-
La Bourse de Paris atone face aux incertitudes
-
Airbus enregistre sa plus grosse commande de l'année et intensifie ses livraisons en octobre
-
Violences policières contre Michel Zecler: la Défenseure des droits pointe des faits d'une "extrême gravité"
-
La Chine met en service son troisième porte-avions, symbole de la modernisation de sa marine
-
Caraïbes: trois morts dans une nouvelle frappe américaine contre un bateau
-
Afghanistan/Pakistan: la trêve fragile objet de discussions en Turquie
-
Chine: les exportations en baisse pour la première fois en huit mois
-
En Chine, des mini-séries créées avec l'intelligence artificielle
-
La Corée du Nord tire un missile balistique vers la mer du Japon, selon Séoul
-
Soudan: des explosions entendues près de la capitale Khartoum, selon des témoins
-
Cuba: l'inculpation d'un ex-ministre de l'Economie ravive le spectre des purges politiques
-
Pour les glaciologues, la joie de toucher le fond et ses mystères
-
"Enraciné dans la terre": un olivier millénaire défie la violence en Cisjordanie
-
Pourquoi le secteur automobile européen traverse "un ouragan force 5"?
-
Pour relancer le nucléaire, le secteur doit résoudre le casse-tête du financement
-
Le secteur aérien français dit déjà pâtir de l'alourdissement de sa fiscalité
-
NBA: Jalen Green brille pour ses débuts avec les Suns, vainqueurs des Clippers
-
Le Conseil de sécurité de l'ONU lève ses sanctions contre le président syrien
-
F1: Norris veut enfoncer le clou au Brésil
-
Tour d'Europe des stades: les Reds reverdissent, le Bayern chasse les records
-
Ligue 1: l'OL défie le PSG, Lens et l'OM en embuscade
-
Paralysie budgétaire: les Etats-Unis redoutent la pagaille dans les aéroports
-
Le typhon Kalmaegi fait cinq morts au Vietnam, après 188 aux Philippines
-
A la COP30, le front contre les énergies fossiles se réveille
-
Emmanuel Macron attendu au Mexique pour "resserrer les liens"
-
Nouveau report pour le jeux vidéo GTA VI, désormais attendu pour novembre 2026
-
Biathlon: Julia Simon, suspendue un mois ferme, pourra disputer les JO-2026
-
Ligue Europa: premier revers européen pour Lyon face au Betis Séville
-
Wall Street pique du nez, la tech en première ligne
-
Le président libanais condamne de nouvelles frappes israéliennes
-
Ligue Europa: plombé par Berke Özer, Lille s'incline à Belgrade
-
Ligue Europa: Nice, désespérant, s'effondre contre Fribourg
-
Sombre lancement pour la COP30 de Belem: les dirigeants constatent l'échec sur l'accord de Paris
-
Avec la nouvelle Twingo, Renault veut réveiller le marché des électriques "abordables"
-
Oléron: le suspect évoque des "ordres d'Allah", mais n'est pas lié à des "organisations terroristes"
-
Sommet climat: dans la touffeur amazonienne, les dirigeants tombent la cravate
-
Paris exhorte Bruxelles à "sévir" contre Shein
-
La Bourse de Paris clôture dans le rouge sous l'effet de prises de bénéfices
-
USA: abandon des poursuites pénales contre Boeing liées aux crashes du 737 MAX 8
-
Les Bourses européennes terminent en baisse, lestées par des prises de profits
-
Equipe de France: N'Golo Kanté à la rescousse
-
Argentine: procès-phare de corruption pour une Cristina Kirchner crépusculaire
-
Île d'Oléron: pas de saisine antiterroriste, le profil du suspect scruté
-
Wall Street sur ses gardes, entre valorisations records et incertitudes commerciales
-
Allemagne : Merz soutient la Commission européenne contre l’acier subventionné de Chine
-
"Cette loi joue avec nos vies": nouvelle menace sur les LGBT+ en Turquie
-
Vedette de la tech française, Doctolib sanctionnée pour des pratiques anticoncurrentielles
-
Shein: contrôle de 100% des colis issus de la plateforme à Roissy-CDG, selon Amélie de Montchalin
-
Des bijoux de plusieurs millions et une broche de Napoléon en vente à Genève
-
Liban: le Hezbollah rejette toute négociation avec Israël, affirme son droit à se défendre
Les punaises de lit, une nuisance qui touche plus d'un foyer sur dix
Les punaises de lit, réapparues depuis les années 1990, ont infesté plus d'un foyer sur dix en France ces dernières années - peu importe le niveau de revenus -, représentant un lourd fardeau sanitaire et économique, souligne un épais rapport mercredi.
Ces petits insectes de la taille d’un pépin de pomme, qui se nourrissent la nuit, principalement de sang humain, se cachent le plus souvent dans les matelas et les sommiers et sont transportées dans les vêtements et les bagages.
Après leur repas, les femelles fécondées pondent, tout au long de leur vie d'adulte, environ cinq œufs par jour dans un endroit abrité de la lumière.
Disparues de la vie quotidienne dans les années 1950, ces insectes ont fait leur grand retour depuis une trentaine d'années dans de nombreux pays développés à la faveur de modes de vie de plus en plus nomades, de consommations favorisant l'achat de seconde main et d'une résistance croissante aux insecticides.
Entre 2017 et 2022, 11% des ménages français auraient été infestés, selon un sondage Ipsos réalisé en juillet dernier pour un groupe de travail mis en place par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
Dans un rapport de près de 300 pages publié mercredi, l'Anses livre pour la première fois des données sur l'impact sanitaire mais aussi socio-économique de ces nuisibles.
Premier enseignement: contrairement à une idée reçue, la présence de punaises de lit chez soi ne traduit pas un manque de propreté. Tout le monde peut être victime d’une infestation à son domicile.
- 866 euros -
"C'est un phénomène totalement indépendant du milieu social", insiste auprès de l'AFP Karine Fiore, adjointe à la direction des sciences sociales, économiques et sociétales à l’Anses.
En revanche, le niveau de revenu est un facteur de persistance de l'infestation car la lutte peut s’avérer très coûteuse: 866 euros en moyenne par foyer, alloués à diverses mesures de lutte, au premier rang desquelles des mesures de nettoyage et des traitements.
Au-delà du coût de la lutte, les victimes ont parfois peur d'être stigmatisées, ce qui peut les empêcher d’en parler et de mettre en place des actions rapides pour éviter la dispersion des punaises, souligne l'Anses. Pour y remédier, l'Agence plaide pour la mise en place d'un mécanisme de déclaration obligatoire et l'accompagnement des particuliers par une prise en charge financière, a fortiori pour les ménages à faibles ressources.
L’Agence a calculé le coût de la lutte à l’échelle nationale pour les seuls ménages français. Il a atteint 1,4 milliard d’euros pour la période 2017-2022, soit 230 millions d’euros par an en moyenne.
Pour les bailleurs sociaux, interrogés dans le cadre du rapport, le coût s'élevait en moyenne à 74.500 euros en 2021. Les logements étudiants (Cnous et Crous) ont, eux, estimé avoir consacré 700.000 euros à cette lutte la même année.
- "Accompagner les foyers" -
Quant au coût sanitaire, il a représenté en 2019, 83 millions d’euros pour les Français, dont 79 millions d’euros associés à une baisse de la qualité de vie, aux troubles du sommeil et aux impacts sur la santé mentale, 1 million d'euro lié aux arrêts de travail et 3 millions d’euros environ au titre des soins physiques.
Si les lésions cutanées sont les manifestations les plus fréquentes consécutives aux piqûres, l'infestation par les punaises de lit peut en effet entraîner différentes conséquences psychologiques voire psychiatriques (troubles du sommeil, anxiété, sentiment de panique, etc...), souligne le rapport.
"Toute politique visant à faire cesser la prolifération de l’infestation en France, aussi coûteuse soit-elle, doit être jugée à l’aune des bénéfices qui pourront en être retirés à terme", estime l'Anses.
"Tout le monde peut être touché, il faut donc accompagner les foyers français pour se prémunir et lutter contre les punaises de lit", juge Karine Fiore.
En matière de lutte, l’Agence recommande de privilégier les méthodes non chimiques, comme le traitement par la chaleur sèche ou la congélation, et de faire appel à des professionnels de la désinsectisation en cas de persistance de l’infestation.
L.Dubois--BTB