
-
Au Canada, d'inquiétants feux de forêts se rapprochent de deux villes
-
Pollution plastique: en Asie, une marée sans fin
-
La Bourse de Paris soutenue par un environnement économique jugé plus clair
-
PMU: l'Etat fait le pari du changement de statut et de gouvernance
-
WNBA: "Je dois m'ajuster à mon rôle" de remplaçante, dit Johannès à l'AFP
-
Supercoupe d'Europe: une reprise très particulière pour Paris, en plein psychodrame Donnarumma
-
Wall Street poursuit son ascension après l'inflation américaine
-
Nouvelle-Calédonie: le FLNKS rejette l'accord de Bougival, Valls regrette un choix "incompréhensible"
-
Trump et Poutine en Alaska, rencontre déjà historique
-
Ukraine : l'armée russe accélère au moment où Zelensky s'adresse à Trump
-
La Grattachecca, le dessert glacé des Romains quand le soleil brûle
-
Ukraine: avancée de l'armée russe au moment où Zelensky s'adresse à Trump
-
Une partie de l'Europe toujours en proie aux incendies
-
L'armée israélienne approuve le plan pour la prise de la ville de Gaza
-
Fromages rappelés: un "lien possible" avec 21 cas de listériose dont 2 décès, selon le gouvernement
-
Le traité sur le plastique "au bord de la falaise"
-
Le Népal supprime les droits d'ascension pour 97 sommets montagneux
-
Les touristes du Golfe à l'assaut d'une ville de montagne polonaise
-
Zelensky appelle à contrer toute "tromperie" russe
-
La fusée Ariane 6 signe un nouveau tir gagnant pour la météo et le climat mondiaux
-
Méduses à la centrale nucléaire de Gravelines: un premier réacteur a redémarré (EDF)
-
L'avion solaire SolarStratos revendique une altitude record et se rapproche des 10.000 mètres
-
L'armée israélienne a "approuvé" le nouveau plan des opérations pour Gaza
-
Taïwan: un disparu et 33 blessés lors du passage du typhon Podul
-
Au Burkina, les violences jihadistes bouleversent la production de coton
-
La Bourse de Paris en hausse après l'inflation américaine
-
Le typhon Podul touche Taïwan
-
Berlin, Londres et Paris prêts à réimposer des sanctions contre l'Iran
-
Les canicules sont-elles plus dangereuses quand elles durent ?
-
Australie: découverte d'une baleine préhistorique
-
A Cergy-Pontoise, la gendarmerie traque les incendies criminels grâce à la science
-
Bug, mauvaise conduite ou "censure": Grok peine à expliquer sa courte suspension
-
Gymnastique: La championne olympique Andrade renonce à concourir au sol pour raison de santé
-
En Bretagne, la vaccination bat son plein contre la fièvre catarrhale ovine
-
Les Catacombes de Paris, une visite fraicheur pour échapper à la canicule
-
Décollage réussi pour le lanceur européen Ariane 6 en Guyane
-
A Taïwan, un mémorial pour les prisonniers alliés rend hommage à ces "oubliés"
-
Canicule: la chaleur reste intense sur le Centre-Est
-
Nouvelle-Calédonie: le FLNKS rejette l'accord de Bougival et demande des élections en novembre
-
Ukraine: les Européens tentent de peser sur Trump avant sa rencontre avec Poutine
-
Nice, battu à Benfica, ne jouera pas la Ligue des champions
-
Wall Street s'accroche aux perspectives de baisse des taux de la Fed
-
En crise, la Bolivie s'apprête à virer à droite après 20 ans de socialisme
-
En pleine canicule, l'Europe en surchauffe lutte contre les feux
-
Athlétisme: Fred Kerley, médaillé olympique sur 100 m, suspendu provisoirement par l'antidopage (AIU)
-
Canicule: une grande partie de la France étouffe, le mercure bat des records
-
L'Egypte annonce travailler avec les médiateurs en vue d'une trêve à Gaza
-
Athlétisme: le perchiste Armand Duplantis porte son record du monde à 6,29 m
-
Foot: Jack Grealish prêté par Manchester City à Everton
-
En pleine canicule, l'Europe étouffe et se bat contre les incendies

25 ans de pouvoir chaviste au Venezuela: entre "tragédie" et "succès"
"Maintenant et pour toujours": le slogan claque sur un mur du mausolée de l'ex-président du Venezuela, Hugo Chavez, décédé en 2013. Le "chavisme" fête le 2 février ses 25 ans au pouvoir avec un bilan controversé. "Tragédie" pour les uns, "succès" pour les autres.
L'ancien charismatique chef d'Etat, figure de la gauche radicale en Amérique latine, promettait d'en finir avec la pauvreté, mais le pays est aujourd'hui plongé dans une crise qui a poussé 7 des 30 millions de Vénézuéliens à émigrer.
Une légère reprise est amorcée depuis 2022 mais le PIB s'est comprimé de 80% en dix ans. L'hyperinflation a forcé le pouvoir à dollariser l'économie.
L'appareil industriel --notamment pétrolier- est dévasté.
Jadis de 3 millions de barils/jour, la production pétrolière a chuté à 300.000 avant de remonter vers 900.000, loin de compenser le manque à gagner.
"Le chavisme a été une véritable tragédie pour le pays", assène Benigno Alarcon, politologue à l'université catholique Andres Bello (UCAB).
- Clientélisme -
"L'argent a été gaspillé dans le clientélisme. Il n'y a eu aucun investissement dans ce qui est important pour qu'un pays progresse", dit-il, accusant le chavisme d'avoir "tué la poule aux œufs d'or", en référence au géant public pétrolier PDVSA.
Mauvaise gestion avec remplacement de milliers de cadres par des "gens connaissant peu le pétrole", manque d'investissements, corruption et utilisation des ressources de l'entreprise pour la dépense publique ont conduit PDVSA à la ruine.
M. Alarcon ne croit pas le pouvoir qui se targue de lutter contre la pauvreté: "le Venezuela a un des taux de pauvreté les plus élevés d'Amérique latine". Selon l'enquête nationale sur les conditions de vie réalisée par l'UCAB, celui-ci a dépassé les 90% entre 2018 et 2021, pour baisser à 81,5% en 2022.
- Pays détruit socialement -
Ministre des Finances de Chavez, Rodrigo Cabezas, défend l'ancien homme fort du Venezuela mais incrimine son successeur Nicolas Maduro qui, reprenant les accusations d'"impérialisme", invoque les sanctions américaines en 2019 pour justifier la crise.
"La confrontation avec l'Amérique est le grand alibi du +madurisme+ pour justifier son immense incompétence dans la gestion de l'État, de l'économie et sa dérive terriblement autoritaire et les violations des droits de l'homme", dit-il.
"Le Venezuela, c'est le capitalisme le plus inégalitaire d'Amérique latine. Les +missions+ pour briser la pauvreté ont disparu. 12% de la population est dans une situation de malnutrition. Le succès de Chavez qui avait placé (...) la lutte contre la pauvreté au centre de la gestion publique a disparu dans un pays détruit socialement", ajoute-t-il.
"Personne ne peut dire que l'économie a été détruite sous Chavez. Malgré les critiques sur les expropriations autoritaires, pendant la période 2004-2012, il y a une croissance du PIB, un salaire minimum de 350 dollars, une réduction de la pauvreté qui passe de 57% en 1999 à 27%", affirme-t-il.
Chavez représentait "l'espoir de changement", assure l'ex-ministre, rappelant qu'il avait remporté "haut la main la présidentielle de 1998 puis celles de 2006 et 2012".
M. Alarcon met lui l'accent sur les "violations de droits de l'homme qui commencent sous Chavez" avec la répression du coup raté contre lui en 2002 ou du mouvement étudiant en 2007.
La Cour pénale internationale a ouvert une enquête sur la répression de manifestations en 2017 qui a fait une centaine de morts.
Le pays est régulièrement accusé d'exécutions extrajudiciaires, tortures ou arrestations arbitraires.
Le "chavisme" a supprimé la limitation du nombre de mandats présidentiels, permettant à Chavez d'être élu trois fois et à Maduro de briguer un troisième mandat en 2024.
- Du bon côté de l'Histoire -
Tribun galvanisant les foules ou démagogue populiste usant du culte de la personnalité... 11 ans après sa mort, Chavez est partout: sur les murs, dans les discours de Maduro et autres cadres, à la télévision.
"Chavez vit chaque fois que nous voyons un enfant dans une école gratuite. Chavez vit lorsque nous allons dans un quartier (...) et que les gens ont des droits sociaux, lorsque nous avons, en tant que peuple, un sentiment de fierté patriotique. Chavez vit en chacun d'entre nous", s'enflamme Ana Sofia Cabezas, vice-présidente de la Fondation Chavez.
"Entrez dans des maisons, vous allez voir une photo du +Commandant+ sur une étagère avec des photos des êtres chers", souligne-t-elle.
"L'essentiel de l'héritage de Chavez est une question de conscience politique, la mise en place d'une nouvelle façon d'exercer le pouvoir populaire. Le peuple s'est réveillé avec Chavez pour ne plus jamais s'endormir", assure-t-elle. "Nous sommes du bon côté de l'histoire".
M.Betschart--VB