple équilibré pour les malades du cancer
-
Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents
-
Les stars du tennis souffrent, s'effondrent et abandonnent sous la chaleur "brutale" en Chine
-
De réfugié à Prix Nobel de chimie, Omar Yaghi rend hommage à la "force" de la science
-
Madagascar: la Gen Z ignore le président et appelle à la grève générale
-
Typhon Matmo: des crues record dans le nord du Vietnam font au moins huit morts
-
Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"
-
Pénurie de carburant au Mali après un mois de blocus jihadiste
-
Top 14: Esteban Capilla, l'ovni bayonnais à la porte des Bleus
-
Les femmes présentent un risque génétique plus élevé de dépression, selon une étude
-
Le PS exige des garanties sur la suspension de la réforme des retraites au coeur des ultimes négociations
-
Arrivée de Shein au BHV: la Banque des territoires dénonce "une rupture de confiance" et renonce au rachat des murs
-
Ecatepec, ville mexicaine entre peur et soif de justice face à l'extorsion
-
Moscou dit déplorer la fin de l"impulsion" née de la rencontre avec Trump
-
Le Nobel de chimie consacre de nouvelles structures moléculaires au "potentiel énorme"
-
Un père recherché pour l'enlèvement présumé de sa fillette de trois ans
-
Lecornu n'a donné "aucune assurance sur la réalité de la suspension" de la réforme des retraites, déplore Faure
-
Masters 1000 de Shanghai: Vacherot et Rinderknech, deux cousins en quarts "c'est génial"
-
Attentat contre l'ex-présidente Kirchner: trois ans après, le verdict
-
Contre les dangers de la sédentarité, marcher un peu toutes les 30 minutes est désormais recommandé
-
L'Ethiopie accuse l'Erythrée de "se préparer activement à une guerre" contre elle
-
Catastrophe ferroviaire en Grèce: le père d'une victime cesse sa grève de la faim devant le Parlement
-
Effondrement d'un immeuble à Madrid: le bilan porté à quatre morts
-
Typhon Matmo: des inondations record dans le nord du Vietnam font huit morts
-
Dalin raconte son Vendée Globe avec le cancer, "un intrus à bord"
-
La sœur de Dolly Parton invite à "prier" pour la star de la country, malade
-
Fin de l'alerte enlèvement dans l'Orne, la fillette pas retrouvée
-
"Modifier la réforme des retraites" coûtera "des centaines de millions en 2026 et des milliards en 2027", selon Roland Lescure
-
Masters 1000 de Shanghai: Rinderknech passe en quarts, une première à 30 ans
-
Nouvelle-Zélande: la mer se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, selon une étude

A Dubaï, difficile retour à la normale pour certains habitants après les inondations
Trois jours après les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Dubaï, Riaz Haq ne peut toujours pas rentrer dans sa maison inondée, où il a dû passer plus de 48 heures coincé au deuxième étage.
Si vendredi, certains quartiers du Dubaï renouaient avec leurs activités, d'autres comme celui de Riaz Haq étaient encore sous les eaux.
"Nous ne savons pas quand nous pourrons retrouver une vie normale", lâche cet expatrié britannique qui s'est provisoirement installé dans un appartement, après avoir été évacué jeudi avec sa femme et son chien.
Mardi, des précipitations sans précédent ont provoqué des inondations spectaculaires dans la plupart des régions des Emirats arabes unis, pays pourtant désertique, et notamment dans la ville de Dubaï, qui attire chaque année des millions de touristes.
Dans un complexe résidentiel, construit en 2018 et situé non loin de la célèbre Burj Khalifa, la plus haute tour du monde, Riaz Haq a vu son quartier se transformer en piscine en seulement quelques heures.
"Nous n'arrivions pas à empêcher l'eau d'entrer dans la maison. Nous sommes allés nous coucher, il y avait un demi-mètre d'eau. Au réveil, nous avions un mètre dans le salon", raconte cet avocat installé dans l'émirat du Golfe depuis 2022.
"Le frigo, les canapés, la machine à laver, même ma voiture, toute neuve, étaient en train de flotter".
Avec le retour du soleil le lendemain de la tempête, le couple a cru que la situation allait s'améliorer, restant au deuxième étage de sa maison, sans eau courante mais avec des bouteilles d'eau et un peu de pain.
Au fil des heures, l'odeur nauséabonde émanant des eaux, le risque d'électrocution et le manque de vivres les a convaincus qu'ils devaient sortir.
- Evacué en bateau -
"J'ai appelé la police dans la nuit, ils m'ont dit qu'ils viendraient vite. Le lendemain matin, j'ai appelé les agents de sécurité du complexe qui m'ont dit qu'ils viendraient nous chercher en canoé, mais qu'ils avaient 18 autres familles à évacuer", raconte-t-il.
Alors que les services de secours étaient débordés par l'ampleur des inondations dans la ville, c'est finalement son voisin, propriétaire d'un petit bateau, qui est venu à son secours.
Dubaï, qui enregistre en moyenne 70 à 100 millimètres de pluie par an, a reçu en une seule journée l'équivalent d'un an et demi à deux ans de précipitations, souligne le chercheur Karim Elgendy, du groupe de réflexion britannique Chatham House.
En quelques heures mardi, ses autoroutes imposantes, ses célèbres centres commerciaux et même son aéroport, l'un des plus fréquentés au monde, ont été inondés sans que l'eau ne puisse être évacuée, contrastant avec son image de ville ultramoderne.
De nombreux vols ont été annulés ou retardés, tandis que les difficultés d'évacuation ont perturbé les services de base, empêchant les supermarchés de se réapprovisionner et de nombreux employés de se rendre à leur travail.
Par ailleurs, quatre personnes, dont deux femmes Philippines, ont péri dans ces inondations.
Vendredi, la vie reprenait peu à peu son cours normal, mais plusieurs routes étaient encore inondées et le trafic aérien toujours perturbé.
D'après Karim Elgendy, le drainage des eaux pluviales n'a pas été suffisamment pris en compte lors de la planification de Dubaï.
- "Peut-être des jours" -
Or, une fois une ville construite, "il est presque impossible de réaménager la gestion des eaux pluviales", poursuit-il.
A défaut, les autorités ont recours à des camions de pompage d'eau, comme dans le quartier de Riaz Haq.
"Il faudra peut-être des jours pour enlever toute l'eau", dit l'expatrié, "mais je suis certain que les autorités feront en sorte que nous puissions retrouver rapidement nos maisons".
Le géant du bâtiment Emaar Properties, basé à Dubaï, a annoncé vendredi qu'il réparerait gratuitement les dégâts causés dans ses complexes résidentiels.
"Nous nous engageons à assurer (...) la réparation complète des logements de nos clients", a déclaré le président du groupe, Mohammed Alabbar, dans un communiqué publié par le bureau de presse du gouvernement de Dubaï.
A ce jour, le gouvernement n'a pas publié de chiffres sur le nombre de maisons endommagées ni sur le montant des dégâts subis.
Mais ces inondations ont d'ores et déjà "un coût en termes de réputation", souligne Karim Elgendy.
D.Bachmann--VB