
-
La capsule Crew Dragon de SpaceX arrimée à l'ISS
-
Chassé-croisé de l'été: déjà 500 km de bouchons sur les routes
-
Athlétisme: Jefferson-Wooden et Bednarek flambent sur 100 m aux sélections US
-
L'ex-président Medvedev, le tournant provocateur d'un ancien réformateur
-
Foot: Son annonce la fin d'un chapitre long d'une décennie avec Tottenham
-
Brésil: le juge chargé du procès Bolsonaro tient tête à Washington
-
A Rome, un million de jeunes catholiques attendus pour une veillée XXL avec le pape
-
Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires "incendiaires" de Moscou
-
Effondrement d'une mine au Chili: les recherches s'intensifient pour sauver cinq mineurs
-
Trump renvoie la cheffe des statistiques après de mauvais chiffres de l'emploi
-
Athlétisme: Zézé champion de France du 100 m, Schrub et Gressier à la bataille sur 5.000 m
-
USA: Tesla condamné à payer 242 millions de dollars pour un accident mortel lié à la conduite autonome
-
Wall Street clôture en berne, minée par l'emploi américain
-
Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires "provocateurs" de Moscou
-
Trump veut limoger la responsable des statistiques de l'emploi après de mauvais chiffres
-
Colombie: l'ex-président Uribe condamné à 12 ans d'assignation à résidence
-
Bosnie: Dodik condamné à la prison en appel rejette le verdict
-
Tour de France: le phénomène Squiban récidive à Chambéry
-
Un nouvel équipage international est en route vers l'ISS
-
Les droits de douane de Trump fâchent les marchés, des pays espèrent encore des ristournes
-
Les Bourses européennes dans le rouge, plombées par les droits de douane et le chômage aux Etats-Unis
-
Un volcan indonésien crache une colonne de cendres de 10 kilomètres
-
Droits de douane: le Brésil à la fois soulagé et mobilisé contre une "injustice"
-
L'emploi s'est nettement affaibli aux États-Unis, pression accrue sur la Fed
-
Des frais désormais appliqués pour les clients d'Enedis non équipés d'un compteur Linky
-
L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza
-
Au Sénégal, le Premier ministre présente un vaste plan pour redresser et "souverainiser" l'économie
-
Mondiaux de natation: encore médaillé de bronze, Yohann Ndoye-Brouard poursuit sa mue
-
Droits de douane: Wall Street accuse le coup
-
Les droits de douane de Trump chahutent les Bourses, des pays tentent encore de négocier
-
L'émissaire de Trump s'est rendu à Gaza en pleine catastrophe humanitaire
-
F1: entre Frédéric Vasseur et Ferrari, le contrat de confiance
-
Guyane: la Cour des comptes alerte sur une gestion forestière à repenser
-
Droits de douane: la filière des vins et spiritueux français appelle à "poursuivre les négociations"
-
Bond des noyades en France: les autorités appellent à respecter les interdictions de baignade
-
Surtaxes: l'Afrique du Sud mène des discussions "intensives" avec les Etats-Unis, selon Ramaphosa
-
La Bourse de Paris en nette baisse, entre résultats et surtaxes américaines
-
Prisons: 84.951 détenus au 1er juillet, nouveau record
-
Sécheresse: en Charente, des pêcheurs sauvent des poissons d'un "désert"
-
L'Ademe, dernier recours pour contenir les risques environnementaux sur les "sites pollués orphelins"
-
Montréal/Toronto: Gauff et Zverev peinent mais passent en 8es
-
Biodiversité: une scientifique au chevet des prairies des Hautes-Alpes
-
Les fermiers sud-africains si chers à Trump, premières victimes de ses taxes douanières
-
L'aéroport londonien de Heathrow chiffre son plan d'agrandissement à 49 milliards de livres
-
Mondiaux de natation: Yu Zidi, 12 ans, "très émue" après une médaille historique
-
Le sud du Pérou enseveli sous une tempête de sable et de poussière
-
Nayib Bukele, le "dictateur cool" autoproclamé
-
Trump met à jour ses surtaxes, le Canada et la Suisse durement touchés
-
Le Salvador prépare une réforme pour permettre la réélection indéfinie de Bukele
-
Le créateur de "Peaky Blinders" écrira le scénario du prochain James Bond

Présidentielle au Kenya: inquiétude face à la désinformation, le dépouillement continue
Des observateurs internationaux ont exprimé jeudi leur inquiétude face à la propagation de la désinformation au Kenya durant l'attente des résultats de l'élection présidentielle, qui s'annonce comme la plus serrée de l'histoire du pays.
Deux jours après que 22,1 millions de Kényans ont été appelés aux urnes, les opérations de comptage et de vérification des votes se poursuivaient jeudi. Les résultats officiels sont attendus dans les prochains jours, le 16 août au plus tard.
Mais déjà des médias kényans diffusent des décomptes provisoires qui annoncent un duel au coude à coude entre les deux favoris, le vice-président sortant William Ruto et Raila Odinga, figure historique de l'opposition qui a reçu le soutien du président sortant Uhuru Kenyatta.
Durant cette période d'attente, les réseaux sociaux sont inondés de désinformation contre laquelle des observateurs électoraux du Commonwealth ont mis en garde, y voyant une source potentielle de tensions dangereuses dans un pays qui a connu plusieurs épisodes de violences post-électorales ces deux dernières décennies.
"Le décalage entre l'annonce des résultats officiels par l'IEBC (la commission électorale indépendante, ndlr) et ceux provisoires, et parfois contradictoires, annoncés par les médias sont une source d'inquiétude", a déclaré à la presse le chef de la mission d'observation du Commonwealth, le Jamaïcain Bruce Golding.
"La désinformation et les incitations à la haine en particulier en ligne" sont "des appels à la violence par les hommes politiques et leurs partisans", a-t-il ajouté.
- "Une affaire de confiance" -
Des observateurs de l'organisation américaine Institut national démocratique (NDI) ont également fait part de leur préoccupation.
"Il est important qu'il y ait des informations précises et exactes et que tous les citoyens y aient accès", a commenté l'une des ses membres, Donna Brazile, lors d'une conférence de presse.
"C'est une affaire de confiance des citoyens dans le système et sa capacité à fonctionner correctement. Il ne s'agit pas de poursuivre la campagne", a-t-elle estimé.
La veille, Amnesty International et plusieurs ONG kényanes avaient également alerté sur "l'augmentation des niveaux d'informations fausses ou trompeuses" sur les réseaux sociaux.
Selon elles, candidats et partisans des deux camps ont "intentionnellement cherché à désinformer l'électorat et le public" sur le processus et les résultats électoraux.
Tous les scrutins ont été contestés depuis 2002 au Kenya, donnant parfois lieu à des violences meurtrières.
En 2007-2008, la contestation des résultats par Raila Odinga avait conduit à des affrontements inter-communautaires faisant plus de 1.100 morts et des centaines de milliers de déplacés, les pires violences post-électorales depuis l'indépendance du pays en 1963.
Cette année, l'IEBC fait face à une forte pression, après l'annulation par la Cour suprême de la dernière présidentielle en 2017. Un nouveau scrutin avait été ordonné, prolongeant une période électorale marquée par des dizaines de morts dans des répressions policières.
L'ensemble des observateurs, locaux ou étrangers, ont souligné que les opérations de vote s'étaient globalement déroulées sans accroc et de manière pacifique mardi.
- Participation en baisse -
Les Kényans ont voté pour choisir leur nouveau président pour les cinq prochaines années, mais aussi leurs gouverneurs, parlementaires et plus de 1.500 élus locaux.
L'IEBC n'a pas encore publié de chiffres définitifs sur la participation mais mercredi, elle s'élevait selon elle à un peu plus de 65%, un taux qui apparaît en baisse par rapport aux 78% lors des élections d'août 2017.
Des observateurs de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) se sont inquiétés de cette faible participation, notamment parmi les moins de 35 ans.
"Cela devrait préoccuper tout le monde que les jeunes ne participent pas au processus", a déclaré Jakaya Kikwete, chef de la mission d'observation de l'EAC.
Face aux difficultés économiques dans ce pays de 50 millions d'habitants qui connaît une flambée des prix de la nourriture et du carburant, de nombreux Kényans, comme Ruth Musyoki, ont déclaré ne plus se déplacer pour élire des dirigeants qui n'ont guère amélioré les choses.
"J'ai voté deux fois dans ma vie", explique cette Nairobienne de 40 ans, "et après les dernières élections, j'ai décidé que je ne voterais même pas parce que c'est une perte de temps".
N.Fournier--BTB