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En recevant Zelensky, l'Afrique du Sud change son cap jugé prorusse
Signe du changement de ton de l'Afrique du Sud sur le conflit en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky s'est rendu jeudi pour la première fois à Pretoria, qui a longtemps affiché des positions prorusses.
Conséquence des frappes russes meurtrières sur Kiev dans la nuit, cette première visite du chef d'Etat ukrainien en Afrique a été écourtée.
Mais elle intervient deux mois après le vote inédit par l'Afrique du Sud d'une résolution de l'ONU qualifiant la guerre "d'invasion totale de l'Ukraine" par la Russie et "réaffirmant son attachement" à l'"intégrité territoriale" du pays.
Cette proximité affichée a valu des accusations de livraisons d'armes à un cargo russe, le Lady R, ayant mouillé au Cap en décembre 2022. Des accusations lancées par l'ex-ambassadeur des Etats-Unis.
"L'Afrique du Sud a été critiquée pour avoir adopté une position assez ambiguë sur la façon de définir le conflit" en Ukraine, observe Priyal Singh, chercheur à l'Institut pour les études de sécurité à Pretoria, pour qui le vote de la résolution "a mis les choses au clair".
La présidence sud-africaine dément tout changement, qualifiant la visite de "poursuite des efforts pour tenter d'apporter une solution pacifique", comme "depuis le début", selon son porte-parole.
- Cibles de Trump -
Les deux hommes ont en commun d'être des cibles récurrentes de Donald Trump. Il a qualifié Volodymyr Zelensky de "dictateur", accusé Pretoria de commettre un "génocide" contre les Blancs et critiqué la plainte pour génocide déposée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice.
Vu "la détérioration très rapide des relations entre Pretoria et Washington, l'Afrique du Sud essaie assurément de trouver un terrain d'entente avec ses partenaires européens", l'UE étant son premier partenaire commercial, analyse Priyal Singh.
"La contradiction entre la position de l'Afrique du Sud sur Gaza et celle sur l'Ukraine a évidemment tendu les relations", ajoute-t-il, rappelant son positionnement d'emblée "très clair et de principe" sur les bombardements de l'enclave palestinienne par Israël.
L'inflexion est remarquée côté européen: "Il s'agit d'une étape positive", juge à propos de la visite ukrainienne le chef de mission adjoint de l'UE en Afrique du Sud, Fulgencio Garrido Ruiz.
Pretoria est devenu "beaucoup plus cohérent" dans "ses positions d'appel au dialogue et de médiation", estime Gustavo de Carvalho, chercheur à l'Institut sud-africain des Affaires internationales, qui fait remonter l'évolution à 2023.
Il y a près de deux ans, Cyril Ramaphosa avait mené une délégation de chefs d'Etat africains à Saint-Pétersbourg (Russie) puis Kiev, pour appeler les deux côtés à la négociation.
- "Vision naïve" -
Cette posture n'est "pas simplement une vision naïve", explique Gustavo de Carvalho, mais le fruit de "l'expérience de la transition plutôt douce en Afrique du Sud dans les années 1990" à l'issue de l'apartheid.
La visite s'inscrit aussi dans une riposte de Kiev à la "stratégie de communication très agressive de la Russie en Afrique", souigne Fulgencio Garrido Ruiz, rappelant les ouvertures de nouvelles ambassades ukrainiennes sur le continent.
"Poutine n'aime pas la présence de l'Ukraine en Afrique", a lancé Volodymyr Zelensky jeudi. "Il ne veut surtout pas que l'Ukraine établisse de bonnes relations, humaines mais aussi économiques, avec les pays de votre continent. Ils veulent être les seuls présents dans votre pays, comme ailleurs. C'est leur politique."
Loin de tourner le dos à Moscou, Cyril Ramaphosa avait appelé lundi son homologue russe Vladimir Poutine pour "affirmer les solides relations" entre les deux pays.
Ce lien persistant s'explique, selon Priyal Singh, par l'"internationalisme progressiste" au coeur de la politique étrangère sud-africaine, qui est d'après lui une "vision très binaire du monde" distinguant "les puissances impériales et tous les autres opprimés".
Sur la base de ce logiciel, "pas mis à jour depuis les années 1980" et "enraciné dans la guerre froide", "l'ANC (le parti au pouvoir en Afrique du Sud) ne verra jamais la Russie comme une puissance impériale".
C.Stoecklin--VB