
-
Cinq pays européens, dont la France, vont tester une application de vérification de l'âge en ligne
-
Italie: Modric s'offre à 39 ans un dernier défi à l'AC Milan
-
Tour de France: pour Lenny Martinez, les pois de l'histoire familiale
-
Combats dans le sud de la Syrie: une centaine de morts, Israël intervient
-
Tour de France: Simon Yates s'impose en solitaire au Mont-Dore, Ben Healy en jaune
-
Main-d'œuvre exploitée: la société Loro Piana (LVMH) sous "administration judiciaire"
-
Trêve à Gaza: les médiateurs tentent de débloquer les discussions
-
Les Bourses européennes finissent sans impulsion
-
Une responsable de la Commission européenne plaide pour une "concurrence loyale" avec la Chine
-
Royaume-Uni: une aristocrate et son compagnon reconnus coupables de la mort de leur bébé
-
Comment l'Europe a été prise de court par Trump sur les droits de douane
-
Wall Street ouvre sans entrain face aux pressions commerciales de Trump
-
Sur les marchés financiers, l'impact de plus en plus limité des menaces douanières de Trump
-
Amélie de Montchalin, ministre cash pour budget désargenté
-
Des combats entre druzes et bédouins font 89 morts en Syrie, selon une ONG Syrie: des combats dans une province druze font 64 morts les forces
-
Trêve à Gaza: les pourparlers Israël-Hamas stagnent, mais Trump reste confiant
-
Rhône: fin de cavale pour un détenu qui s'était évadé caché dans un sac à linge
-
Mexique: des acteurs de doublage demandent un meilleur encadrement des voix générées par IA
-
Les exportations chinoises dopées en juin par la trêve commerciale
-
Les forces syriennes déployées dans le sud après des heurts ayant fait 50 morts
-
Vague d'inquiétude à la Bourse de Paris après les annonces douanières de Trump
-
"Bonsoir": Thierry Ardisson, visage impertinent de la télé, est décédé à 76 ans
-
L'animateur et producteur Thierry Ardisson est mort à 76 ans, annonce sa famille à l'AFP
-
Mondial des clubs: pour le PSG, se souvenir des belles choses
-
Hong Kong: début du procès en appel de 12 militants pro-démocratie
-
Trump promet des systèmes antiaériens Patriot à l'Ukraine
-
Hong Kong: début du procès en appel de 13 militants pro-démocratie
-
Droits de douane: les ministres européens cherchent une riposte face à Trump
-
Syrie: des affrontements dans une ville à majorité druze font 37 morts
-
France: un 14-Juillet sous le signe de la "crédibilité" de l'armée face à "un monde plus brutal"
-
Euro-2025: Cascarino libère les Bleues qui se hissent en quarts
-
Foot: Chelsea brise le rêve mondial de Paris, sous les yeux de Trump
-
Mondial des clubs: le PSG rate la dernière marche contre un Chelsea implacable
-
Tennis: Jannik Sinner, un "gars normal" au talent féroce
-
Tennis: Sinner prend sa revanche sur Alcaraz et gagne son premier titre à Wimbledon
-
Défense: Macron veut 3,5 mds d'euros de dépenses supplémentaires en 2026, 3 mds de plus en 2027
-
Gaza: la Défense civile annonce un bilan de 43 morts dans des raids israéliens
-
"Superman" vole au-dessus du box-office nord-américain
-
Macron affirme que la liberté n'a "jamais été si menacée" depuis 1945
-
Un village de Cisjordanie en colère pour les funérailles de deux jeunes tués
-
Tour de France: Merlier récidive et brise les ailes de Van der Poel à Châteauroux
-
Tour de France: Merlier brise les ailes de Van der Poel à Châteauroux
-
Tour de France: quand les Bleus vont voir si l'herbe est plus verte ailleurs
-
Droits de douane: l'UE temporise sa riposte dans l'espoir d'un accord
-
Tour de France: abandon de Joao Almeida, coup dur pour Pogacar
-
MotoGP: Marquez s'impose en Allemagne, Quartararo 4e
-
Italie: départ d'un nouveau bateau pour Gaza chargé d'aide humanitaire
-
La dixième étape du Tour de France: un festival de cols pour le 14-Juillet
-
Gaza: la Défense civile annonce plus de 40 morts dans de nouveaux raids israéliens
-
Ambiance festive à Castel Gandolfo pour le premier Angélus du pape Léon XIV

Amélie de Montchalin, ministre cash pour budget désargenté
Incarnation de la génération Macron éclose en 2017, Amélie de Montchalin s'est imposée aux Comptes publics en mêlant accents techno et style cash, usant volontiers du registre de la dramatisation à l'heure où le Premier ministre doit présenter mardi un budget 2026 sous le sceau de la rigueur.
Quarante ans à peine, déjà quatre maroquins ministériels derrière elle, et même sa mini traversée du désert: Amélie de Montchalin, qui a commencé sa carrière politique il y a huit ans en étant élue députée de l'Essonne avec la vague En Marche, représente l'essence de ces carrières fulgurantes qu'Emmanuel Macron a suscitées.
Cette économiste de formation était pourtant sortie du premier gouvernement d'Elisabeth Borne par la petite porte. Battue aux législatives de l'été 2022 par le socialiste Jérôme Guedj, elle avait quitté le ministère de la Transition écologique après 45 jours seulement en fonction. Un coup d'arrêt pour celle qui a suivi un parcours prestigieux - études à HEC et Harvard, puis différents postes dans le secteur bancaire (BNP Paribas) et l'assurance (Axa) -.
Elle était devenue représentante permanente de la France auprès de l'OCDE, quand elle a été rappelée à la surprise générale fin décembre 2024 par François Bayrou soucieux de constituer un "gouvernement de poids lourds". Les deux se connaissent peu, même si M. Bayrou, qui a lui-même eu son lot d'avaries durant sa carrière, lui avait adressé un SMS d'encouragement après sa défaite.
Décrite comme "techno pur jus, soldat en mission" par la sénatrice communiste Eliane Assassi, ou, selon un maire de l'Essonne, comme la "fille qui n'est pas la plus fun de la planète" mais "directe, solide et bosseuse", Amélie de Montchalin a creusé son sillon à Bercy, après avoir oeuvré pendant deux ans au ministère de la Transformation et de la Fonction publiques (2020-2022).
A l'heure de dessiner un budget marqué par un net tour de vis pour dégager 40 milliards d'économies, elle écume les matinales télés et radios pour alerter sur la situation des finances publiques.
Il faut "avoir du courage", exhorte-t-elle, car "c'est le dernier moment", au risque "qu'un jour, les institutions internationales décident pour nous" et disent à la France "quelles réformes faire".
Dramatisation pour mieux faire accepter la pilule des efforts à venir ? Plutôt exercice de "transparence et style direct vis-à-vis des menaces qui nous attendent", rétorque son entourage.
- "Toupet" -
"Sa fermeté est l'apanage d’une ministre du Budget", décrypte un conseiller de Bercy qui note la "complémentarité" du binôme formé avec le ministre de l'Economie Eric Lombard, 67 ans. Deux générations, deux matrices politiques - elle venant originellement de la droite, lui de la gauche -, mais aussi deux styles à l'heure de mener en tandem les négociations avec les forces politiques.
"Elle est l'incarnation de l'orthodoxie budgétaire dans toute sa splendeur", estime auprès de l'AFP Jérôme Guedj, son tombeur dans l'Essonne mais aussi un de ses interlocuteurs dans les discussions budgétaires. M. Lombard et Mme Montchalin forment "un genre de duo good cop - bad cop" qui est "quelque part l'incarnation du +en même temps+ macroniste", ajoute-t-il.
"On a l'impression qu'elle ne doute jamais, alors que Lombard donne parfois l'impression de plus s'interroger", observe de son côté l'Insoumis Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée.
Si ce dernier est "en total désaccord avec la politique" d'Amélie de Montchalin, il lui voit aussi "beaucoup de qualités", parmi lesquelles "la technicité" et... un certain "toupet", sourit-il auprès de l'AFP.
Même le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy, généralement peu avare de critiques envers le gouvernement, est ressorti plutôt satisfait de son rendez-vous à Bercy au début du mois - "le premier en trois ans que j'ai trouvé intéressant", dit-il -, appréciant que la ministre "soit "dans une logique de faire un travail de fourmi, d'analyse des dépenses".
"Amélie ne baratine pas. C'est ce qui a été apprécié par les forces politiques: elle ne change pas de discours selon ses interlocuteurs", souligne son entourage.
Ces dernières semaines, la ministre a multiplié les ballons d'essai, comme fusionner ou supprimer un tiers des opérateurs de l'État ou défendre une "pause" sur certaines dépenses, notamment sociales, en 2026, la suppression de l'abattement fiscal des retraités, etc. Elle a aussi sermonné ses collègues, priés de se serrer la ceinture, en leur lançant dans le Journal du Dimanche le mois dernier, fidèle à son franc-parler: "le compte n'y est pas".
S.Leonhard--VB