
-
Washington promet une prime de 50 millions de dollars pour l'arrestation du président vénézuélien Maduro
-
Tennis: la sensation Mboko triomphe à Montréal, Osaka s'effondre
-
Trump toujours prêt à voir Poutine même s'il refuse de rencontrer Zelensky
-
Trump met un pied à la Fed en nommant gouverneur un de ses conseillers
-
Le flegme de Wall Street à l'égard des droits de douane américains s'estompe
-
Les Américains mangent moins d'aliments ultratransformés qu'avant, mais cela reste trop
-
Loi Duplomb: le Conseil constitutionnel censure la réintroduction du pesticide acétamipride
-
Municipales: le Conseil constitutionnel valide le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille
-
Dans l'Aude, les pompiers peinent à fixer l'incendie d'une ampleur exceptionnelle
-
Loi Duplomb: le Conseil constitutionnel censure la réintroduction d'un pesticide interdit
-
Négociations plastique: les écologistes dénoncent la présence croissante de lobbyistes du pétrole
-
Netanyahu veut "prendre" Gaza mais "pas la gouverner"
-
La Bourse de Paris termine dans le vert malgré les droits de douane américains
-
Une rencontre Trump-Poutine prévue pour "dans les prochains jours", selon le Kremlin
-
Les négociations se poursuivent après l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains
-
Les Bourses européennes terminent majoritairement en hausse
-
Aéroport Paris-Roissy: moins de stress pour les correspondances courtes
-
A Gaza, un petit carré de terre "pour survivre un jour de plus"
-
Début d'une nouvelle vague de chaleur en France, onze départements en vigilance orange vendredi
-
Ballon d'Or: neuf joueurs du PSG dont Dembélé dans la liste des 30 nommés
-
Netanyahu décide des suites de la guerre à Gaza, le chef de l'armée droit dans ses bottes
-
Wall Street écarte les craintes commerciales liées aux droits de douane
-
Retraitée, étudiante: parmi les Britanniques arrêtés pour leur soutien à Palestine Action
-
À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le désespoir des vignerons sinistrés par le feu
-
Journée décisive dans l'Aude pour combattre l'incendie d'une ampleur inédite
-
Feux de forêt: des capteurs reliés par satellite testés au pont du Gard
-
Londres annonce avoir arrêté les premiers migrants sous le coup du traité franco-britannique
-
Israël: une flottille au large de Gaza pour demander la libération des otages
-
"Dialogue de sourds" aux négociations plastiques de Genève
-
Se loger à Kaboul, mission quasi impossible
-
Peinture rouge et tags hostiles sur les locaux de la compagnie israélienne El Al à Paris
-
En Ukraine, les fossoyeurs ploient sous le poids des morts mais ne rompent pas
-
Stériliser plutôt que tuer: le Maroc sous pression pour protéger les chiens errants
-
Prêt-à-porter: Naf Naf repris partiellement par Groupe Beaumanoir (décision du tribunal)
-
Ligue 1: Medina, Balerdi, Rulli, l'OM c'est l'Argentine
-
La Bourse de Paris en petite hausse en dépit de l'entrée en vigueur des droits de douane US
-
"Créer du lien": un artiste japonais noue les espaces et les corps avec des cordes
-
"Maximiser son sommeil": des influenceurs nous font rêver
-
Tennis: la sensation Victoria Mboko en finale à Montréal contre Osaka
-
Tennis: Khachanov sort Zverev, affrontera Shelton en finale à Toronto
-
Océans: des scientifiques mettent en évidence l'efficacité de très grandes aire protégées
-
Puces taxées à 100%: l'Asie sous pression pour investir aux Etats-Unis
-
Le gouvernement réfléchit à un doublement des franchises médicales unitaires
-
Les physalies, très urticantes, s'invitent sur les plages du Sud Ouest
-
Les orchidées de Taïwan face au couperet douanier de Trump
-
Le sud de la France toujours sur le qui-vive face au plus gros incendie de l'été
-
Fortes chaleurs: la vigilance orange mise en place vendredi dans cinq départements
-
Dans les appartements parisiens, le dilemme de la clim échauffe les esprits
-
Avant la décision du tribunal jeudi, les magasins Naf Naf se préparent déjà à fermer
-
Chine: le commerce extérieur solide en juillet, déjouant les prévisions

En Afrique du Sud, des kilomètres de boue et des disparus après les inondations
Ils ont cherché sans relâche, retourné la boue pendant des heures, en vain. Les 10 membres de la famille de Mluleki Hlophe, disparus dans les inondations qui ont frappé l'Afrique du Sud depuis cinq jours, n'ont pas été retrouvés par les secours.
"Je ne peux pas y croire. Ma fille, ma sœur, mes petites sœurs, mes neveux", lâche l'homme de 32 ans. Il garde les yeux rivés sur un tas de boue. Il ne reste rien de la maison, en bordure d'une rivière à KwaNdengezi, un township dans la banlieue de Durban.
Un glissement de terrain a tout emporté lundi. Après cinq jours de catastrophe, les espoirs sont minces. Le travail des secouristes ne consiste désormais le plus souvent qu'à retrouver des corps, ont-ils expliqué à l'AFP.
Près de 400 personnes sont mortes dans les intempéries qui ont démarré le week-end dernier. La plupart, dans la région de la ville portuaire de Durban, dans le KwaZulu-Natal (est). La pire catastrophe jamais vue dans le pays.
Un officier spécialisé l'a prévenu que le sol sablonneux rendrait plus difficile pour les chiens de tracer une odeur. Qu'importe. Mluleki Hlophe a fouillé la boue de ses propres mains.
En bottes ou pieds nus, d'autres hommes du quartier ont aidé les équipes de secours de la police arrivées à l'aube avec des chiens.
- "Pas de Dieu" -
Seul le corps de la mère de Mluleki Hlophe a été retrouvé. Dans la rivière. Selon les secours, vu le sens de l'eau et de la coulée de boue, les corps ont sans doute été emportés dans la crue du cours d'eau.
"Il n'y a pas de Dieu. Sinon pourquoi nous infligerait-il autant de peine?" interroge Mesuli Shandu, 20 ans, une proche de la famille.
Pendant quatre heures, les secours ont ratissé la plaine inondable. Des plongeurs ont exploré l'eau boueuse de la rivière. Rien.
Ils ont dû repartir. Les appels se multiplient. D'autres familles, d'autres victimes, plus de boue.
Et la météo n'annonce rien de bon. De nouvelles pluies sont prévues pendant le week-end. Toute nouvelle inondation ou glissement de terrain anéantiraient leurs efforts.
Alors qu'ils remballent, des voisins les interpellent. Ils les supplient de chercher encore, laisser une autre chance aux chiens de retrouver un parent, un proche.
"La police locale ne répond pas ou on nous dit qu'on ne peut pas nous aider, que trop de gens sont perdus. C'est triste, triste", se désespère Sinenhlanhla Menela, 30 ans. Elle cherche sa sœur, 26 ans. Et son neveu, 2 ans.
"Nous faisons du mieux que nous pouvons, avec les moyens que nous avons", explique Travis Trower, qui dirige l'organisation bénévole de secours, Rescue South Africa.
"Les dégâts sont si vastes", dit-il en assurant qu'ils poursuivront coûte que coûte leurs efforts. "Je ne sais pas si on peut jamais être prêt à faire face à ce genre de catastrophe", avoue ce secouriste qui a 20 ans de métier.
"Il faut que nous sachions si quelqu'un est enterré ici. Pour passer à autre chose, accepter. C'est difficile ça", dit Mesuli Shandu. Sur le flanc de cette colline dévastée, elle lutte contre les larmes.
B.Shevchenko--BTB