
-
Syrie: 22 morts dans un attentat dans une église, les autorités désignent l'EI
-
L'Iran menace les Etats-Unis après les frappes contre ses sites nucléaires
-
Mondial des clubs: le Real fait corps et donne une leçon de réalisme à Pachuca
-
Syrie: 20 morts dans un attentat dans une église, les autorités désignent l'EI
-
NBA: après la désillusion de Phoenix, Kevin Durant rebondit à Houston
-
Basket: Monaco pousse Paris à un match 5 décisif en finale
-
Présidentielle ivoirienne : Ouattara continue d'entretenir le suspens sur sa candidature
-
ATP 500 du Queen's: Alcaraz gagne au Queen's, cap sur Wimbledon
-
MotoGP: Marc Marquez triomphe au Mugello et écoeure Bagnaia
-
Unis derrière Netanyahu, de nombreux Israéliens célèbrent l'attaque américaine en Iran
-
Belarus : l'opposant Tikhanovski appelle Trump à faire libérer les prisonniers politiques
-
Les Etats-Unis affirment avoir "dévasté" le programme nucléaire iranien par des frappes sans précédent
-
Bilan de la Fête de la musique: des piqûres et 300 gardes à vue
-
Deux morts, dont la mariée, tuée par balles, lors d'un mariage dans le Luberon
-
Les Etats-Unis ont frappé des sites nucléaires clés en Iran dans des bombardements américains sans précédent
-
Attaque américaine contre l'Iran : les principales réactions
-
Kiev promet d'intensifier ses frappes en profondeur en Russie
-
Canicule: deux départements en vigilance orange dimanche et lundi
-
484 jours en captivité à Gaza: un ex-otage israélien raconte son calvaire
-
Réveil au milieu des décombres en Israël après des tirs de missiles iraniens
-
Les "Janes" ou le combat sans fin d'Américaines pour le droit à l'avortement
-
Le programme nucléaire iranien, des origines au conflit actuel
-
En bombardant l'Iran, Donald Trump fait le pari hasardeux de la force
-
Les Etats-Unis ont frappé des sites nucléaires clés en Iran
-
Mondial des clubs: quand la météo joue les trouble-fêtes
-
Bourget: le décollage tardif du drone européen
-
Euro-2025 Espoirs: la France défie de surprenants Danois pour une place en demie
-
Finale NBA: Indiana ou Oklahoma City, un match 7 pour entrer dans l'histoire
-
Mondial des clubs: encore sans Mbappé, le Real doit montrer un autre visage contre Pachuca
-
Les frappes américaines ont "détruit" les capacités nucléaires de l'Iran, selon Trump
-
Trump attaque les sites nucléaires iraniens
-
Top 14: l'UBB surclasse Toulon, et n'est qu'à un pas du doublé
-
Alassane Ouattara, l'économiste devenu incontournable président en Côte d'Ivoire
-
Bélarus: l'opposant Sergueï Tikhanovski libéré après une médiation de Washington
-
ATP 500 du Queen's: cinquième finale en cinq tournois successifs pour Alcaraz
-
Euro de basket: les Françaises corrigent la Suisse avant les quarts
-
Pic de l'épisode de chaleur, impact possible sur le parc nucléaire dès lundi
-
A Londres et Berlin, des dizaines de milliers de manifestants en soutien à Gaza
-
Bélarus : l'opposant Sergueï Tikhanovski libéré de prison
-
Attentat de Magnanville: la perpétuité confirmée en appel pour Mohamed Lamine Aberouz
-
La vague de chaleur culmine, la fraîcheur arrive lentement par l'ouest
-
A Londres, des dizaines de milliers de manifestants en soutien à Gaza
-
WTA 500 de Berlin: deux ans après, Vondrousova retrouve une finale à une semaine de Wimbledon
-
Israël affirme avoir tué trois commandants iraniens au 9e jour de guerre
-
La vague de chaleur à son zénith, les autorités appellent à la prudence
-
MotoGP: Marc Marquez décroche sa 100e pole position au Mugello
-
Tennis: le numéro un français Arthur Fils forfait pour Wimbledon
-
La balnéothérapie, espoir d'un terme au Covid long?
-
Aux Etats-Unis, la police de l'immigration cristallise peurs et colères
-
Face à la crise, la brasserie artisanale s'accroche

Le président palestinien Mahmoud Abbas se donne un possible successeur
Le président palestinien Mahmoud Abbas, 89 ans, a désigné samedi un proche conseiller, Hussein al-Cheikh, au poste nouvellement créé de vice-président de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), faisant de lui son possible successeur.
Ce poste a été formellement établi jeudi, à l'initiative du même Mahmoud Abbas, lors d'une convention à Ramallah, en Cisjordanie occupée, alors que la communauté internationale appelle de longue date l'OLP à se réformer.
M. Abbas préside également l'Autorité palestinienne que plusieurs pays arabes et occidentaux voudraient voir jouer un rôle dans la gouvernance de la bande de Gaza après la guerre qui y fait rage depuis octobre 2023.
"Le président palestinien Mahmoud Abbas a nommé Hussein al-Cheikh au poste de numéro deux au sein de la direction de l'Organisation de libération de la Palestine", a déclaré à l'AFP Wasel Abou Youssef, membre du Comité exécutif de l'OLP.
Fondée en 1964, l'OLP est habilitée à négocier et conclure des traités internationaux au nom du peuple palestinien et rassemble la majorité des mouvements politiques palestiniens mais pas le mouvement islamiste Hamas, qui s'est emparé du pouvoir à Gaza en 2007, ni son allié, le Jihad islamique.
Le Hamas a vivement critiqué l'initiative de M. Abbas. "Le peuple palestinien n'est pas un troupeau à qui on peut imposer des dirigeants", a-t-il déclaré dans un communiqué, soulignant que "la légitimité appartient au seul peuple palestinien".
Selon Aref Jaffal, directeur du centre Al-Marsad pour le suivi électoral, la création du poste de vice-président vise à "préparer la succession d'Abbas".
"Le système politique palestinien est déjà dans un état lamentable, donc je pense que toutes ces dispositions sont un prélude à la désignation d'un successeur à Abbas", a-t-il dit à l'AFP cette semaine.
Agé de 64 ans, Hussein al-Cheikh est un vétéran du mouvement Fatah de Mahmoud Abbas et considéré comme un proche de ce dernier.
Il a passé plus de dix ans dans les prisons israéliennes à la fin des années 1970 et au début des années 1980, période durant laquelle il a appris l'hébreu.
En 2022, il a été nommé secrétaire général du Comité exécutif de l'OLP. Il est aussi le chef de son département des négociations, portefeuille sensible illustrant sa proximité avec M. Abbas.
Ce dernier l'a également récemment nommé à la tête d'un comité supervisant les missions diplomatiques palestiniennes à l'étranger.
- "Pression extérieure" -
M. Abbas avait annoncé son intention de créer un poste de vice-président en mars lors d'un sommet au Caire sur l'avenir de la bande de Gaza après la guerre en cours entre Israël et le Hamas.
Cette innovation "n'est pas une mesure de réforme, mais plutôt une réponse à une pression extérieure", a commenté Hani al-Masri, chercheur au Centre palestinien de recherche politique et d'études stratégiques.
Selon lui, "ce qui est nécessaire", c'est un poste de vice-président au sein l'Autorité palestinienne elle-même, "à qui les pouvoirs pourraient être transférés".
Les bailleurs de fonds de l'Autorité palestinienne --qui exerce un contrôle relatif sur une partie des Territoires palestiniens-- réclament de longue date des réformes au sein de celle-ci et de l'OLP.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a salué samedi "ces mesures de réforme (qui) contribueront à renforcer les efforts politiques palestiniens" vers un Etat indépendant "avec les frontières de 1967 et Jérusalem-Est pour capitale".
M. Abbas préside l'OLP depuis 2004 et a été élu président de l'Autorité palestinienne début 2005, quelques mois après la mort du dirigeant historique des Palestiniens Yasser Arafat. Il n'a jamais quitté le poste, aucune nouvelle élection présidentielle n'ayant été organisée depuis.
A sa mort, le vice-président de l'OLP sera probablement appelé à devenir le chef par intérim de l'organisation ainsi que de l'Etat de Palestine, reconnu par près de 150 pays.
Plusieurs factions palestiniennes opposées à la création du poste de vice-président s'étaient retirées de la convention cette semaine, y voyant un signe d'ingérence étrangère.
Depuis l'attaque sanglante perpétrée par le Hamas, son rival, contre Israël le 7 octobre 2023, plusieurs bailleurs conditionnent plus fermement leur aide à l'Autorité palestinienne, aujourd'hui au bord de la faillite, à des réformes politiques et institutionnelles.
Mercredi, M. Abbas a expliqué que la création du poste permettrait de renforcer les institutions palestiniennes et aiderait à une plus large reconnaissance de l'Etat palestinien.
Certains observateurs y voient un stratagème visant à donner l'illusion d'une moindre concentration des pouvoirs à la tête de l'OLP, une autre demande de la communauté internationale.
J.Sauter--VB