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Le chat du Premier ministre belge se fait un nom, comme Larry à Downing Street
Après Larry, place à Maximus: l'immense succès du chat de Downing Street sur les réseaux sociaux a fait des émules en Belgique, où le Premier ministre Bart De Wever a transformé son propre félin en arme de communication politique.
A l'image du célèbre chat de la résidence du chef de gouvernement britannique, Maximus — adopté par le conservateur flamand cet été — est régulièrement mis en scène recevant des caresses ou jouant avec des bouts de ficelle.
Mais contrairement à Larry, chat apolitique qui a déjà côtoyé six dirigeants britanniques, le chat de Bart De Wever offre aussi souvent un commentaire teinté d'ironie de l'actualité belge.
Via des bulles BD écrites en flamand, le félin au pelage gris évoque ainsi pêle-mêle les grèves visant le gouvernement de son maître, la mise en place du service militaire volontaire pour les jeunes, les difficiles tractations budgétaires...
- "Maximus, peux-tu attraper un drone?" -
Maximus, qui se décrit volontiers comme l'"éminence grise" de Bart De Wever, talonne déjà son maître en nombre d'abonnés sur Instagram.
Son compte, lancé en juillet, est alimenté par l'assistante personnelle du Premier ministre, selon son entourage. Mais le dirigeant belge, connu pour son humour pince sans-rire, est également à l'origine de nombreuses publications, qui lui permettent d'aborder certains sujets délicats avec un peu plus de légèreté.
Sa première réaction au démantèlement d'un projet d'attentat au drone explosif le visant? Il la réserve au compte de son félin.
"Maximus, peux-tu attraper un drone?", lance ainsi le conservateur flamand à son chat, affalé dans un canapé bleu, dans une de ces publications mi-octobre. "Non, mais j'attrape les rêves comme personne!", lui répond alors Maximus.
Le dirigeant, arrivé au pouvoir en février, se met également en scène dans d'autres posts en train de promener son animal de compagnie dans un landau, de faire une sieste à ses côtés...
- "Du bruit et du vent" -
Quel est l'intérêt d'un tel compte?
Pour le politologue Dave Sinardet, professeur à l'université libre de Bruxelles, il permet avant tout au quinquagénaire de soigner son image et montrer qu'il ne prend pas ses nouvelles fonctions "trop au sérieux".
Depuis son arrivée au pouvoir, l'indépendantiste flamand suscite une hostilité particulière au sein de la gauche francophone, qui l'accuse de démanteler une ribambelle d'acquis sociaux. Des manifestations sont organisées chaque mois, ou presque, contre son gouvernement.
Se mettre en scène via le compte de son chat est "une manière astucieuse de faire de la communication politique", explique Dave Sinardet. "Ça donne un aspect plus doux, plus sympa aux hommes politiques, sachant que beaucoup de gens voient surtout leur côté rationnel, voire arrogant".
L'utilisation des animaux dans les opérations de communication politique est une pratique répandue. Et tout particulièrement outre-Atlantique, où depuis plusieurs décennies tous les présidents américains, à l'exception de Donald Trump, se mettent en scène avec des animaux domestiques à la Maison Blanche.
Larry, le chat de Downing Street, est devenu une véritable attraction et l'un des félins les plus célèbres au monde. Son compte @Number10cat sur X compte plus de 900.000 abonnés.
En déplacement à Londres vendredi, Bart De Wever a d'ailleurs esquissé un selfie avec Larry, le grand rival de son félin. Avant que Maximus ne lui réponde avec un émoji de chat triste.
Toutes ces publications du Premier ministre belge avec Maximus ne sont toutefois pas du goût de l'ensemble de la classe politique.
Une vidéo du dirigeant jouant quelques notes d'"Amazing Grace" à la cornemuse avec la queue de son chat, en pleines tractations budgétaires ardues, a ainsi fait bondir l'opposition.
"Un beau résumé de leur politique (celle du gouvernement): du bruit et du vent", a fustigé le député socialiste Patrick Prévot.
H.Kuenzler--VB