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Les antiques taxis jaune de Calcutta bientôt plus qu'un lointain souvenir
C'est un autre pilier du folklore urbain de Calcutta qui va disparaître. Après les tramways, les vénérables taxis jaunes de la mégapole indienne vont eux aussi prendre leur retraite, trop polluants, trop vieux et franchement démodés.
"D'ici à la fin de l'année 2027, tous les taxis jaunes devront avoir rejoint la casse", a tranché le "ministre" des transports de l'Etat du Bengale occidental, Snehasis Chakraborty.
Les Ambassador, versions indigènes des berlines Oxford III fabriquées au Royaume-Uni par Morris, promènent leur silhouette ronde et leurs pare-chocs chromés dans les rues de Calcutta depuis 1962.
Les premières versions produites par Hindustan Motors ont souffert de défauts de fabrication qui ne lui ont longtemps valu que des railleries: la seule partie du véhicule qui ne fait pas de bruit est son klaxon, s'amusaient ses critiques.
Le constructeur indien est parvenu à les corriger et à produire son modèle jusqu'en 2014. Son look rétro et sa rusticité à toute épreuve semblaient en mesure de lui assurer encore quelques belles années de service.
"La bagnole est solide. Les pièces détachées et la maintenance sont plutôt bon marché et, en cas de panne, il est facile de trouver un bon mécano", énumère Sanjeeb Roy, le porte-parole de l'association des taxis du Bengale.
Mais les impératifs de la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de carbone - l'Inde a promis d'atteindre la neutralité en 2070 - en ont décidé autrement.
Dès 2009, un tribunal de l'Etat du Bengale occidental a interdit la circulation des véhicules à usage commercial de plus de 15 ans.
La sanction est tombée en 2024, un premier paquet de 4.493 Ambassador - les plus anciens modèles des 7.000 encore en circulation - a été définitivement retiré de la flotte municipale.
Et ce n'est qu'un début. Un millier d'autres devrait les suivre au garage en 2025.
Les gaz émis par les antiques moteurs des berlines jaunes ne sont toutefois pas les seuls responsables de leur mort programmée.
- "C'est la fin..." -
Sanjeeb Roy le reconnaît volontiers, c'est le taxi à l'ancienne lui-même qui n'a plus la cote.
"Nous avons du mal à lutter contre les voitures de transport avec chauffeur (VTC) réservables par téléphone", dit-il, "plus confortables et bien plus avancées technologiquement".
"J'aime ma voiture comme mon fils", assure Kailash Sahani, 70 ans, qui pilote son Ambassador depuis quarante ans. "Elle est simple, elle peut tout transporter", vante-t-il. "Mais elle n'a pas d'électronique, ni aucune fioriture".
"Maintenant, les gens réservent des taxis avec air conditionné depuis leur téléphone. Qui s'intéresse encore à nos taxis ?", soupire-t-il, "c'est la fin..."
Même ses plus jeunes collègues s'inquiètent. "Je vais perdre mon boulot à l'expiration de la licence de ma voiture dans deux ans", anticipe Abu Taher Khan, 22 ans à peine. "Je me demande bien ce qui va se passer à l'avenir".
La mort définitive des taxis classiques à Calcutta ?
Riche de plus de 18.000 véhicules avant la pandémie de Covid, leur flotte a déjà fondu comme neige au soleil pour tomber à 3.000 à peine.
Mais Lalit Mondal refuse d'y croire. "Ça va nous causer des problèmes, c'est notre boulot qui est en jeu", concède ce chauffeur de 52 ans. "Mais les gens aussi vont souffrir. Ils ne pourront pas réserver assez de voitures, ni transporter de gros bagages".
L'argument n'a pas convaincu les autorités locales. Les modèles plus "verts" de taxis continueront à rouler dans Calcutta, pas les Ambassador.
Et tant pis pour les nostalgiques comme Utpal Basu.
"Ça me brise le cœur de voir la +Cité de la joie+ perdre une de ses icônes", regrette cet enseignant retraité de 75 ans. "Et personnellement, je vais avoir un mal fou à réserver un taxi avec mon téléphone".
H.Weber--VB