-
Mondiaux de cyclisme: l'immense fierté des coureurs africains, malgré des moyens limités
-
France Télévisions est dans "une situation financière critique", selon la Cour des comptes
-
Fin des mises à jour sur Windows 10 : quelles conséquences ?
-
À Fontainebleau, une IA sobre en énergie s'entraîne à détecter les feux de forêt
-
Après de longues négociations, l'Indonésie et l'UE concluent un accord de libre-échange
-
Trump de retour à la tribune de l'ONU, Zelensky à l'affût
-
Trump lie le paracétamol à l'autisme malgré les doutes des scientifiques
-
Corée du Sud : la cheffe de l'Eglise de l'Unification arrêtée
-
Hong Kong se prépare à une "menace grave" à l'approche du super typhon Ragasa
-
La Maison Blanche rejette l'offre de dialogue de Maduro
-
Le sacre irrésistible d'Ousmane Dembélé, Ballon d'Or 2025
-
Les États-Unis enclins à lancer une bouée de sauvetage financière à l'Argentine de Milei
-
Ballon d'Or: Du dribbleur chambreur à l'attaquant modèle, la mue spectaculaire de Dembélé
-
Wall Street poursuit sa progression, soutenue par le secteur technologique
-
Ligue 1: l'OM retrouve enfin la clé contre le Paris SG
-
Brésil: un fils Bolsonaro inculpé pour son lobbying à Washington
-
Près d'une centaine de mairies hissent le drapeau palestinien malgré l'opposition de la place Beauvau
-
Guillaume Diop, premier danseur étoile noir de l’Opéra, entre au Grévin
-
Les Etats-Unis disposés à lancer une bouée de sauvetage financière à l'Argentine de Milei
-
Google lutte en justice contre le démantèlement de son empire publicitaire
-
Alimentation: Greenpeace France demande l'interdiction de l'hexane
-
Procès Jubillar: l'accusé réaffirme son innocence, la cour examine son parcours chaotique
-
Mondiaux de cyclisme: Decomble offre la première médaille à la France chez les espoirs
-
Près d'une centaine de mairies hissent le drapeau palestinien malgré l'opposition du gouvernement
-
Avions russes: les Etats-Unis promettent de "défendre chaque centimètre du territoire de l'Otan"
-
La Bourse de Paris termine en légère baisse, en manque de catalyseur
-
TikTok Etats-Unis utilisera une copie de l'algorithme, contrôlée par Oracle
-
"Un été exceptionnellement meurtrier": la chaleur a tué des dizaines de milliers d'Européens en 2024
-
Deutsche Bahn : une dirigeante interne chargée de remettre les trains à l'heure
-
Sarah Ferguson écartée d'organisations caritatives à cause de ses liens avec Epstein
-
Le deuxième plus gros diamant au monde bientôt dans un musée ?
-
Les Bourses européennes terminent en berne
-
Désarmement nucléaire: Poutine propose de prolonger d'un an les limites du traité New Start
-
Chlordécone: "l'Everest" des parties civiles qui contestent le non-lieu
-
Gaza: dizaines de milliers de manifestants à travers l'Italie, heurts à Milan
-
Huit glaciers suédois ont disparu en 2024, selon un centre de recherche
-
Cédric Jubillar nie à nouveau le meurtre de sa femme au premier jour de son procès
-
Traitements contre l'obésité: l'Américain Pfizer rachète Metsera
-
Soudan du Sud: l'ex-vice-président Riek Machar face à la justice
-
Wall Street reprend son souffle après une série de records
-
Désarmement nucléaire: Poutine propose de prolonger d'un an les termes du traité New Start
-
Foot: grand soir attendu pour Dembélé, favori du Ballon d'Or face à Yamal
-
Tennis: Valentin Royer qualifié à Hangzhou pour sa première finale ATP, contre Bublik
-
La femelle malade, retour en Chine anticipé pour le couple de pandas de Beauval
-
Début du procès hors-normes de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme
-
Dans le sud de la Syrie, la vie au rythme des incursions israéliennes
-
Les prévisions de production d'énergies fossiles incompatibles avec les objectifs climatiques, pointent des experts
-
Mozambique: nouvelle attaque jihadiste sur une ville près des sites gaziers
-
Procès de Cédric Jubillar pour le meurtre de sa femme, disparue depuis 2020
-
Au Soudan, le monde avait dit "plus jamais ça", mais ça recommence, déplore le patron du HCR
L'Iran dément tout lien avec l'agression de Salman Rushdie
Après trois jours de silence, l'Iran a nié lundi toute implication dans l'attaque perpétrée aux Etats-Unis contre Salman Rushdie, en faisant porter la responsabilité à l'auteur des "Versets sataniques", 33 ans après la fatwa de l'ayatollah Khomeiny le condamnant à mort.
"Nous démentons catégoriquement" tout lien entre l'agresseur et l'Iran, et "personne n'a le droit d'accuser la République islamique", a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans sa conférence de presse hebdomadaire.
Il s'agit de la première réaction officielle de Téhéran à l'agression dont a été victime vendredi l'écrivain britannique et américain de 75 ans sur l'estrade d'un amphithéâtre d'un centre culturel à Chautauqua, dans le nord-ouest de l'Etat de New York.
"Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d'être blâmés et même condamnés", a jugé le porte-parole iranien.
"En insultant les principes sacrés de l'islam et en franchissant les lignes rouges de plus d'un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s'est exposé à la colère et à la rage des gens", a-t-il ajouté.
Hospitalisé pour des blessures graves après l'attaque, Salman Rushdie va un peu mieux selon ses proches. Il n'est plus sous assistance respiratoire et "la voie du rétablissement a commencé", s'est félicité son agent Andrew Wylie dans un communiqué transmis au Washington Post.
- "Colère" -
Salman Rushdie, né en 1947 en Inde dans une famille d'intellectuels musulmans non pratiquants, avait provoqué la colère dans une partie du monde musulman avec la publication en 1988 des "Versets sataniques", roman jugé par les plus rigoristes comme blasphématoire à l'égard du Coran et du prophète Mahomet.
Le fondateur de la République islamique a émis en 1989 une fatwa appelant au meurtre de Salman Rushdie, qui a vécu des années sous protection policière.
La fatwa de l'ayatollah Khomeiny contre l'écrivain n'a jamais été levée et beaucoup de ses traducteurs ont subi des attaques.
"La colère manifestée à l'époque (...) ne s'est pas limitée à l'Iran et à la République islamique. Des millions de personnes dans les pays arabes, musulmans et non musulmans ont réagi avec colère" à l'ouvrage de Salman Rushdie, a encore dit lundi le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.
Il a jugé "complètement contradictoire" de "condamner d'une part l'action de l'agresseur et absoudre l'action de celui qui insulte les choses sacrées et islamiques".
L'agresseur présumé, Hadi Matar, un Américain d'origine libanaise âgé de 24 ans, a été inculpé de "tentative de meurtre et agression". Il a plaidé "non coupable" par la voix de son avocat.
Sa mère a déclaré au site internet du Daily Mail qu'il était revenu "changé" et davantage religieux d'un voyage en 2018 au Liban.
Se disant "désolée pour M. Rushdie", dont elle ignorait tout avant cette attaque, Silvana Fardos, qui vit aux Etats-Unis depuis 26 ans, a assuré ne pas s'occuper de politique et jugé que son fils était "responsable de ses actes".
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a jugé dimanche "abject" la façon dont avaient réagi des médias d'Etat iraniens après l'agression de l'intellectuel.
Le quotidien ultraconservateur Kayhan a félicité, en la personne de l'assaillant présumé, un "homme courageux et conscient de son devoir qui a attaqué l'apostat et le vicieux Salman Rushdie".
Javan, autre journal ultraconservateur, écrivait qu'il s'agissait d'un complot des Etats-Unis qui "voulaient probablement propager l'islamophobie dans le monde".
Sujet sensible en Iran, plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours à Téhéran ont refusé de commenter devant une caméra l'attaque contre Salman Rushdie.
W.Lapointe--BTB