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Le pape François reçoit à l'hôpital un gâteau pour ses 12 ans de pontificat
Le pape François a reçu jeudi du personnel de l'hôpital où il se trouve toujours, sans date de sortie prévue, un gâteau avec des bougies pour ses 12 ans à la tête de l'Eglise catholique, tandis que l'incertitude persiste sur l'avenir de son pontificat.
Quand François pourra-t-il quitter l'hôpital Gemelli de Rome ? Dans quel état ? Sera-t-il capable de poursuivre sa mission ? Les interrogations se multiplient autour du souverain pontife de 88 ans après sa double pneumonie, source d'inquiétudes depuis le 14 février, même si ses médecins ont écarté tout danger immédiat.
S'il n'est plus dans un état "critique", l'évêque de Rome bénéficie toujours d'une assistance respiratoire, via des canules nasales en journée et un masque à oxygène la nuit.
Jeudi matin, le pape a poursuivi sa thérapie ainsi que la kinésithérapie motrice, avant de prier, a fait savoir le Vatican. D'après le dernier bulletin médical diffusé la veille au soir, son état de santé "reste stable" et "une radiographie du thorax a confirmé les améliorations".
- "Il faut du temps" -
Dans la soirée de jeudi, la salle de presse du Vatican a déclaré qu'il avait continué dans l'après-midi les exercices spirituels et la physiothérapie respiratoire, évoquant en outre le gâteau qui lui avait été offert.
Un nouveau bulletin médical sera rendu public vendredi soir mais il n'est pas exclu que le bulletin matinal soit supprimé prochainement, selon la même source.
"Il faut du temps pour qu'un corps de 88 ans atteint d'une double pneumonie se rétablisse, y compris en termes d'énergie et de force", a ajouté la salle de presse.
Le chef des 1,4 milliard de catholiques s'est vu remettre des centaines de dessins et messages d'enfants en provenance du monde entier ces derniers jours, a souligné le Vatican.
Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis son élection le 13 mars 2013, porte néanmoins un sérieux coup d'arrêt au rythme effréné que s'était jusqu'ici imposé le jésuite argentin en dépit des avertissements de son entourage.
Selon les médecins, il faut des semaines pour se relever d'une telle épreuve. Sans doute davantage pour François, qui s'était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans et a connu ces dernières années une multlipication des alertes de santé, dont deux opérations sous anesthésie générale et des infections respiratoires à répétition.
- "Point d'interrogation" -
"Il ne sait pas à quoi va ressembler sa vie une fois de retour au Vatican et se réserve donc sans doute la possibilité de renoncer à sa charge s'il n'y arrivait plus", ajoute-t-il.
La récente convocation d'un consistoire (réunion de cardinaux), le format choisi par son prédécesseur Benoît XVI pour annoncer à la stupeur générale sa renonciation à ses fonctions, a ravivé les conjectures sur un possible geste identique de la part de François. Mais aucune date n'a été fixée et il a pris ses distances avec cette hypothèse ces dernières années, jugeant qu'elle ne devait pas devenir "une mode".
Pendant son absence, François, qui n'est plus apparu en public depuis le 14 février, a délégué des messes à de hauts responsables du Saint-Siège tout en maintenant certaines activités comme signer des documents et recevoir ses proches collaborateurs.
Le calendrier apparaît délicat à l'approche des fêtes de Pâques, une période de l'année extrêmement chargée, et en plein Jubilé, l'"année sainte" de l'Eglise catholique avec son lot d'évènements culturels et religieux et ses quelque 30 millions de fidèles attendus.
Difficile, dans les conditions actuelles, d'imaginer le pape retrouver le même rythme qu'auparavant.
"C'est probablement la fin du pontificat tel qu'on l'a connu jusqu'ici" avec sa cadence riche d'audiences, de voyages à l'étranger et de multiples engagements, prévient Michel Kubler.
- Réformes inachevées -
Principale interrogation qui en découle : la poursuite des réformes engagées par François depuis 12 ans.
Homme de terrain et de contact, Jorge Mario Bergoglio n'a pas seulement introduit un changement de style au Vatican : ses réformes ont modifié en profondeur la vie de l'Eglise.
Remise en ordre des finances, place des laïcs et des femmes, décentralisation, ouverture aux divorcés remariés et aux fidèles LGBT+, évangélisation, lutte contre les violences sexuelles : nombre de décisions ont déjà été concrétisées dans des textes officiels.
Cette politique a valu en interne à François une opposition farouche, qui est allée crescendo ces dernières années, à l'image de la levée de boucliers provoquée par l'ouverture des bénédictions aux couples de même sexe fin 2023.
"Qu'on l'apprécie ou non, il a fait bouger les lignes mais beaucoup de choses restent encore en attente", rappelle une source vaticane sous le couvert de l'anonymat.
Dernier chantier en date, le Synode sur l'avenir de l'Eglise - une grande réunion mondiale d'évêques à laquelle le pape a associé pour la première fois des laïcs et des femmes - a voulu instaurer une horizontalité inédite, jusque dans les diocèses.
Mais la question très controversée du diaconat féminin a été laissée en suspens et les thèmes les plus sensibles ont été confiés à dix groupes de travail qui doivent rendre leurs conclusions en juin.
J.Sauter--VB