-
Australie : "l'idéologie de l'Etat islamique" derrière l'attentat de Sydney, selon le Premier ministre
-
Automobile: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035
-
Ultime vote sur le budget de la Sécu à l'Assemblée, tractations sous tension sur celui de l'Etat
-
L'Europe s'attaque à la crise du logement
-
L'accusation requiert au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
Entre Mbappé et le PSG, les prud'hommes tranchent un litige à plusieurs centaines de millions d'euros
-
Trump réclame 10 milliards de dollars à la BBC dans une plainte pour diffamation
-
Coupe de NBA: la finale, une étape sur la voie des play-offs, selon Wembanyama
-
Ford ralentit sur le tout-électrique, la facture atteint 19,5 milliards
-
La "belle émotion" de Charlie Dalin, marin de l'année
-
Wall Street dans le rouge avant les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis
-
Ford réduit la voilure sur le tout-électrique, impact de 19,5 milliards de dollars
-
Explosion d'un immeuble dans l'Ain: deux jeunes enfants décédés
-
EDF envisage "d'éventuelles cessions", évoque Edison et les renouvelables
-
Pétrole: le WTI américain au plus bas depuis près de cinq ans
-
Intermarché ne commercialisera pas son "loup" en peluche ce Noël mais en 2026
-
Les propos de Trump sur le cinéaste Rob Reiner indignent jusque dans son camp
-
Caracas accuse Trinité-et-Tobago d'avoir participé au "vol" du pétrolier saisi par les Etats-Unis et critique l'UE
-
Blocage d'un train de blé: prison avec sursis requise contre 12 militants écologistes
-
Explosion dans l'Ain: au moins six victimes, dont deux enfants décédés
-
Chili: le nouveau président élu d'extrême droite promet un gouvernement "d'union nationale"
-
Crimes en RDC: condamnation "historique" à 30 ans de réclusion de l'ex-rebelle congolais Lumbala
-
Parade de Liverpool: les victimes de l'automobiliste ayant foncé dans la foule témoignent de leurs traumatismes
-
La prix Nobel de la paix Narges Mohammadi "souffrante" après son arrestation en Iran, selon ses soutiens
-
Les exécutions en nette hausse aux Etats-Unis, mais le soutien à la peine de mort s'érode
-
Des milliers de glaciers menacés de disparition chaque année à cause du réchauffement, selon une étude
-
Un tribunal suédois bloque l'abattage de loups prévu pour 2026
-
Le fils de Rob Reiner arrêté après la mort du réalisateur et de son épouse
-
Le bruit perturbe le sommeil de milliers de Franciliens, confirme une étude
-
Crue d'une rivière en Bolivie : nouveau bilan d'au moins 20 morts
-
Le budget adopté au Sénat, place aux tractations lors d'une semaine décisive
-
Trente-cinq pays participeront à la prochaine édition de l'Eurovision
-
Wall Street attend avec prudence des données économiques américaines
-
Espagne: Sánchez maintient le cap face aux scandales
-
Wall Street attend avec optimisme des données économiques américaines
-
Réouverture progressive du site d'Orange dans un quartier sensible de Marseille
-
L'automobiliste qui avait foncé dans la foule en mai à Liverpool bientôt fixé sur sa peine
-
En Iran, les motardes à l'assaut du bitume malgré les restrictions
-
Brandt: après le "traumatisme", élus et salariés évoquent l'avenir
-
Réouverture progressive du site d'Orange à Marseille, situé dans un quartier sensible
-
Au Maroc, 37 morts dans les pires inondations de la dernière décennie
-
JO-2026: Mariah Carey chantera à la cérémonie d'ouverture
-
Le Cambodge accuse la Thaïlande d'avoir bombardé la province de Siem Reap
-
Maroc: 37 morts lors de crues soudaines dans une ville côtière
-
Attentat à Sydney: le Premier ministre australien veut "renforcer la législation sur les armes à feu"
-
Discriminations à l'embauche: 4.000 CV tests envoyés par le gouvernement
-
Procès Péchier: "Il faut des preuves", martèle la défense
-
Appel à la grève au Louvre: le musée n'a pas ouvert ses portes lundi matin
-
L'automobiliste qui avait foncé dans la foule à Liverpool bientôt fixé sur sa peine
-
Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits
Trump cloue au piloris Harvard, qu'il qualifie de "blague"
Donald Trump a criblé mercredi de critiques l'université d'Harvard, qualifiée de "blague" qui ne mérite pas de subventions fédérales, intensifiant ainsi son bras de fer avec l'institution, laquelle refuse de se soumettre à ses exigences et défend sa liberté d'enseignement et d'expression.
"Harvard est une blague qui enseigne la haine et l'imbécilité, et qui ne devrait plus recevoir de fonds fédéraux", a écrit le président américain conservateur sur Truth Social, deux jours après avoir coupé 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales pluriannuelles à l'établissement.
La présidence de l'université avait marqué les esprits lundi en s'opposant publiquement aux demandes de l'administration Trump, destinées notamment selon la Maison Blanche à lutter contre l'antisémitisme dans les campus.
Dans ce face-à-face qui illustre le bras de fer du président américain contres plusieurs prestigieuses universités du pays, Donald Trump a rétorqué qu'Harvard ne pouvait "plus être considérée comme un lieu d'apprentissage décent et ne devrait figurer sur aucune liste des grandes universités dans le monde", jugeant que l'institution recrute essentiellement "des gauchistes radicaux, des idiots et des cervelles de moineau".
L'institution située près de Boston, qui fait partie de la très sélective Ivy League et compte environ 30.000 étudiants, est solidement installée depuis des années en tête du classement académique des universités de Shanghai.
Comme d'autres campus, elle se trouve dans le viseur des conservateurs qui ont engagé depuis des années une offensive contre les universités américaines qu'ils considèrent trop à gauche. Une offensive qui a redoublé lors des mobilisations étudiantes pour le peuple palestinien et contre la guerre menée par Israël à Gaza, lesquelles ont soulevé de nombreuses critiques sur le manque de protection des étudiants juifs sur les campus.
- Effet immédiat -
Donald Trump a demandé mardi à l'institution de "s'excuser" et fustigé l'exemption fiscale dont elle bénéficie, estimant qu'elle devrait "être imposée comme une entité politique, si elle continue de défendre sa +folie+ politique, idéologique, inspirée par/soutenant le terrorisme".
L'université privée, dotée d'un immense patrimoine de plus de 50 milliards de dollars, bénéficie d'une exemption vis-à-vis de l'administration fiscale fédérale ainsi que de l'Etat du Massachusetts.
Donald Trump accuse l'université et ces autres institutions de laisser prospérer l'antisémitisme sur leurs campus, et son gouvernement leur a demandé de mettre en place toute une série de mesures -- dont un "audit" des opinions des étudiants et du corps enseignant -- faute de quoi l'Etat fédéral couperait le robinet à subventions.
Mais il a obtenu une fin de non-recevoir de Harvard. Dans une lettre adressée aux étudiants et aux enseignants, le président de l'université, Alan Garber, a rappelé lundi que l'institution avait déjà engagé des actions contre l'antisémitisme depuis plus d'un an et assuré qu'elle n'abandonnerait pas "son indépendance, ni ses droits garantis par la Constitution", comme le premier amendement sur la liberté d'expression.
"Aucun gouvernement, quel que soit le parti au pouvoir, ne doit dicter aux universités privées ce qu'elles doivent enseigner, qui elles peuvent enrôler et embaucher, ni sur quelles matières elles peuvent mener des recherches", a-t-il ajouté.
Cette prise de position a provoqué le gel de 2,2 milliards de subventions fédérales, avec effet immédiat: Sarah Fortune, une chercheuse largement reconnue, s'est vu ordonner l'arrêt de ses recherches sur la tuberculose par la structure fédérale qui la finance, les NIH, a fait savoir à l'AFP l'école de santé publique d'Harvard.
La réponse ferme d'Harvard a été saluée par des centaines de professeurs et plusieurs figures du Parti démocrate, dont Barack Obama, l'ancien président saluant un "exemple" et espérant que d'autres "institutions" suivront cette voie.
Harvard se distingue en effet de Columbia, qui a accepté d'engager de profondes réformes, vues par certains comme une capitulation devant l'administration Trump. L'université installée à New York a néanmoins assuré mardi qu'elle refuserait "tout accord qui nous ferait renoncer à notre indépendance".
gkg-cat-pno-arb/cyb
C.Koch--VB