
-
L'intersyndicale donne jusqu'à mercredi à Lecornu pour répondre "à leurs revendications"
-
Norvège: la princesse Mette-Marit en arrêt maladie
-
Dans l'est de l'Ukraine, une guerre de clocher à la portée politique
-
Les stars Tim Burton et Monica Bellucci annoncent leur séparation à l'AFP
-
Aide à la conduite: le chinois Xiaomi va corriger un défaut logiciel sur 110.000 véhicules
-
La coopération météo internationale, elle aussi chamboulée par Trump
-
Grâce à la science participative, un astéroïde suivi à la trace jusqu'à son impact
-
Recherche sur Alzheimer: quelques avancées et beaucoup de débats
-
Top 14: Tom Staniforth, le soldat "affamé" de Castres qui revient de loin
-
Cancers colorectaux chez les jeunes: le microbiote intestinal scruté à l'Institut Pasteur
-
Athlétisme: jusqu'où peut aller Sydney McLaughlin-Levrone sur 400 m ?
-
USA: à peine 20 ans, et déjà en procès contre la politique environnementale de Trump
-
Taïwan: le chef de l'agence spatiale appelle à accélérer le programme satellitaire
-
Aux Philippines, la corruption autour des digues "fantômes" fait des vagues
-
Latinos, ex-militaires, retraités... la police de l'immigration américaine recrute large
-
L'Europe confrontée au trafic d'armes à blanc converties pour être létales
-
Retrouver l'origine des adultes nés de PMA: un travail de limier
-
Le marché du crédit immobilier sous la menace de l'incertitude économique
-
Au Tchad, sur les traces du "Sahara vert" de l'Ennedi
-
Pic de chaleur sur la France, de plus en plus fréquent en septembre
-
Nucléaire iranien: le retour des sanctions de l'ONU entre les mains du Conseil de sécurité
-
Trump espère sceller vendredi le sort de TikTok avec Xi
-
Canada et Mexique veulent un accord commercial avec les Etats-Unis "plus équitable et plus efficace"
-
Les géants des médias cèdent aux pressions de Trump par calcul économique
-
De premières recommandations vaccinales pour les enfants chamboulées sous Trump
-
C1: Manchester City domine Naples (2-0), Haaland cinquantième rugissant
-
C1: Rashford et le Barça domptent la furia de Newcastle
-
Ligue des champions: City et le Barça assurent, Monaco coule à Bruges
-
Wall Street atteint de nouveaux records, poussée par la Fed
-
Le cycle de l'eau "de plus en plus perturbé et extrême", alerte l'ONU
-
Gaza: nouveau véto américain au Conseil de sécurité de l'ONU
-
Après une mobilisation "réussie", Lecornu va de nouveau recevoir les syndicats
-
En Albanie, une ministre virtuelle générée par l'IA devant le Parlement
-
Ligue des champions: Monaco se noie dans la Venise du Nord
-
Attroupements, accident de voiture: la marche agitée de deux streameurs à travers la France
-
Deux soldats israéliens tués à un poste-frontière entre la Jordanie et la Cisjordanie
-
Pornographie en ligne: un député signale Free à l'Arcom
-
Conflit en Colombie: après les guérilleros, premières condamnations d'ex-militaires
-
Après une mobilisation "réussie", l'intersyndicale met en garde Lecornu sur les suites
-
Trump se dit déçu par Poutine, à la fin de sa visite d'Etat au Royaume-Uni
-
Aux Etats-Unis, une réunion sur les recommandations vaccinales à couteaux tirés
-
Climat: émissions de carbone record en Europe avec les incendies de l'été, selon Copernicus
-
BJK Cup: la "Team USA" et la Grande-Bretagne complètent le dernier carré
-
Deux morts dans une attaque à un poste-frontière entre la Jordanie et la Cisjordanie
-
Trump déçu de Poutine, Starmer appelle à accentuer la pression sur le président russe
-
Grève: la circulation dans les transports en commun "perturbée" mais "pas bloquée"
-
Ukraine: Zelensky revendique une contre-offensive réussie dans l'est
-
Google doit être démantelé et payer plus d'impôts dans l'UE, réclame un ministre allemand
-
Contre l'"austérité", des cortèges plus garnis que le 10 septembre, émaillés de quelque incidents
-
Mondial de volley: Un an après les JO, les Bleus tombent de haut

Turquie: Erdogan menace l'opposition, nouveaux appels à manifester
La contestation portée par la jeunesse se poursuit mercredi en Turquie, une semaine après l'arrestation du populaire maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan qui a menacé l'opposition.
"Quand les gros radis seront sortis du sac, ils n'oseront même pas regarder leurs proches dans les yeux, et encore moins la nation", a affirmé mercredi M. Erdogan en suggérant que de nouvelles enquêtes pour corruption pourraient s'abattre sur le Parti républicain du peuple (CHP), principale force d'opposition, dont est issu M. Imamoglu.
"Arrêtez de terroriser les rues", a par ailleurs lancé le président turc, confronté à une fronde d'une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d'Istanbul, en 2013.
Le CHP, qui conviait jusque-là chaque soir des dizaines de milliers de manifestants devant la mairie d'Istanbul, a cessé de le faire et appelé mercredi les Stambouliotes à applaudir, klaxonner ou agiter des drapeaux à leurs fenêtres à 20H30 (17H30 GMT).
Des étudiants convergeront en fin de journée au pied des grandes tours du quartier d'affaires de Levent, sur la rive européenne de la ville, après avoir défilé par milliers mardi soir, visages souvent masqués de crainte d'être identifiés par la police.
Özgür Özel, le chef du CHP, a en outre appelé à un très large rassemblement samedi à Istanbul pour soutenir M. Imamoglu et réclamer des élections anticipées.
- "Terreur de la rue" -
Dans la capitale Ankara, où les manifestations sont également interdites depuis la semaine passée, plusieurs dizaines d'enseignants de la prestigieuse université technique du Moyen-Orient, historiquement frondeuse, ont protesté mercredi sous les encouragements de leurs étudiants.
Ekrem Imamoglu, que le CHP a investi dimanche -- jour de son incarcération -- candidat à la prochaine présidentielle prévue en 2028, a également publié sur X via ses avocats un message en forme de défi au président Erdogan, promettant de "le renvoyer par les urnes".
En une semaine, la police a interpellé plus de 1.400 personnes accusées d'avoir participé à des rassemblements illégaux, ont annoncé les autorités.
Selon l'agence de presse étatique Anadolu, 172 personnes ont été placées en détention à Istanbul ces derniers jours pour provocations et violences ou pour avoir dissimulé leurs visages lors de manifestations.
"Nous ne pouvons pas livrer cette patrie céleste à la terreur de la rue", a lancé mardi soir le président Erdogan.
"Il y a une chose que monsieur Tayyip devrait savoir, c'est que notre nombre ne diminue pas avec les arrestations et les incarcérations: il augmente !", lui a répondu Özgür Özel, qui dénonce un "coup d'Etat politique".
- "Situation gravissime" -
Quelques heures plus tôt, un tribunal d'Istanbul avait ordonné l'incarcération de sept journalistes, dont l'un de l'Agence France-Presse, accusés eux aussi par les autorités d'avoir pris part à des rassemblements interdits.
Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, a appelé la présidence turque à "la libération rapide" de son photographe placé en détention provisoire.
"Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l'un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars", a fait valoir M. Fries.
L'ONG Reporters sans Frontières a condamné une "décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie".
Mercredi, la France s'est également dite "profondément préoccupée par les informations faisant état de répressions contre les manifestants et les journalistes en Turquie", selon une source diplomatique à l'AFP.
Enfin, le réseau social X a annoncé saisir la Cour constitutionnelle turque après une demande des autorités du pays de bloquer plus d'une centaine de comptes critiques du pouvoir sur sa plateforme.
F.Stadler--VB