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Poutine reçoit au Kremlin l'émissaire de Trump Steve Witkoff
Vladimir Poutine reçoit vendredi au Kremlin l'émissaire américain Steve Witkoff, leur quatrième rencontre en Russie pour trouver une issue au conflit en Ukraine, sur fond de tractations diplomatiques à propos d'un plan de paix américain qui impliquerait pour Kiev de lourdes concessions, dont la Crimée.
Dans ce contexte, Donald Trump a assuré mardi dans un entretien avec le magazine Time diffusé vendredi que la Russie conserverait cette péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014 et mentionnée, selon des médias, dans la proposition de règlement du conflit faite par les Etats-Unis.
"La Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça", a dit le président américain dans cette interview. Il y répète par ailleurs que l'Ukraine est selon lui responsable du conflit déclenché par l'invasion russe en février 2022 : "ce qui a fait commencer la guerre, c'est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l'Otan".
Ces derniers jours, Donald Trump a à plusieurs reprises vivement critiqué son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, auquel il impute les blocages dans les négociations.
Jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté assuré que son pays était prêt à un accord pour mettre fin aux hostilités, après un avertissement du président américain à Vladimir Poutine à la suite de frappes meurtrières sur Kiev.
- Tout sourire -
"Comment allez-vous, Monsieur le Président ?", a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main de M. Poutine à son entrée vendredi dans une salle somptueuse du Kremlin, d'après une vidéo diffusée par la présidence russe.
"Très bien, merci !", lui a répondu en anglais le chef de l'Etat russe, avant qu'ils ne s'assoient pour entamer des discussions, aux côtés notamment de l'émissaire russe pour les questions économiques à l'international Kirill Dmitriev.
Steve Witkoff est l'interlocuteur privilégié de Vladimir Poutine au sein de l'administration américaine.
Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés trois fois auparavant, depuis la relance inattendue des relations entre Moscou et Washington mi-février à l'initiative de Donald Trump.
Les discussions se focalisent actuellement notamment sur la question de la Crimée, le président américain ayant reproché à M. Zelensky de bloquer les pourparlers en refusant de reconnaître comme étant russe ce territoire. Ce que prévoit la proposition américaine, selon des médias.
- Trump "pas content" des frappes -
Sur le terrain, en Ukraine, l'armée russe, à l'assaut contre des troupes moins nombreuses et moins bien équipées, poursuit ses bombardements meurtriers, sans discontinuer, en dépit des tractations diplomatiques.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, des frappes russes ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev, un des bilans les plus lourds depuis des mois dans la capitale ukrainienne.
Cette ville est soumise, comme de nombreuses régions ukrainiennes, à des attaques aériennes russes quasi-quotidiennes depuis 2022.
Les derniers bombardements meurtriers russes ont conduit Donald Trump à sortir du ton très conciliant adopté ces derniers temps envers Vladimir Poutine.
Il a aussi assuré que les Etats-Unis mettaient "une forte pression" sur Moscou en vue de mettre fin au conflit et a même jugé que la Russie ferait "une assez grosse concession" en acceptant de ne pas s'emparer de toute l'Ukraine.
- Exigences maximalistes -
Après sa précédente rencontre avec M. Poutine, début avril, son émissaire Steve Witkoff avait estimé que le chef de l'Etat russe voulait une "paix durable" en Ukraine.
Le président ukrainien lui avait ensuite reproché d'avoir "adopté la stratégie russe" et de "diffuser des récits russes".
L'Ukraine et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les négociations en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes : le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion, la renonciation de l'Ukraine à rejoindre l'Otan et sa démilitarisation.
Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir avec les Américains à un accord sur une refonte de l'architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l'expansion de l'Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l'URSS en 1991.
Kiev veut, de son côté, des garanties de sécurité militaires solides de la part de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d'attaquer à nouveau après la conclusion d'un éventuel cessez-le-feu.
Volodymyr Zelensky, qui a écourté jeudi une visite en Afrique du Sud pour rentrer en Ukraine après les nouvelles frappes sur la capitale, a déploré un manque de "pression" sur Moscou.
De Pretoria, il a également réitéré sa position sur la Crimée : "Nous faisons tout ce que nos partenaires ont proposé, sauf ce qui est contraire (...) à la Constitution" ukrainienne sur l'intégrité territoriale du pays, Crimée comprise.
Le sujet de possibles concessions territoriales est très clivant en Ukraine, après plus de trois ans d'un conflit armé ayant entraîné de gigantesques destructions, pertes et sacrifices, en particulier sur le front. La Russie contrôle aujourd'hui environ 20% du territoire ukrainien.
"Un des scénarios (...) serait d'abandonner des territoires. C'est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c'est une solution, temporaire", a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, dans un entretien avec la BBC diffusé vendredi.
J.Marty--VB