-
Top 14: les Rochelais d'Alldritt trop costauds pour le Racing 92
-
Ligue 1: Lens remonte sur le podium, Beye reste sur le banc rennais grâce à Lepaul
-
JO: Charles Coste, de Londres à la lumière
-
Eliud Kipchoge va disputer 7 marathons sur 7 continents de 2026 à 2027
-
Ligue 1: Lens se défait de Lorient et retrouve le podium
-
Ukraine: six morts dans des frappes russes, Kiev cible un port pétrolier
-
Masters WTA: Sabalenka réussit son entrée, Gauff tombe face à Pegula
-
Ophélie version pop : des fans de Taylor Swift envahissent un musée allemand
-
Battus et insultés, des rescapés racontent leur détention au Darfour
-
Sacré au Masters 1000 de Paris, Sinner reprend place sur le trône de N.1
-
Marathon de New-York: la Kényane Obiri s'impose une 2e fois en un temps record
-
Italie: l'Inter Milan retrouve les sommets, la Fiorentina en crise
-
L1: Lepaul et Rennes chassent les nuages contre Strasbourg
-
Soudan: le pape dénonce les "souffrances inacceptables" de la population
-
Tennis de table: Alexis Lebrun s'arrête avant la finale à Montpellier
-
Israël menace d'intensifier les attaques contre le Hezbollah dans le sud du Liban
-
L'Inde place sur orbite avec succès un gros satellite de télécommunications
-
Ukraine: six morts dans une attaque russe, Kiev frappe un port sur la Mer Noire
-
Tennis: Alizé Cornet nommée capitaine de l'équipe de France de Billie Jean King Cup
-
"Je ne peux pas manger": des millions d'Américains privés d'aide alimentaire à cause de la paralysie budgétaire
-
XV de France: Léo Barré remplace Joris Segonds dans les 42 pour l'Afrique du Sud
-
En Corée du Sud, des morts solitaires et tout un business derrière
-
Vol au Louvre: ce que l'on sait, après les nouvelles mises en examen
-
Dernière ligne droite dans la très suivie course à la mairie de New York
-
Pollution de l'air: à New Delhi, ces douteux tests de pluie artificielle
-
Nouvelle ruée vers l'or en Californie, face à l'envolée des cours
-
"In Waves and War", l'odyssée de vétérans traumatisés, convertis aux psychédéliques
-
Pessimistes, les Français dépensent au compte-gouttes
-
Hautes-Alpes: l'ex-station de ski de Céüze rend son site à la nature
-
Dans le marais de Brière, des chênes enfouis témoins de l'histoire du climat
-
Policiers de Bobigny mis en examen pour viols: une vidéo retrouvée sur le portable de l'un d'eux
-
Skate Canada: Malinin largement en tête après le court, Chiba titrée
-
World Series de baseball: les Dodgers réussissent le doublé au bout du suspense
-
NBA: premier succès des Pacers, Trae Young absent au moins un mois
-
Crues au Vietnam: le bilan monte à 35 morts
-
Nouvelle frappe américaine contre un bateau de narcotrafiquants présumés, trois morts
-
Trump accuse le Nigeria de "tolérer les meurtres de chrétiens" et menace le pays d'une action militaire
-
Australie: la passagère d'une croisière meurt après avoir été abandonnée sur une île
-
Dix blessés dont neuf graves dans une attaque à l'arme blanche dans un train en Angleterre
-
Argentine: une Marche des fiertés contre les politiques de Milei
-
Plusieurs blessés dans une attaque à l'arme blanche dans un train en Angleterre, deux personnes interpellées
-
Tennis de table: Alexis Lebrun en demi-finale à Montpellier
-
Top 14: Toulouse à la fête et leader, Pau dauphin, premier point pour Perpignan
-
Rugby: la Nouvelle-Zélande prend sa revanche contre l'Irlande à Chicago
-
Ligue 1: Marseille gagne à Auxerre avec le service minimum
-
Angleterre: Arsenal imperturbable, Liverpool et Chelsea se relancent
-
Rugby: Dupont à Toulouse, la prolongation du patron
-
Casse du Louvre: deux nouvelles mises en examen samedi, quatre au total
-
Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique, la justice française saisie
-
Ligue 1: Monaco, insipide, perd son invincibilité à Louis-II et tombe de haut contre le PFC
Le Népal, haut-lieu de la vague hippie des années 60-70, envisage de relancer sa "ganja"
La marijuana pourrait bientôt être légalisée au Népal, les députés envisageant un retour aux politiques libérales en matière de drogue qui ont fait du pays un haut-lieu pour hippies en quête de paradis artificiels dans les années 1960 et 1970.
Il y a un demi-siècle, des milliers de jeunes routards aux cheveux longs, pour la plupart occidentaux, se pressaient à Katmandou pour goûter aux puissantes variétés de marijuana et de haschich proposées dans les magasins agréés par le gouvernement sur "Freak Street", la "rue des Affreux" nommée ainsi en référence aux hippies.
La guerre contre la drogue que Washington a menée à travers le monde, accompagnée de pressions sur les gouvernements étrangers, ont entraîné la fermeture des officines de distribution en 1973 et l'interdiction des cultures de cannabis, obligeant les agriculteurs à détruire leurs plantations.
Mais aujourd'hui, alors que les pays occidentaux assouplissent leur propre législation sur la marijuana, le gouvernement népalais et les partisans de la réforme législative estiment qu'il est temps de cesser de criminaliser sa production, profondément enracinée dans la culture et les pratiques religieuses du pays.
- Peuple "puni" -
"Il n'est pas justifiable qu'un pays pauvre comme le nôtre doive traiter le cannabis comme une drogue", a déclaré à l'AFP le ministre népalais de la Santé, Birodh Khatiwada, qui a parrainé la première motion parlementaire népalaise prônant la fin de l'interdiction en janvier 2020.
Deux mois plus tard, un projet de loi était soumis aux députés demandant une légalisation partielle. Cependant, un changement de gouvernement a bloqué le processus.
"Notre peuple est puni (...) et la corruption augmente à cause de la contrebande, parce que nous suivons des décisions de pays développés qui eux font ce qu'ils veulent", a fait valoir M. Khatiwada.
En décembre 2020, le Népal a soutenu avec succès une campagne auprès des Nations unies visant à extraire le cannabis de sa liste des drogues les plus nocives au monde.
Le ministère de l'Intérieur du Népal a depuis lancé une étude sur les vertus médicinales et le potentiel d'exportation de la marijuana qui devrait soutenir un nouveau débat parlementaire en faveur de la levée de l'interdiction.
"C'est un médicament", assure Rajiv Kafle, un malade du VIH qui milite pour la légalisation du cannabis.
Selon lui, l'autoriser à nouveau donnerait un "coup de pouce important" à l'industrie touristique du Népal, mise K.O. par la pandémie de Covid, et profiterait aux Népalais souffrant de maladies chroniques.
Alors que la loi actuelle autorise le cannabis médical, il n'y a pas de cadre établi pour l'usage thérapeutique et le gouvernement applique toujours une interdiction générale de la consommation et du trafic.
"Tant de malades en font usage, mais ils sont obligés de le faire illégalement", regrette-t-il, "ils peuvent se faire prendre à tout moment."
- Marijuana labellisée -
Dans la pratique, il est peu probable qu'un touriste soit poursuivi pour un joint fumé dans une rue de Katmandou.
Les autorités détournent aussi le regard au moment du festival annuel en l'honneur du dieu hindou Shiva, souvent doté d'un chillum, sorte de pipe utilisée par les sadhûs pour fumer du cannabis.
Des effluves de "ganja" flottent aux abords du temple Pashupatinath à Katmandou où ces hommes saints se rassemblent pour célébrer le "cadeau" de Shiva avec les fidèles, également munis de pipes.
Mais ailleurs, les sanctions sont appliquées avec sévérité. Les trafiquants de marijuana risquent jusqu'à dix ans de prison et la police saisit et détruit des milliers de plants de cannabis à travers le pays chaque année.
L'interdiction a interrompu une longue tradition d'utilisation du cannabis, qui poussait à l'état sauvage au Népal, dans l'alimentation, pour produire des fibres et des médicaments ayurvédiques.
"L'interdiction a détruit une importante source de revenus dans cette région", rappelle à l'AFP un agriculteur du district occidental de Dang. "On a ignoré à quel point cela faisait partie de notre culture et de notre quotidien, pas seulement en tant que substance intoxicante".
Plusieurs pays occidentaux ont mis fin à leurs propres interdictions de consommation de marijuana ces dernières années, y compris dans certaines régions des États-Unis, comme la Californie où une variété originaire du Népal est vendue sous la marque "Himalayan Gold".
Pour Barry Bialek, médecin d'un centre de recherche sur le cannabis à l'Université de Katmandou, le commerce labellisé d'une marijuana népalaise pourrait se révéler très lucratif localement et "bénéficier au marché mondial".
M.Furrer--BTB