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L'accord international sur les pandémies est adopté à l'OMS
Après plus de trois ans de négociations acharnées, un accord international historique sur la prévention et la lutte contre les pandémies a été adopté mardi à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Cet accord est une victoire pour la santé publique, la science et l'action multilatérale. Il nous permettra, collectivement, de mieux protéger le monde contre les futures menaces de pandémie", a déclaré le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité dans un communiqué.
"C'est un grand jour aujourd'hui (...) c'est un jour historique", a-t-il confié à l'AFP.
Le texte, adopté lors de la réunion annuelle des pays membres de l'Organisation mondiale de la santé, instaure une coordination mondiale plus précoce et plus efficace à la fois pour prévenir, détecter et répondre au risque pandémique et ce de manière plus rapide, après l'échec collectif face au Covid-19 qui a fait des millions de morts et dévasté l'économie mondiale.
Un succès après des négociations souvent difficiles et sur le fil du rasoir, dans un contexte de coupes drastiques dans le budget de l'OMS, pourtant confrontée à des crises toujours plus nombreuses.
La résolution portant sur l'accord avait été adopté en commission lundi soir par 124 voix pour et aucune voix contre. Parmi les pays qui se sont abstenus se trouvent notamment l'Iran, Israël, la Russie, l'Italie, la Slovaquie et la Pologne.
Bien que le retrait américain de l'OMS, décidé par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, ne devrait entrer en vigueur qu'en janvier prochain, les Etats-Unis s'étaient déjà désengagés des négociations ces derniers mois. Et le pays n'a pas envoyé de délégués à l'assemblée.
"La pandémie de Covid-19 a été un électrochoc. Elle nous a rappelé avec brutalité que les virus ne connaissent pas de frontières, qu'aucun pays aussi puissant soit-il ne peut affronter seul une crise sanitaire mondiale", a relevé l'ambassadrice française pour la santé mondiale, Anne-Claire Amprou, qui a co-présidé les négociations.
- Vaccins à prix abordable -
L'accord vise à garantir un accès équitable aux produits de santé en cas de pandémie. Le sujet avait été au cœur des nombreux griefs des pays les plus démunis lors de la pandémie de Covid-19, quand ils voyaient les pays riches s'accaparer les doses de vaccin et autres tests.
Les négociations ont longtemps buté sur des questions de taille, telles que la surveillance des pandémie et le partage des données sur les agents pathogènes émergents et les avantages qui en découlent, à savoir les vaccins, les tests et les traitements.
Au coeur de l'accord, un nouveau mécanisme "d'accès aux pathogènes et de partage des avantages" (PABS) doit justement permettre "un partage très rapide et systématique des informations sur l'émergence de pathogènes à potentiel pandémique", selon Mme Amprou.
Et chaque entreprise pharmaceutique qui accepte de participer au mécanisme devra, en cas de pandémie, mettre à la disposition de l'OMS "un accès rapide à un pourcentage visé de 20% de sa production en temps réel de vaccins, de traitements et de produits de diagnostic sûrs", dont un "minimum de 10%" à titre de don et le pourcentage restant "à un prix abordable".
Les détails pratiques du mécanisme - considéré comme le joyau de l'accord - doivent encore être négociés, d'ici un ou deux ans, afin que l'accord puisse être ratifié. Il faudra 60 ratifications pour que le traité entre en vigueur.
- Elon Musk -
L'accord renforce aussi la surveillance multisectorielle et l'approche "une seule santé" (humaine, animale et environnementale).
"Quand on sait que 60% des maladies émergentes sont causées par des zoonoses, donc des pathogènes qui se transmettent de l'animal à l'homme, c'est évidemment important", souligne Mme Amprou.
Il encourage aussi l'investissement dans les systèmes de santé afin que les pays disposes de ressources humaines suffisantes et d'autorités nationales de réglementation solides.
Pendant ces trois années de négociations, l'accord a été vivement combattu par ceux qui estiment qu'il va limiter la souveraineté des Etats.
En 2023, le milliardaire Elon Musk, un des membres du premier cercle de Donald Trump, avait ainsi appelé les pays à "ne pas céder leur autorité" face au projet d'accord international visant à lutter contre les pandémies.
L'OMS l'avait alors accusé de propager des "fake news".
"L'accord sur les pandémies ne va pas changer cela. L'accord va aider les pays à mieux se prémunir contre les pandémies. Il nous aidera à mieux protéger les gens, qu'ils vivent dans des pays riches ou pauvres", lui avait répondu Tedros Adhanom Ghebreyesus.
D.Bachmann--VB