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L'Egypte annonce travailler avec les médiateurs en vue d'une trêve à Gaza
L'Egypte annonce travailler avec les médiateurs en vue d'une trêve à Gaza / Photo: © AFP

L'Egypte annonce travailler avec les médiateurs en vue d'une trêve à Gaza

L'Egypte a annoncé mardi travailler avec le Qatar et les Etats-Unis en vue d'un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza, où la Défense civile a fait état d'une intensification des bombardements israéliens sur la principale ville du territoire.

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Peu avant cette annonce, deux sources palestiniennes ont déclaré qu'une délégation du Hamas était attendue au Caire pour rencontrer les médiateurs qui tentent de trouver une issue à la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sanglante du mouvement islamiste contre Israël.

De précédentes négociations indirectes menées à Doha par les trois pays médiateurs avaient échoué en juillet.

Après 22 mois de guerre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante de son opinion publique pour trouver une issue au conflit et obtenir la libération des otages retenus à Gaza.

A l'étranger, les appels se multiplient pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens de Gaza.

Après l'ONU qui a averti du risque d'une "famine généralisée", l'Union européenne et 24 autres pays ont dénoncé mardi une situation de "famine", appelant à agir de manière "urgente" pour y mettre fin.

"La détresse humanitaire à Gaza a atteint un niveau inimaginable. Une famine se déroule sous nos yeux", ont écrit ces pays.

- "Nouvelle proposition" -

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a déclaré mardi que Le Caire travaillait "activement" avec Doha et Washington pour tenter de remettre sur les rails un projet de cessez-le-feu de 60 jours.

"L'objectif principal est de revenir à la proposition initiale: instaurer un cessez-le-feu de 60 jours, avec la libération de certains otages et détenus palestiniens, ainsi que l'acheminement sans conditions et sans restrictions de l'aide humanitaire et médicale vers Gaza", a ajouté le ministre.

Des sources palestiniennes proches du dossier ont affirmé à l'AFP qu'une délégation du Hamas dirigée par son négociateur en chef, Khalil al-Hayya, était attendue mardi ou mercredi au Caire pour y rencontrer des responsables égyptiens.

Selon une de ces sources, "les médiateurs sont en train de formuler une nouvelle proposition d'accord global de cessez-le-feu", prévoyant la libération, "en une seule fois", de tous les otages encore retenus à Gaza.

- "Le sol tremble" -

A Gaza, la Défense civile a annoncé la mort de 33 Palestiniens mardi à travers le territoire.

Israël avait approuvé vendredi un plan pour prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins, sans fournir de calendrier.

"Pour le troisième jour consécutif, l'occupation israélienne intensifie ses bombardements" sur la ville de Gaza, située dans le nord du territoire, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Les quartiers de Zeitoun et Sabra ont été touchés "par des frappes aériennes très intenses ciblant des habitations civiles", a-t-il précisé.

"L'occupation utilise tous types d'armes dans cette zone — bombes, drones, ainsi que des munitions explosives provoquant une destruction massive des habitations civiles", a-t-il affirmé.

"Le bombardement est extrêmement intense depuis deux jours. A chaque frappe, le sol tremble. Il y a des martyrs sous les décombres que personne ne peut atteindre car les tirs n'ont pas cessé", a témoigné Majed al-Hossary, un habitant de Zeitoun.

Benjamin Netanyahu avait affirmé dimanche qu'Israël contrôlait militairement "70 à 75%" de la bande de Gaza et qu'il restait à prendre la ville de Gaza ainsi que des secteurs du centre du territoire.

Le plan "ne vise pas à occuper Gaza, mais à la démilitariser", a-t-il dit, énumérant les objectifs d'Israël: "Premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne".

Quarante-neuf otages restent aux mains du Hamas et de son allié du Jihad islamique à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7 octobre.

Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes à Gaza ont fait 61.599 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

F.Stadler--VB