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Au Texas, on se régale au "Trump Burger", malgré trois mois de présidence frénétiques
C'est l'heure du déjeuner au "Trump Burger", restaurant situé au Texas, qui propose des sandwichs au nom du président américain pour trois fois moins cher que le "Biden Burger", fait de pain rassi et de tomates flétries.
Sur cette terre trumpiste, à 90 minutes à l'ouest de la mégapole internationale Houston, rares sont les convives qui se risquent à critiquer ouvertement les 100 premiers jours frénétiques du second mandat de l'ancien magnat de l'immobilier new-yorkais.
Donald Trump est partout dans ce restaurant d'une dizaine de tables: portraits à son effigie et silhouettes en carton, banderoles, casquettes, ou encore t-shirts à la vente datant de la campagne victorieuse de 2024.
L'établissement a ouvert en 2020, l'année de la défaite présidentielle du républicain face au démocrate Joe Biden, dans un comté où 80% des électeurs ont voté en novembre dernier pour leur champion contre la vice-présidente d'alors, Kamala Harris.
Le restaurant n'est pas lié à la Trump Organization, holding immobilière, à la tête de laquelle se trouvent Donald Trump et ses fils.
- "Trump Tower" -
Le week-end, le restaurant de Bellville est particulièrement fréquenté par des motards juchés sur leurs Harley-Davidson vrombissantes et des familles installées dans des véhicules pick-up surélevés par de gros pneus.
Au menu: "Trump Burger" ou double "Trump Tower", avec deux steaks hachés, pour 16,99 dollars.
Les petits pains des sandwichs affichent le nom du président.
En cuisine, comme un peu partout aux Etats-Unis, s'activent des travailleurs latino-américains, avec ou sans papiers, mais que l'administration Trump a promis d'expulser massivement.
On trouve également, du moins au menu, un "Biden Burger", que le restaurant décrit lui-même de manière peu appétissante: petits pains rassis, tomates desséchées, le tout pour... 50,99 dollars.
Le sandwich n'est de toute façon plus servi et reste à la carte pour prétendument montrer que l'ancien président Biden aurait "triché" pour gagner en 2020 et serait responsable de "l'inflation" aux Etats-Unis. Deux thèmes de campagne en 2024 qui ont permis en partie à Donald Trump de retourner à la Maison Blanche.
- "Bonne voie" -
Nombre de clients du "Trump Burger" sont ravis des débuts du second mandat de leur président: Jason Sullivan, 47 ans, qui travaille dans le secteur pétrolier et gazier, se réjouit du "boom économique et, parfois, de nouveaux projets au Texas et dans tout le pays", grâce à la politique favorable au forage, aux énergies fossiles, à la levée de restrictions liées au changement climatique qu'avait imposées l'administration Biden.
De même, Kim Vanek, retraitée de 59 ans, se félicite que de "nombreux projets mis en veilleuse par l'administration précédente se concrétisent".
Donald Trump "prépare son retour depuis quatre ans et les gens pensent que cela va se faire du jour au lendemain, que les choses vont changer du jour au lendemain", défend l'électrice.
"Il est sur la bonne voie. Les trois prochaines années seront riches en résultats positifs", veut-elle croire.
Mais on trouve quand même des sceptiques, voire des déçus au "Trump Burger", après trois mois de présidence qui ont bouleversé les Etats-Unis et le reste du monde.
Ainsi, August Money, un républicain de 34 ans travaillant dans le secteur des technologies de la santé, se dit très critique de la politique protectionniste et des droits de douane, dont les annonces et les revirements ont créé une grande incertitude macro-économique et pour les entreprises, selon lui.
Si M. Money dit "comprendre l'objectif plus large de relance de la production nationale" aux Etats-Unis, il critique les "techniques de négociation" du président et estime que "cela aurait pu être mieux fait".
Le trentenaire est également critique de la politique d'expulsion de membres latino-américains présumés de gangs criminels vers une prison au Salvador: "C'est dangereux et c'est une pente glissante", tacle-t-il.
T.Egger--VB