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L'ex-banquier Mark Carney, l'homme des crises, atypique Premier ministre canadien
Il a dirigé deux banques centrales mais n'avait jamais été élu. Le Premier ministre canadien Mark Carney, qui a remporté les législatives lundi, a l'habitude de naviguer dans la tempête.
Avec la victoire de son parti aux législatives, il va devoir rapidement faire ses preuves face à Donald Trump.
Un défi qu'il assure pouvoir relever.
"Je suis plus utile en période de crise. Je ne suis pas très bon en temps de paix", a-t-il confié récemment, sur un ton amusé, devant une petite assemblée dans un bar de l'Ontario.
En quelques semaines, ce novice en politique de 60 ans a réussi à convaincre les Canadiens que son expertise en matière économique et financière faisait de lui l'homme de la situation pour piloter le pays plongé dans une crise inédite.
En effet, la récession menace cette nation du G7, 9e puissance économique mondiale, après l'imposition de droits de douane par Donald Trump, qui ne cesse de répéter par ailleurs que le destin du Canada est de devenir un Etat américain.
- "Rigueur" -
Né à Fort Smith, dans le Grand nord, mais élevé à Edmonton dans cet ouest canadien plutôt rural et conservateur, Mark Carney est père de quatre filles et fan de hockey. Il a étudié à Harvard et Oxford, avant de faire fortune en tant que banquier d'affaire chez Goldman Sachs, à New York, Londres, Tokyo et Toronto.
En 2008, en pleine crise financière mondiale, il est nommé gouverneur de la Banque du Canada par le Premier ministre conservateur, Stephen Harper.
Cinq ans plus tard, il est choisi par le Premier ministre britannique David Cameron pour diriger la Banque d'Angleterre, devenant le premier étranger à la tête de l'institution.
Peu après, il sera confronté aux turbulences provoquées par le vote du Brexit. Une tâche accomplie avec "conviction, rigueur et intelligence", selon le ministre britannique des Finances de l'époque, Sajid Javid.
Cela faisait des années que les rumeurs annonçaient son entrée en politique. Mais c'est seulement début janvier, après la démission de Justin Trudeau, dont il a été le conseiller économique, qu'il décide de se jeter dans l'arène.
Ayant conquis le Parti libéral début mars, il devient Premier ministre et déclenche des élections dans la foulée, affirmant qu'il a besoin d'un "mandat fort" pour faire face aux menaces de Donald Trump, qui cherche à "briser" le Canada.
- "Technocrate" -
Un véritable pari pour cet ancien gardien de hockey qui n'avait jamais mené de campagne et qui a pris les rênes d'un parti au plus bas dans les sondages, plombé par l'impopularité de Justin Trudeau en fin de mandat.
Et beaucoup d'analystes s'interrogeaient sur sa capacité à retourner la situation, alors que de nombreux Canadiens tenaient les libéraux pour responsables de la forte inflation et de la crise du logement dans le pays.
Peu charismatique, à l'opposé de l'image flamboyante de Justin Trudeau à ses débuts, il semble que c'est justement son sérieux et son CV qui ont finalement convaincu une majorité de Canadiens.
"C'est un technocrate un peu ennuyeux, qui pèse chacun de ses mots", explique Daniel Béland de l'Université McGill de Montréal. Mais aussi "un spécialiste des politiques publiques qui maîtrise très bien ses dossiers".
"Ce profil rassure et répond aux attentes des Canadiens pour gérer cette crise", ajoute Geneviève Tellier.
Son principal opposant durant la campagne, le conservateur Pierre Poilievre, l'avait cependant décrit comme un membre de "l'élite qui ne comprend pas ce que vivent les gens ordinaires", analyse Lori Turnbull, professeure à l'université Dalhousie.
Reste un sujet qui semble lui faire perdre son flegme: la question de son patrimoine. Selon Bloomberg, il disposait en décembre de stock-option pour plusieurs millions de dollars.
Et ses rares échanges tendus avec des journalistes pendant la campagne ont concerné cette fortune personnelle.
P.Keller--VB