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Une foule fervente continue d'honorer la mémoire du pape François
La ferveur populaire restait vive dimanche à Rome, au lendemain des funérailles grandioses du pape François, sur la tombe duquel de nombreux fidèles venaient se recueillir dans la basilique Sainte Marie Majeure, tandis que 200.000 personnes lui ont encore rendu hommage lors d'une messe place Saint-Pierre, avant que ne débutent les tractations sur sa succession.
"C'était très émouvant", a témoigné après avoir vu la sépulture du pape Tatiana Alva, une Péruvienne de 49 ans qui vit au Canada. "Il était une figure si importante en raison de son message, de son dévouement envers les pauvres, les abandonnés, ceux que les gouvernements négligent", ajoute-t-elle en essuyant ses larmes.
François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré - comme sept papes avant lui - lors d'une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge et l'une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d'être inhumé.
A partir de 05H00 GMT, le public a pu accéder à sa tombe, dans la nef gauche de la basilique. Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription "Franciscus" - François en latin -, est accrochée la croix du "bon pasteur", une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière.
"Nous sommes venus avec notre fils aîné pour la canonisation de Carlo Acutis, mais nous nous sommes retrouvés aux funérailles du pape. C'était très émouvant, un moment rare", a également témoigné Raphaël De Mas Latrie, un Français de 45 ans, venu en famille à Sainte Marie Majeure pour "dire un dernier adieu à François".
Beaucoup des fidèles présents samedi à ses funérailles avaient déjà prévu d'être à Rome pour la canonisation de cet adolescent décédé en 2006, reconnu pour son souci des autres et sa grande piété. La cérémonie a été reportée après le décès de François.
Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en son honneur a réuni, sous un soleil printanier, 200.000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents à Rome pour le Jubilé, année sainte de l'Eglise catholique.
"Vous venez de partout: de tous les diocèses d'Italie, d'Europe, des États-Unis, d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie, des Émirats arabes... Avec vous, le monde entier est vraiment présent!", leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, suscitant les applaudissements de la foule.
Le défunt pape "aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous pour vous saluer", a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le "témoin lumineux d'une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés".
- Conclave annoncé lundi? -
Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l'Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.
En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s'ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera "probablement" le 5 ou le 6 mai.
Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d'une cinquième "congrégation générale" - une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.
Convoqués au conclave, les 135 cardinaux électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - auront pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l'Eglise catholique.
François "était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j'espère qu'il aura l'esprit ouvert et qu'il sera conscient des défis du monde actuel", relève encore Tatiana Alva.
Pour la Péruvienne, "l'Église doit également reconnaître les dégâts qu'elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j'espère que le prochain pape poursuivra cet héritage".
Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d'Etat, a déferlé samedi à Rome pour les obsèques du "pape proche des gens, avec un cœur ouvert à tous", selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte Marie Majeure.
- Rupture ou continuité ? -
"C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération (...). Toutes les avancées qu'il a faites sur l'écologie, sur l'avenir des jeunes, l'homosexualité... Il nous a redonné espoir en l'avenir, ça faisait du bien d'avoir une nouvelle voix plus moderne dans l'Eglise", a confié samedi à l'AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.
Si François a laissé l'image d'un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s'inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.
Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.
François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l'aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.
"J'espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au cœur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont", espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.
T.Suter--VB