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L'Equateur vote pour élire son président, dans un contexte de violence inédit
Les Equatoriens ont commencé à voter dimanche pour choisir entre le président sortant Daniel Noboa et sa rivale de gauche Luisa Gonzalez lors du second tour de la présidentielle, dans un pays miné par la violence liée au trafic de drogue.
Les électeurs affluaient dans la matinée vers les bureaux de vote, gardés par militaires et policiers, pour un scrutin qui s'annonce très disputé.
"Lors de cette élection (...) soit nous nous libérons soit nous sombrons", estime Elena Betancourt, une retraitée de 73 ans, interrogée par l'AFP à Quito.
Luisa Gonzalez, avocate de 47 ans et dauphine de l'ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur, aspire à devenir la première femme à diriger le pays. Daniel Noboa, entrepreneur millionnaire de 37 ans, espère gouverner quatre ans de plus, après avoir gagné par surprise les élections anticipées d'octobre 2023 convoquées par son prédécesseur Guillermo Lasso.
Le scrutin, qui a débuté à 07H00 locales pour les 13,7 millions d'électeurs concernés par le vote obligatoire, doit prendre fin à 17H00 locales (22H00 GMT).
Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d'habitants a connu une transformation brutale.
Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l'Equateur un lieu clé de transit et de stockage de la drogue.
Les gangs rivaux y ont fleuri, faisant exploser le taux d'homicides. Le début d'année 2025 est le plus sanglant depuis l'existence de statistiques à ce sujet: une personne est assassinée chaque heure dans le pays.
Jadis considéré comme un havre de paix dans une région troublée, "l'Equateur est devenu le pays le plus violent d'Amérique du Sud", relève Christophe Ventura, spécialiste de l'Amérique latine à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).
-Accusations de fraude-
Après un premier tour où moins de 17.000 voix séparaient les deux candidats, Daniel Noboa a immédiatement dénoncé de "nombreuses irrégularités", des soupçons rejetés par les observateurs internationaux présents sur place.
Luisa Gonzalez a pour sa part accusé le gouvernement "d'actions désespérées" visant à manipuler les procès-verbaux de l'élection.
"Nous devons rejeter fermement le discours sur la fraude, les accusations sans preuve non seulement nuisent à cette institution, mais minent également la confiance envers la démocratie elle-même", a averti dimanche la présidente du Conseil national électoral, Diana Atamaintl.
Si le résultat est serré, celui qui l'emportera aura des problèmes de "légitimité" et de gouvernabilité avec "la moitié du pays contre lui", souligne le politologue Simon Pachano.
"Lundi, le pays va se réveiller divisé", prédit Marcelo Salgado, 61 ans, gérant de café.
"L'époque de (Rafel) Correa est celle où (...) nous avons tous eu de meilleurs revenus, davantage de stabilité, et une meilleure répartition en général", estime-t-il.
Dans la station balnéaire d'Olon, sur la côte pacifique, un imposant déploiement des forces de l'ordre a accueilli Daniel Noboa. A la sortie du bureau de vote, installé dans une école, pas un mot pour la presse, pas une poignée de main pour les sympathisants. Juste un sourire et un bras levé avant de remonter dans son véhicule, toujours sous haute protection.
Alejandro Achig, autrefois enseignant dans cette école, le soutient. Daniel Noboa "va nous sortir de la crise actuelle (...), dans le peu de temps où il a été président, personne n'a affronté le trafic de drogue et la corruption comme il l'a fait", affirme le retraité.
Gisela Chancay, serveuse de 22 ans, veut aussi reconduire le président sortant jusqu'en 2029, jugant qu'il n'a pas eu assez de temps pour "montrer comment il pouvait améliorer l'Équateur".
- Deux visions-
héritier d'un magnat de la banane, Daniel Noboa incarne l'élite politique équatorienne issue du monde de l'entreprise, promeut les concessions privées dans des secteurs stratégiques et des accords de libre-échange.
Luisa Gonzalez vante des dépenses accrues dans les infrastructures et services publics dans un pays en récession, endetté, frappé par la pauvreté.
M. Noboa exploite sur les réseaux sociaux son image de jeune dirigeant tenant d'une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l'envoi de militaires dans les rues et dans les prisons, une politique sécuritaire dénoncée par des organisations de défense des droits humains.
Mme Gonzalez promet également la sécurité, mais un plus grand respect des droits humains. Elle s'affiche comme une femme simple, mère célibataire qui s'est faite toute seule, une sportive amatrice de tatouages.
"Aujourd'hui, l'Équateur réécrit l'histoire (...) la patrie renaît", a déclaré celle qui s'était inclinée face à Daniel Noboa au second tour de la présidentielle anticipée de 2023.
E.Gasser--VB