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Face aux turbulences, la Fed encline à patienter encore avant de bouger ses taux
La Réserve fédérale (Fed) américaine devrait laisser ses taux inchangés mercredi à l'issue de sa deuxième réunion depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le temps que le brouillard se dissipe sur les effets de ses politiques.
Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a entamé son deuxième et dernier jour de réunion mercredi à 09H00 (13H00 GMT) "comme prévu", a indiqué un porte-parole de l'institution à la presse.
Les acteurs de la finance, qui s'attendent à un maintien des taux à leur niveau actuel, vont guetter ce que pensent désormais les responsables de la banque centrale de la trajectoire de la première économie mondiale.
Vont-ils réduire leur prévision de croissance, anticiper une inflation plus élevée, un chômage accru ? En quelques semaines, depuis la dernière réunion de la Fed fin janvier, le panorama a singulièrement évolué.
Les entreprises ont commencé à encaisser de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que les États-Unis puissent sortir sans dommages de l'essoreuse enclenchée par le président Donald Trump.
Outre son offensive exponentielle, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l'assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.
Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s'était surtout focalisée sur la lutte contre l'inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l'indice PCE privilégié par la banque centrale).
Mais les spécialistes anticipent désormais un rebond de l'inflation — ce qui implique en principe que la Fed relève ses taux directeurs pour la freiner —, en même temps qu'un refroidissement de l'économie — ce qui plaide pour un abaissement de taux afin de relancer la machine.
Dans l'immédiat, "nous n'avons pas besoin de nous presser et sommes bien placés pour attendre plus de clarté" sur les changements politiques en cours, a déclaré le président Jerome Powell le 7 mars, fermant la porte à toute variation des taux à court terme.
Ils sont depuis décembre dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.
Donald Trump a fait savoir qu'il voulait les voir baisser pour rendre les crédits moins onéreux pour les entreprises et les particuliers.
- "Chaos" -
"Il n'y aura pas de variation des taux directeurs, et il y a une bonne raison à cela: c'est la politique la plus appropriée en ce moment, car on ne sait pas vraiment jusqu'où les droits de douane vont aller et pour combien de temps", a remarqué auprès de l'AFP l'ancien président de la Fed de Boston Eric Rosengren.
"Il est donc très difficile d'estimer l'impact sur l'inflation ou l'emploi", a-t-il ajouté.
"Que pense le FOMC du chaos autour des droits de douane provoqué par Washington ?" s'est interrogé dans une note Matt Colyar, économiste pour Moody's Analytics.
Il pense que les projections économiques des responsables de la Fed en donneront une idée, sachant que les précédentes remontent à décembre, et que, "depuis, le contexte économique des États-Unis a radicalement changé".
Il s'attend à une prévision de croissance révisée à la baisse et à ce que le rythme de l'inflation soit réévalué à la hausse.
Les initiatives du président désorientent jusqu'à l'économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute.
Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d'impôts, dérégulation, réduction du poids de l’État fédéral...), il vient de qualifier de "catastrophe" sa gestion de la politique économique.
"Il était auparavant inconcevable qu'un président — y compris Trump pendant son premier mandat — fasse délibérément autant de mal à l'économie", a-t-il écrit sur son blog.
"Heureusement que Trump a hérité d'une économie solide", a-t-il relevé, estimant qu'"il en faudrait beaucoup pour faire plonger l'économie en récession" et que le président pouvait encore "regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs" d'ici là.
I.Stoeckli--VB