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Jimmy Kimmel fait son retour à la télévision, Trump menace ABC
Donald Trump s'en est pris mardi soir au retour à la télévision américaine de l'humoriste Jimmy Kimmel, menaçant le diffuseur ABC, après une suspension qui a provoqué d'intenses débats sur les pressions de l'administration Trump envers les médias.
L'émission de Jimmy Kimmel mélangeant information et divertissement ne sera toutefois pas accessible à tous les foyers américains, car plusieurs dizaines de chaînes locales continuent à boycotter l'animateur, critique inlassable du président américain.
La séquence d'ouverture, dans laquelle M. Kimmel doit aborder sa suspension survenue après une polémique sur ses propos concernant l'assassinat de l'influenceur pro-Trump Charlie Kirk, sera scrutée de près.
Avant même l'émission, Donald Trump a accusé ABC de "diffuser à 99% des conneries positives pour les démocrates", et Jimmy Kimmel d'être "un autre bras du DNC", le Comité national démocrate, sur son réseau Truth Social.
"Je pense que nous allons mettre à l'épreuve ABC à propos de cela. Voyons comment nous allons faire. La dernière fois que je les ai poursuivis, ils m'ont donné 16 millions de dollars", a écrit le dirigeant américain.
L'humoriste avait indigné le camp trumpiste en accusant la droite américaine d'exploiter politiquement le meurtre de l'influenceur Charlie Kirk, assassiné par un jeune homme de 22 ans qui semblait avoir des opinions de gauche, selon ses parents républicains.
Les commentaires de Jimmy Kimmel étaient "malvenus" et "indélicats", a jugé lundi Disney en annonçant le retour de l'émission sur sa chaîne ABC, après "des conversations réfléchies avec Jimmy".
Le géant du divertissement a justifié la suspension temporaire décidée mercredi dernier par le souhait "d'éviter d'exacerber une situation tendue à un moment émotionnel pour notre pays".
- Boycott -
Les partisans de Trump "s'efforcent désespérément de présenter ce jeune qui a assassiné Charlie Kirk comme tout sauf un des leurs" et "font tout leur possible pour en tirer un avantage politique", avait lancé Jimmy Kimmel dans son émission du 15 septembre.
Le patron du gendarme américain de l'audiovisuel (FCC), Brendan Carr, s'était saisi de la polémique, en sous-entendant qu'il pourrait retirer leur licence aux chaînes qui diffusaient l'émission.
Nexstar et Sinclair, deux groupes possédant des dizaines de chaînes locales piochant dans les programmes d'ABC, avaient dans la foulée annoncé qu'ils ne retransmettraient plus "Jimmy Kimmel Live!". Face à cette crise, Disney avait suspendu l'émission pour tout le pays.
Malgré le retour à l'antenne de l'humoriste, les deux groupes protestataires ont pour l'instant décidé de maintenir leur boycott. La semaine dernière, Sinclair avait notamment réclamé que M. Kimmel fasse des excuses publiques.
Le retrait d'antenne imposé à M. Kimmel a provoqué un tollé aux Etats-Unis: la gauche y a vu un prétexte pour se débarrasser d'un des visages les plus célèbres du petit écran, poil à gratter notoire de Donald Trump.
- Liberté d'expression -
Le président américain avait immédiatement salué "une grande nouvelle pour l'Amérique" et appelé à priver d'antenne d'autres figures du secteur.
Il avait également suggéré de retirer la licence des chaînes d'information qui le critiquent.
L'affaire "concerne le premier amendement" de la Constitution américaine, protégeant la liberté d'expression, estime Rogelio Nunez, un Américain de 38 ans venu assister à l'émission à Los Angeles.
"Nous devons nous assurer que nous ne sommes pas censurés", poursuit-il. "Donc au-delà du divertissement, c'est important de venir pour protéger nos droits."
La suspension de M. Kimmel avait aussi suscité quelques remous au sein de la droite, des figures républicaines comme le sénateur Ted Cruz ou le présentateur Tucker Carlson ayant notamment émis des réserves.
M. Kimmel n'a pas réagi publiquement depuis sa suspension. Quelques heures avant son émission mardi, il a publié sur Instagram une photo de lui avec le producteur Norman Lear, mort en 2023, qui était connu pour sa défense de la liberté d'expression.
"Ce gars me manque aujourd'hui", a-t-il écrit.
F.Mueller--VB