
-
Après le suspens autour de deux postes de gouverneurs, la Fed en passe de baisser ses taux
-
Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni
-
Des socialistes au RN, Lecornu reçoit ses opposants avant une grande journée d'action
-
Brésil: Bolsonaro doit passer la nuit à l'hôpital après un malaise
-
L'assassin présumé de Charlie Kirk comparaît pour la première fois, la peine de mort requise
-
Pour "un futur meilleur", des jeunes défient Trump au tribunal
-
Ligue des champions: Mbappé et le Real font craquer l'OM, match fou entre la Juve et Dortmund
-
Ligue des champions: les exploits de Rulli n'auront pas suffi à l'OM face au Real
-
Ligue des champions: Vlahovic offre à la Juventus un improbable nul contre Dortmund
-
Ligue des champions: Mbappé finit par faire plier l'OM
-
YouTube entre dans une nouvelle ère d'IA, avec un arsenal de nouveaux outils
-
Brésil: Bolsonaro admis à l'hôpital après un "malaise"
-
Wall Street en retrait avant la décision de la Fed
-
L'Allemagne, laboratoire européen des applis de santé remboursées
-
La peine de mort sera requise contre l'assassin présumé de Charlie Kirk
-
"Nous avons un accord" pour TikTok, assure Donald Trump, qui prolonge le délai avant l'interdiction
-
Qualité de l'air dans le métro à Paris: l'enquête visant la RATP classée
-
Les objets de la saga Downton Abbey s'envolent aux enchères
-
Le Pendjab, grenier à blé de l'Inde, dévasté par les inondations
-
Mort de Robert Redford, géant du cinéma et incarnation d'une Amérique progressiste
-
Le chanteur Slimane condamné à 10.000 euros d'amende pour harcèlement
-
Pérou: 1.400 touristes évacués du Machu Picchu en raison d'une manifestation
-
Equateur: état d'urgence face aux blocages routiers
-
Nestlé annonce la démission de Paul Bulcke, président du conseil d'administration
-
Afrique du Sud: audience à la Cour constitutionnelle dans une affaire visant Shell
-
La reine Camilla, souffrante, absente des funérailles de la duchesse de Kent
-
Sous le feu des critiques, le directeur du FBI, Kash Patel, se défend pied à pied devant le Sénat
-
Un fidèle de Trump et une gouverneure réprouvée par l'exécutif siègent à la Fed
-
La Bourse de Paris termine en baisse avant la Fed
-
"Nous avons un accord" pour TikTok, assure Donald Trump
-
L'assassin présumé de Charlie Kirk va être inculpé
-
Création de vidéos, édition, YouTube accélère sur l'IA
-
Alertes sur le "mal-être des éleveurs", réunis pour leur salon à Rennes
-
Trump attaque le New York Times en diffamation pour 15 milliards de dollars
-
Foot: Philippe Diallo insiste pour la création d'une Société de clubs à la place de la Ligue
-
"Un lion s'en est allé": Robert Redford, légende du cinéma américain, est mort
-
Robert Redford, l'idéal américain
-
Mondiaux d'athlétisme: insatiable Kipyegon sur 1.500 m, Tinch roi du 110 m haies
-
Faste royal XXL pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni
-
Wall Street reste prudente à l'entame de la réunion de la Fed
-
Robert Redford, légende du cinéma américain, est mort
-
Intoxications et "odeurs nauséabondes": un Burger King fermé en Franche-Comté
-
En Autriche, l'espionnage russe en toute légalité
-
Gaza: une commission mandatée par l'ONU accuse Israël de "génocide"
-
"Des enfants déchiquetés" dans la ville de Gaza, après le début de l'offensive israélienne
-
Ariane 6: moins de lancements en 2025, équilibre à trouver entre Amazon et ambitions européennes
-
Un an après, l'Europe peine à appliquer l'électrochoc prescrit par Mario Draghi
-
Ouverture du procès en appel du "violeur de Tinder" Salim Berrada
-
Sabotage Nord Stream: un juge italien ordonne l'extradition d'un Ukrainien vers l'Allemagne
-
L'influenceuse Miel Abitbol exhorte Macron à ne pas mettre la santé mentale "sous le tapis"

Pologne: ouverture du débat parlementaire sur l'accès à l'avortement
Le débat très attendu sur la libéralisation des lois sévères sur l'avortement en Pologne, un pays en majorité catholique, doit commencer jeudi au Parlement polonais, dans un contexte de division sur ce sujet, même au sein de la coalition pro-européenne au pouvoir.
La Pologne a connu un profond recul des droits des femmes pendant les huit années d'exercice du pouvoir nationaliste conservateur qui a conduit à l'interdiction quasi-totale de l'avortement, suscitant des rassemblements massifs de protestation.
A l'issue des élections législatives d'octobre, l'alliance pro-UE est arrivée au pouvoir notamment grâce aux promesses de rétablir les droits reproductifs, dont l'accès à l'avortement, qui n'est actuellement légal que si la grossesse résulte d'un viol ou d'un inceste, ou si elle menace directement la vie ou la santé de la mère.
En dépit de ces promesses électorales, les projets de textes visant à libéraliser ces lois sont restés bloqués au Parlement, provoquant la colère et la frustration de nombreuses femmes et de groupes de défense des droits.
Un premier débat de six heures doit commencer jeudi après-midi.
"Ce sont des politiciens qui nous ont retiré nos droits reproductifs, il est donc temps qu'ils nous les rendent", a déclaré à l'AFP Krystyna Kacpura, directrice de l'ONG Fédération pour les femmes et le planning familial.
La Coalition civique (centre) du Premier ministre Donald Tusk a présenté son projet de loi visant à légaliser l'avortement jusqu'à la 12e semaine de grossesse, et trois autres propositions semblables émanant de ses partenaires de coalition attendent aussi d'être débattues.
- "Mini-révolution" -
Une incertitude règne cependant quant au dénouement de ce premier débat, notamment quant au soutien, suffisant ou non, que les quatre projets peuvent obtenir pour espérer passer le premier vote prévu vendredi.
"Des projets de loi au contenu similaire avaient été discutés au Parlement à de nombreuses reprises au cours des trente dernières années (...) aucun d'entre eux n'a jamais réussi à passer en commission", a rappelé M. Kacpura.
Un feu vert vendredi serait "un changement positif et peut-être une mini-révolution", déclare-t-elle.
Le chef du gouvernement, Donald Tusk, ancien chef du Conseil européen et ennemi juré de ses prédécesseurs du parti Droit et Justice (PiS), a exprimé "l'espoir" que les députés de sa coalition permettront aux nouveaux textes de franchir le premier obstacle.
"Il y a de nombreuses indications (montrant) que ce sera le cas", a indiqué M. Tusk aux journalistes mardi.
Le résultat du vote est cependant loin d'être prévisible.
Les députés du parti paysan conservateur PSL, membre de la coalition, ont exprimé des doutes au sujet de l'assouplissement prévu, certains d'entre eux ayant annoncé qu'ils ne soutiendraient pas les projets débattus.
"Je voterai contre", a déclaré Marek Sawicki, du PSL, à la radio locale TOK FM, sans préciser combien de ses collègues suivraient son exemple.
S'ils sont nombreux à dire non, les textes risquent d'être rejetés par la chambre basse.
- Contourner le veto -
L'aide à l'avortement étant interdite en Pologne, les activistes et les médecins proposant leur aide risquent la prison.
L'an dernier, l'activiste Justyna Wydrzynska a été reconnue coupable d'avoir fourni des pilules abortives à une femme enceinte et condamnée à des travaux d'intérêt général.
Selon le dernier sondage réalisé par l'agence Opinia24, 50% des Polonais sont favorables à la libéralisation des lois sur l'avortement, tandis que 41% déclarent qu'ils ne changeraient pas les règles en vigueur.
Si le parlement vote les réformes, il faudra encore qu'elles soient promulguées par le président polonais Andrzej Duda, allié du PiS et fervent catholique.
Le mois dernier, M. Duda a opposé son veto à la législation sur la contraception d'urgence, jusqu'à présent accessible uniquement sous ordonnance, pour les filles et les femmes à compter de l'âge de quinze ans, en invoquant sa volonté de "respecter les droits constitutionnels et les normes de protection de la santé des enfants".
Le gouvernement a depuis annoncé qu'il contournerait ce veto en autorisant les pharmaciens à prescrire eux-mêmes la pilule du lendemain.
T.Egger--VB