
-
Mondiaux de natation: le relais français en argent sur 4x100 m 4 nages
-
Pétrole: L'Opep+ achève un cycle de hausse de production
-
Mondiaux de natation: Léon Marchand remporte largement le 400 m 4 nages
-
Vidéos d'otages israéliens à Gaza: Israël sous le choc
-
Jubilé: plus d'un million de fidèles à la messe de clôture du pape
-
Les Argentins captivés par la retransmission en direct d'un robot sous-marin
-
Le Nobel de la paix, obsession de Trump
-
Comment payer le loyer ? L'autre crise provoquée par les opérations antimigrants de Trump
-
Gaza : chaos et tirs indiscriminés empêchent l'aide de parvenir aux plus vulnérables
-
En Slovénie, ces fières "deux-chevaux" qui avalent la route à pas de tortue
-
Origine florale, provenance: dans les coulisses de l'analyse des miels
-
Vidéos d'otages israéliens à Gaza: Netanyahu "consterné", s'entretient avec les familles
-
Assange parmi des dizaines de milliers de manifestants pro-palestiniens à Sydney
-
Pétrole: dernière salve de l'Opep+ attendue avant une pause
-
Un musée de Washington réfute avoir retiré des références à Trump sous pression politique
-
Athlétisme: McLaughlin-Levrone et Russell se qualifient pour les Mondiaux de Tokyo
-
Le pape accueilli en rock star par les jeunes catholiques pour une veillée de Jubilé
-
Nouveaux heurts lors de manifestations anti-migrants au Royaume-Uni
-
Jubilé: arrivée du pape en hélicoptère devant une foule en liesse à Rome
-
Cyclisme: Pauline Ferrand-Prévot assomme le Tour de France
-
F1: Charles Leclerc partira en pole position du GP de Hongrie, devant les McLaren
-
A Rome, des foules de jeunes catholiques attendent le pape avec impatience
-
A Genève, une nouvelle chance pour un traité contre la pollution plastique jusqu'au 14 août
-
Mondiaux de natation: Maxime Grousset, papillon doré
-
Washington ou Houston: où exposer l'emblématique navette spatiale américaine Discovery?
-
Natation: l'Américaine Katie Ledecky championne du monde du 800 m nage libre pour la 7e fois
-
Tennis: pas suffisamment remise, Boisson déclare forfait pour le WTA 1000 de Cincinnati
-
Mondiaux de natation: deuxième titre de la semaine pour Maxime Grousset, en or sur 100 m papillon
-
L'émissaire américain rencontre des proches d'otages à Tel-Aviv
-
La Turquie a commencé à fournir du gaz naturel azerbaïdjanais à la Syrie
-
Chassé-croisé: plus de 1.000 km de bouchons sur la route des vacances
-
Toronto/Montréal: Fils battu par Lehecka au 3e tour, plus de Français en lice
-
La capsule Crew Dragon de SpaceX arrimée à l'ISS
-
Chassé-croisé de l'été: déjà 500 km de bouchons sur les routes
-
Athlétisme: Jefferson-Wooden et Bednarek flambent sur 100 m aux sélections US
-
L'ex-président Medvedev, le tournant provocateur d'un ancien réformateur
-
Foot: Son annonce la fin d'un chapitre long d'une décennie avec Tottenham
-
Brésil: le juge chargé du procès Bolsonaro tient tête à Washington
-
A Rome, un million de jeunes catholiques attendus pour une veillée XXL avec le pape
-
Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires "incendiaires" de Moscou
-
Effondrement d'une mine au Chili: les recherches s'intensifient pour sauver cinq mineurs
-
Trump renvoie la cheffe des statistiques après de mauvais chiffres de l'emploi
-
Athlétisme: Zézé champion de France du 100 m, Schrub et Gressier à la bataille sur 5.000 m
-
USA: Tesla condamné à payer 242 millions de dollars pour un accident mortel lié à la conduite autonome
-
Wall Street clôture en berne, minée par l'emploi américain
-
Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires "provocateurs" de Moscou
-
Trump veut limoger la responsable des statistiques de l'emploi après de mauvais chiffres
-
Colombie: l'ex-président Uribe condamné à 12 ans d'assignation à résidence
-
Bosnie: Dodik condamné à la prison en appel rejette le verdict
-
Tour de France: le phénomène Squiban récidive à Chambéry

Le monde arrache un accord pour réformer le financement de la sauvegarde de la nature
Quatre mois après un échec retentissant en Colombie, le monde a évité un nouveau fiasco pour le multilatéralisme environnemental en adoptant jeudi soir à Rome un compromis de dernière minute sur le financement de la sauvegarde de la nature.
Au troisième et dernier jour des prolongations de la COP16 des Nations unies sur la biodiversité, pays riches et monde en développement se sont résignés à des concessions mutuelles pour adopter un plan de travail sur cinq ans, censé débloquer les milliards nécessaires pour stopper la destruction de la nature et mieux distribuer l'argent aux pays en développement.
- Longs applaudissements -
De longs applaudissements des délégués de quelque 150 pays, soulagés et épuisés, ont accueilli le coup de marteau de Susana Muhamad, la ministre colombienne de l'Environnement, qui a présidé cette tortueuse 16e conférence de la Convention sur la diversité biologique (CBD).
"Nous avons accompli l'adoption du premier plan mondial pour financer la conservation de la vie sur Terre", a-t-elle déclaré triomphalement sur X.
"Nous croyons au multilatéralisme", "nous l'avons montré par beaucoup de sacrifices" en "pensant aux générations futures", a abondé Ousseynou Kassé, négociateur en chef du Sénégal, au nom du groupe Afrique.
Cet accord permet, selon Susana Muhamad, "d'écraser un peu le fantôme de Cali": la plus grande COP sur la biodiversité, avec 23.000 participants au bord de la jungle colombienne, s'était terminée sans accord financier le 2 novembre, après une nuit blanche de disputes.
Ce succès, arraché de haute lutte au siège romain de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), offre un répit à la coopération internationale sur l'environnement, mise à mal par l'enlisement des négociations sur la pollution plastique, l'échec de celles sur la désertification ou les tensions Nord-Sud sur la finance climatique.
Le contexte des négociations était aussi alourdi par les tensions douanières, les crises budgétaires de pays donateurs comme la France et l'Allemagne, le poids de la dette des pays pauvres et le gel de l'aide américaine au développement par Donald Trump.
- Vérifier les efforts -
Riches nations et pays en développement se sont déjà mis d'accord sur l'urgence de remédier à la déforestation, la surexploitation des ressources et les pollutions qui mettent en péril l'alimentation, la santé, la régulation du climat, et menacent d'extinction un million d'espèces.
Par l'accord de Kunming-Montréal de 2022, ils se sont engagés à stopper la destruction de la nature d'ici 2030, en remplissant 23 objectifs ambitieux. Le plus emblématique vise à placer 30% des terres et mers dans des aires protégées (contre respectivement 17% et 8% actuellement, selon l'ONU).
Jeudi, les pays ont aussi adopté des règles et indicateurs fiables, censés vérifier d'ici la COP17, prévue en 2026 en Arménie, si les pays consentent les efforts prévus. "Nous avons donné des bras, des jambes et des muscles" à cette feuille de route, s'est félicitée Susana Muhamad.
Rester à financer la tâche: l'objectif est de porter à 200 milliards de dollars par an d'ici 2030 les dépenses mondiales de protection de la nature, dont 30 milliards fournis par les nations développées aux pays pauvres (contre environ 15 milliards en 2022).
Or la manière de lever ces milliards, puis de les distribuer, divise.
L'accord de la COP16 renvoie à celle de 2028 le soin de décider s'il faut créer un nouveau fonds placé sous l'autorité de la CBD, comme le réclament avec force les pays africains. Ou si les instruments existants, comme le Fonds mondial pour l'Environnement (GEF en anglais), peuvent être réformés pour être plus accessibles et équitables pour les pays en développement.
L'accord est "historique", pavant le chemin vers le mécanisme financier que nous attendons depuis plus de 30 ans", s'est réjouie la négociatrice brésilienne Maria Angelica Ikeda, personnage clé des tractations.
Les pays riches -- menés par l'Union européenne, le Japon et le Canada en l'absence des États-Unis, non-signataires de la Convention - sont hostiles à la multiplication des fonds, craignant une fragmention de l'aide au développement.
Avec ce cadre financier, "nous avons le plat, maintenant nous pouvons rechercher la nourriture", s'est même félicité Daniel Mukubi, représentant habituellement inflexible de la République démocratique du Congo.
"Ni d'un côté ni de l'autre côté, on n'a dû sacrifier des positions", a estimé auprès de l'AFP le négociateur européen Hugo-Maria Schally, convaincu que l'accord offre "un processus ouvert et équitable", avec "plus de confiance mutuelle".
Malgré l'échec sur la finance, le sommet de Cali avait enregistré quelques décisions notables: l'une permettant une participation plus active des peuples autochtones au processus, l'autre créant un "Fonds Cali", destiné à distribuer une petite part des immenses bénéfices réalisés par des entreprises des pays riches grâces aux plantes ou aux animaux prélevées dans le monde en développement.
B.Wyler--VB