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Pour relancer le nucléaire, le secteur doit résoudre le casse-tête du financement
Le nucléaire revient sur le devant de la scène mais qui va payer pour ces projets gigantesques, longs et risqués? Domaine régalien par excellence, l'atome doit désormais envisager de nouveaux modes de financement, y compris privés, pour accélérer.
Tombé en disgrâce après l'accident de la centrale japonaise de Fukushima en 2011, le nucléaire connaît un regain d'intérêt, porté par les besoins de décarboner l'énergie, renforcer l'indépendance énergétique et de répondre à l'explosion de la demande en électricité, dopée notamment par l'intelligence artificielle.
Selon une étude EY-Parthenon publiée mercredi, s'appuyant notamment sur les scenarios de l'Agence internationale de l'énergie, le secteur nucléaire devrait doubler sa capacité de production à environ 820 GW d'ici 2050 afin de soutenir la sortie des énergies fossiles qui réchauffent le climat.
Les investissements doivent suivre et rapidement doubler pour atteindre 159 milliards de dollars par an d'ici 2030 (pour un total de 3.600 milliards de dollars environ d'ici 2050).
Si ces investissements sensibles et risqués ont historiquement été portés par les Etats et leurs électriciens publics, EY note "un essor remarquable de l'intérêt des investisseurs privés".
"Le financement public est devenu plus contraignant en raison de la régulation des aides d'État" comme en Union européenne, "mais aussi du fait de la situation financière des États", explique Jéremie Haddad, associé chez EY.
"Nous avons besoin de partenariats public-privé", a d'ailleurs appelé le ministre français de l'Energie Roland Lescure à l'adresse du parterre de professionnels présents au salon international du nucléaire, qu'il inaugurait mardi à Paris et qui s'est terminé jeudi.
Il a insisté: "nous avons besoin d'investisseurs à long terme, de régimes de retraite, de fonds souverains, pour nous aider à construire cet avenir ensemble", rappelant qu'il est aussi ministre des Finances d'un pays très endetté "qui peine à faire passer un budget".
- Des politiques stables -
Le ministre faisait référence aux projets de mini-réacteurs - au nombre de dix, suivis par l'autorité de sûreté - qui embarquent déjà des fonds publics et des capitaux privés - dont les plus avancés ont besoin de nouveaux soutiens pour passer au prototype.
En revanche, en France, le programme de construction d'au moins 6 réacteurs EPR2 est parti pour rester dans le giron étatique. Au côté des financements d'EDF, entreprise publique à 100%, l'Etat lui accordera un prêt à taux zéro durant la phrase de construction, qui couvrira un peu plus de 55% du coût.
Sur les modalités de financement, les acteurs scrutent avec intérêt le projet au Royaume-Uni de deux réacteurs à Sizewell C développés par EDF, qui repose sur un modèle innovant de partage du financement et des risques entre EDF, des investisseurs privés, l'Etat britannique.
L'avantage: il offre aux investisseurs un revenu stable dès le début du projet grâce à une contribution à hauteur d'une livre par mois intégrée à la facture des consommateurs.
Déployer davantage de capitaux privés nécessitera de surmonter plusieurs défis. Dans les grands réacteurs, la filière qui traîne la réputation de dérapages de coûts et de calendriers à rallonge doit prouver qu'elle est capable de livrer ses "chantiers à temps et dans les budgets".
Les marchés ont aussi besoin "de politiques gouvernementales stables" sur les 15 prochaines années, explique Jasbir Sidhu, associé gérant de Nuclear capital LPP.
"On a aussi besoin des effets de série pour répliquer les modèles de réacteurs ailleurs et ainsi réduire leur coût", explique à l'AFP Issam Taleb, associé chez EY-Parthenon.
A côté des financeurs privés, les institutions financières internationales commencent aussi à changer "leur attitude envers le nucléaire", note le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi.
Cette année, l'agence a signé avec la Banque mondiale un accord "levant une interdiction de plusieurs décennies" sur le financement du nucléaire, mis à l'index en raison des oppositions à cette énergie controversée.
Interrogé mardi par l'AFP pendant le salon, M. Grossi évoque "des négociations" avec les banques asiatique et africaine de développement, la banque islamique de développement, la banque interaméricaine et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.
O.Schlaepfer--VB