
-
Les Français favorables à l'organisation d'un referendum, proposée par Bayrou, selon un sondage
-
Espagne: le Clasico de la dernière chance pour Mbappé et le Real Madrid
-
Play-offs NBA: Boston rebondit à New York, Minnesota prend la main
-
MMA: la Française Manon Fiorot échoue dans sa quête d'une première ceinture UFC
-
Pérou : des milliers de fidèles rendent hommage à Léon XIV lors d'une messe à Chiclayo
-
Les Français favorables à l'organisation d'un referendum, proposée par Bayrou (sondage)
-
SNCF: un trafic presque normal attendu dimanche
-
Les Albanais votent pour des législatives test sur le chemin de l'UE
-
Nucléaire: nouveau cycle de pourparlers irano-américains à Oman
-
Poutine propose des négociations directes avec l'Ukraine mais ignore l'appel au cessez-le-feu
-
Trump optimiste avant la reprise des pourparlers avec la Chine
-
Le pape Léon XIV récite sa première prière dominicale à Saint-Pierre
-
L1: Gouiri et Greenwood envoient Marseille en C1 au Havre
-
L1: Greenwood envoie Marseille en C1 au Havre
-
Ligue 1: Monaco bat Lyon et se qualifie pour la Ligue des champions
-
L1: Saint-Étienne reste en vie en gagnant à Reims
-
L1: Brest plombe Lille dans la course à la Ligue des champions
-
L1: Nice freiné par Rennes dans la course à la Ligue des Champions
-
Top 14: Paris coule, Castres se recueille, la Rochelle se replace, Toulouse en demie
-
L1: un PSG bis s'impose tranquillement à Montpellier
-
Tennis: Sinner remporte à Rome son premier match après sa suspension
-
Angleterre: City s'enlise à Southampton, Brentford et Brighton croient en l'Europe
-
Vu des rangs ukrainiens, la trêve de Poutine n'a pas enrayé la guerre
-
Question sociale, choix du nom Léon... le pape esquisse sa ligne
-
MotoGP: Quartararo enflamme Le Mans, Marquez intouchable en sprint
-
Tour d'Italie: la deuxième étape pour Tarling, le rose pour Roglic
-
A Jakarta, des "hommes d'argent" qui en voient rarement la couleur
-
Un pompier grièvement blessé lors d'un rodéo urbain en Haute-Savoie
-
TF1: 4,7 millions de téléspectateurs pour le dernier JT de Jacques Legros
-
Dans la gare de Jammu, des centaines d'Indiens en fuite
-
WTA 1000 de Rome: Swiatek à terre dès le 3e tour
-
Tour d'Espagne féminin: Vollering offre son premier grand Tour à FDJ-Suez
-
Un pompier renversé par une voiture lors d'un rodéo urbain en Haute-Savoie
-
Nuage toxique de chlore en Espagne: levée du confinement de 150.000 personnes
-
Soudan: 33 morts dans des attaques imputées aux paramilitaires, selon les secours
-
L'Ukraine et ses alliés proposent à la Russie un cessez-le-feu de 30 jours
-
MotoGP: Quartararo enflamme Le Mans en décrochant la pole position
-
Un important rodéo urbain stoppé après une intervention policière à Bordeaux
-
La reine Margrethe du Danemark quitte l'hôpital
-
En Inde, Poonch pleure la mort de ses jumeaux sous les obus pakistanais
-
L'iboga, plante sacrée au Gabon et remède ancestral convoité
-
Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour réclamer un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie
-
Missiles contre drones, l'escalade militaire continue entre l'Inde et le Pakistan
-
Chine et Etats-Unis : des négociations commerciales pour calmer le jeu
-
Klapisch, cinéaste générationnel enfin programmé à Cannes, va "kiffer!"
-
Frontaliers, vos papiers : nouvelles règles, vieux souvenirs à l'entrée en Allemagne
-
Top 14: duel à distance entre Toulon et l'UBB, émotion attendue après la mort de Raisuqe
-
MMA: Manon Fiorot aux portes de la gloire
-
Ligue 1: Paris a déjà la tête à Munich
-
Ligue 1: premier multiplex intégral samedi, suspense pour l'Europe

A Siversk dans l'est de l'Ukraine, une médecin toujours au service de ses malades
Alla Troubatcheva, qui exerce comme médecin depuis quarante ans dans l'est de l'Ukraine, s'est obstinée à rester dans la ville industrielle de Siversk dévastée par les bombardements, les malades continuant à affluer dans son petit cabinet.
L'hôpital où elle travaillait, dans cette ville qui comptait 10.000 habitants, a été bombardé et réduit en ruines par les forces russes.
L'un de ses collègues, tué par un tir d'artillerie, est inhumé à l'extérieur. Le personnel hospitalier et les patients ont fui les lieux depuis longtemps.
Lorsque les missiles ont anéanti les arbres et les maisons situés près de son domicile, elle a été sur le point de partir.
Mais "les gens disent qu'ils ont besoin de moi", confie-t-elle à l'AFP. "Je suis la seule à être restée, le médecin de famille, une femme à tout faire", poursuit-elle.
L'exode des patients hospitalisés, le bombardement de l'hôpital et un nouveau système de triage géré par l'armée et destiné aux soldats blessés ont bouleversé la pratique médicale.
Les malades affluent jour et nuit dans le cabinet de la docteure, le lundi étant le jour le plus chargé.
- "Il serait mort" -
"Maux de tête, maux de gorge, hypertension artérielle, stress, insomnie, vous avez de tout", raconte-t-elle à l'AFP.
L'année dernière, l'un des 200 patients, dont elle note le suivi sur un cahier d'écolier, s'est retrouvé avec une trachée bloquée.
"Je ne veux pas trop m'auto-congratuler mais si je n'avais pas été là, il serait mort", reconnaît-elle.
"Nous avons toujours besoin de la médecine, surtout en période de guerre".
Les bruits sourds des bombardements au loin résonnent de concert avec les chants des oiseaux dans son jardin. Un morceau de missile, recouvert de fleurs printanières, se dresse fiché dans la terre sous un arbre fruitier.
Selon les autorités ukrainiennes, au moins 106 soignants ont été tués et plus de 540 établissements de soins détruits ou endommagés par les forces russes.
Le confrère de Mme Troubatcheva, le seul qui avec elle était resté à Siversk, fait partie de cette liste. L'hôpital où elle travaillait a été détruit.
Plusieurs tombes ont été récemment creusées sous le toit effondré de l'établissement abandonné, dont la capacité d'accueil était de 250 patients.
Les débris de verre et de briques jonchent le sol de l'hôpital et la poussière s'accumule dans les salles d'opération.
- "Personne ne part" -
A présent, 25 Ukrainiens âgés déplacés à la suite de l'avancée des troupes russes vivent dans les sous-sols pour se protéger des frappes.
Le président Volodymyr Zelensky avait ordonné aux civils de la région de partir en juillet dernier mais l'hôpital a tenu pendant encore six mois.
"Tous les patients alités qui avaient des traumatismes ou qui ne pouvaient pas marcher ont été évacués", raconte Elena, une infirmière de 51 ans restée à l'hôpital où elle distribue des médicaments à ceux qui s'y présentent.
"Il y a des bombardements tous les jours. Les immeubles ont été détruits il y a longtemps", souligne-t-elle.
Alla Troubatcheva a pu sauver du matériel du laboratoire de l'hôpital bombardé et dispose d'un stock suffisant dans son petit cabinet, en plus de l'aide humanitaire.
Dans le même temps, circulant sur les routes défoncées par le passage des chars de combat dans la région de Donetsk, des ambulances se portent au secours des soldats blessés dans les tranchées.
Car, parallèlement au système hospitalier civil, l'armée a ses propres installations médicales, explique la docteure, qui se dit cependant prête à recevoir un soldat et à lui donner un antidouleur en cas de maux de tête.
Quel conseil donne-t-elle à ceux qui sont submergés par le stress ? "Partez ! Si les gens disent qu'ils ne peuvent pas dormir ou qu'ils se sentent mal, je leur dis de partir", dit-elle, déplorant que beaucoup ignorent ce conseil.
"Les gens sont attachés à leur lieu de vie. C'est effrayant mais personne ne part", constate-t-elle.
L.Dubois--BTB