
-
"The Voice of Hind Rajab": le choc annoncé de la Mostra de Venise
-
US Open: Alcaraz plane vers les demi-finales, Sabalenka qualifiée sur forfait
-
Un autre procès climatique: une île indonésienne contre le cimentier Holcim
-
Kim, Poutine et Xi assistent ensemble à un défilé en forme de défi à l'Occident
-
L'UE met l'accord avec le Mercosur sur la table, suspense à Paris
-
Disparition d'Estelle Mouzin: décision attendue sur l'éventuelle responsabilité de l'Etat
-
Marco Rubio au Mexique pour faire entendre les exigences américaines
-
Kim, Poutine et Xi rassemblés à Pékin pour un défilé militaire géant
-
La rappeuse Cardi B acquittée à son procès pour agression
-
Kim et Poutine aux côtés du président chinois pour un défilé militaire géant
-
US Open: fin de parcours pour la paire Venus Williams-Leylah Fernandez
-
Google, condamné pour monopole, échappe à l'obligation de vendre Chrome
-
Une frappe américaine tue 11 "narcoterroristes" sur un bateau parti du Venezuela, affirme Trump
-
Gérard Depardieu, déjà condamné pour agressions sexuelles, risque un nouveau procès pour viols
-
Euro de basket: les Bleus, portés par Yabusele, rebondissent contre la Pologne
-
US Open: toujours intouchable, Alcaraz s'envole vers les demi-finales, Pegula aussi
-
En voulant acquérir UGC, Canal+ ambitionne de peser encore plus dans le cinéma
-
Pakistan: 25 morts en une journée, dont 14 dans un attentat-suicide contre un meeting politique baloutche
-
Wall Street termine en baisse face au brouillard commercial
-
Pakistan: 11 morts dans un attentat-suicide contre un meeting politique baloutche
-
Crash mortel de l'émission Dropped : procès requis contre la production
-
USA: des économistes, dont des prix Nobel, en soutien de la responsable de la Fed Lisa Cook
-
Cinéma: Canal+ annonce vouloir racheter UGC
-
Immobilier: la reprise est engagée mais reste fragile, selon les réseaux d'agences
-
Stéphane Bern reprend les rênes de "La carte aux trésors"
-
Un iceberg géant vieux de 39 ans fond au large de l'Antarctique
-
A Nantes, une école pour enfants "neuroatypiques", "bouée de sauvetage" pour les familles
-
Tour d'Espagne: Vine gagne encore, Vingegaard reprend le maillot rouge
-
Succédant à Anna Wintour à Vogue, Chloe Malle promet d'imposer sa patte
-
Inquiétudes sur l'avenir des manuels scolaires en Ile-de-France
-
La Bourse de Paris termine en baisse, freinée par une hausse des taux
-
Attaque au couteau à Marseille: cinq blessés dont un dans un état "critique", l'assaillant tué
-
Draguignan: 4 ans de prison pour avoir fraudé 62 millions d'euros à l'Urssaf
-
Electriciens et gaziers en grève, donnent le coup d'envoi de la rentrée sociale
-
Un an après la mort d'Alain Delon, l'un de ses fils dénonce le dernier testament de l'acteur
-
En réponse à la crise du logement, le Royaume-Uni construit de nouvelles villes
-
Brésil: à son procès, Bolsonaro accusé d'avoir voulu une "dictature"
-
Le plus jeune fils d'Alain Delon saisit la justice pour faire annuler le dernier testament de son père
-
Kim Jong Un rejoint Xi et Poutine qui célèbrent leur relation "stratégique" à Pékin
-
Wall Street ouvre en berne, plombée par le retour des incertitudes commerciales
-
La terre tremble à nouveau en Afghanistan, déjà endeuillé par l'un de ses pires séismes
-
ChatGPT va instaurer un contrôle parental, annonce OpenAI
-
Procès Bolsonaro au Brésil: la Cour suprême entre dans la phase finale
-
L'après-Bayrou dans toutes les têtes, Macron réunit les chefs du camp gouvernemental
-
Or Levy, ex-otage du Hamas en "mission" en Afrique du Sud
-
Israël intensifie ses préparatifs militaires en vue d'une nouvelle offensive sur Gaza
-
Gérard Depardieu renvoyé en procès pour viols devant la cour criminelle départementale de Paris
-
Le bilan du séisme en Afghanistan bondit à plus de 1.400 morts
-
La livre chute face au dollar après un sommet des taux d'emprunt britanniques
-
Foot: Donnarumma, le héros déchu du PSG, rebondit à Manchester City

Procès Bolsonaro au Brésil: la Cour suprême entre dans la phase finale
La Cour suprême du Brésil a débuté mardi ses débats en vue du verdict dans le procès historique de l'ex-président Jair Bolsonaro, qui risque plus de 40 ans de prison pour présumée tentative de coup d'Etat, malgré les pressions de Donald Trump.
Dans l'enceinte solennelle du tribunal de Brasilia, l'audience a été ouverte par le juge Cristiano Zanin, a constaté un journaliste de l'AFP.
Il a ensuite passé la parole au rapporteur du procès, Alexandre de Moraes, juge puissant et clivant ciblé par de lourdes sanctions financières de l'administration Trump.
"Le Brésil se trouve aujourd'hui avec une démocratie forte, des institutions indépendantes, une économie en croissance et une société civile active", a lancé le juge Moraes en préambule.
Le leader d'extrême droite Jair Bolsonaro, 70 ans, qui présida le plus grand pays d'Amérique latine de 2019 à 2022, doit être fixé sur son sort d'ici au 12 septembre, avec sept co-accusés, dont plusieurs anciens ministres et militaires haut gradés.
Comme annoncé par sa défense, l'ancien chef d'Etat ne s'est pas rendu au tribunal. Seul co-accusé aperçu dans la salle, l'ancien ministre de la Défense Sergio Nogueira a lancé à son arrivée : "Je crois en la justice".
Le parquet accuse M. Bolsonaro d'être le chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir", en dépit de sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors du scrutin de 2022.
Assigné à résidence depuis début août et inéligible jusqu'en 2030, il clame son innocence et se dit victime d'une "persécution politique", à un peu plus d'un an de l'élection présidentielle de 2026.
Son procès est au cœur d'une crise sans précédent entre le Brésil et les Etats-Unis.
Invoquant une "chasse aux sorcières" contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.
- Sécurité renforcée -
Avec ce procès dont les audiences finales doivent s'étaler sur cinq jours, c'est la première fois qu'un ancien chef de l'Etat brésilien doit répondre de telles accusations.
Un rendez-vous historique, quarante ans après la fin de la dictature militaire (1964-1985), dont les responsables n'ont jamais été traduits en justice.
A Brasilia, la sécurité a été renforcée sur l'emblématique place des Trois-Pouvoirs, où se côtoient palais présidentiel, Parlement et Cour suprême.
Agents armés et chiens renifleurs contrôlent l'entrée du tribunal, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les autorités ont annoncé "une surveillance continue avec des équipements de dernière génération, y compris des drones dotés de caméras thermiques".
C'est sur cette place que, le 8 janvier 2023, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula.
Alors aux Etats-Unis, M. Bolsonaro est accusé par le parquet d'avoir été l'instigateur des émeutes.
Le projet putschiste incluait aussi, selon l'accusation, un décret d'état de siège et un plan pour assassiner Lula, son vice-président élu Geraldo Alckmin et le juge Alexandre de Moraes.
- Amnistie -
L'audience de mardi est entrée dans le vif du sujet avec la lecture par ce magistrat d'un rapport résumant les principaux points du dossier. Le procureur prendra ensuite la parole, suivi des avocats de chacun des huit accusés.
Le juge Moraes et quatre de ses collègues voteront ensuite pour aboutir au verdict d'ici à la semaine prochaine.
L'ancien chef de l'Etat est notamment accusé de tentative de coup d'Etat et d'abolition violente de l'Etat démocratique de droit. Il risque jusqu'à 43 ans de prison.
En cas de condamnation, qu'il pourra contester en appel, il "est possible" qu'il soit envoyé aussitôt en prison, selon une source de la Cour suprême.
Si ses alliés estiment que Jair Bolsonaro est pratiquement condamné d'avance, ils misent sur l'approbation au Parlement d'une amnistie pour lui éviter la prison.
Une condamnation devrait cependant relancer la course à sa succession à droite.
Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche déjà son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la "souveraineté" brésilienne.
Il a lui-même été incarcéré en 2018-2019 pour corruption passive et blanchiment. Sa condamnation a ensuite été annulée pour vice de forme.
H.Weber--VB