
-
Au tour de Sanofi d'annoncer un investissement majeur aux Etats-Unis
-
Voitures électriques: la Chine n'est plus le seul moteur mondial, analyse l'Agence de l'énergie
-
Les Palestiniens commémorent la "Nakba", craignant que l'histoire ne se répète
-
Bétharram: Bayrou, offensif, rejette les accusations de mensonges
-
L'Uruguay dit adieu à son charismatique ex-président "Pepe" Mujica
-
Pneus mortels: deuxième mise en examen pour Goodyear
-
Commande record de 96 milliards de dollars du Qatar à Boeing, un signal fort pour l'avionneur
-
Sanofi compte "investir au moins 20 milliards de dollars aux États-Unis d'ici 2030"
-
Tennis: Alcaraz passe la deuxième et accélère à Rome
-
La banque HSBC va supprimer 348 postes en France
-
Cassie continue son témoignage accablant au procès de P. Diddy
-
Delphine Ernotte Cunci, femme de télé et de pouvoir
-
Deux offres en lice pour la reprise du Coq Sportif
-
Depuis la Hongrie vers la Roumanie, un "pèlerinage" contre un rapprochement Orban-Simion
-
Médias: conforté à la tête de Prisa, Oughourlian veut la fin des "guerres intestines"
-
La Bourse de Paris termine en baisse, l'enthousiasme autour de la détente commerciale retombe
-
Bétharram: Bayrou redit sous serment ne pas avoir eu d'informations privilégiées sur les violences
-
Jennyfer: douze "potentiels repreneurs" ont déposé une offre
-
Tour d'Italie: Mads Pedersen triple la mise
-
Les Bourses européennes terminent en petite baisse
-
L'Uruguay commence à dire adieu à son charismatique ex-président "Pepe" Mujica
-
Trump demande à la Syrie une normalisation avec Israël après l'annonce d'une levée des sanctions
-
Afrique du Sud: des mamies "rajeunissent" sur le podium
-
L'Archaeoptéryx possédait des plumes essentielles au vol
-
Et l'ancêtre des animaux terrestres sortit de l'eau, pour toujours
-
Masters 1000 de Rome: Alcaraz au rendez-vous des demi-finales
-
Au moins 80 morts dans des raids israéliens à Gaza, selon les secours
-
Trump demande à Damas une normalisation avec Israël après l'annonce d'une levée des sanctions
-
Cassie doit continuer son témoignage accablant au procès de P. Diddy
-
Wall Street continue de profiter de la détente commerciale
-
Tennis: le pape reçoit Jannik Sinner, mais décline son offre de jouer
-
Ukraine: Trump évoque "la possibilité" d'aller en Turquie si Poutine s'y rend
-
WTA 1000 de Rome: Gauff dans le dernier carré pour la troisième fois
-
Trump arrive au Qatar après un changement de cap majeur sur la Syrie
-
En Birmanie, des familles pleurent leurs enfants victimes d'une frappe aérienne sur leur école
-
Des jeunes Chinois partent en "retraite" à la campagne
-
Un diamant bleu rare vendu aux enchères pour 21,5 millions de dollars
-
Le Kremlin muet sur la délégation russe, à la veille de discussions avec l'Ukraine
-
Près de 30 morts dans des raids israéliens à Gaza selon les secours
-
Réchauffement climatique: des grossesses de plus en plus risquées
-
La Bourse de Paris en baisse, accueillant des résultats d'entreprises
-
Foot: les travaux d'Hercule d'Ancelotti pour relancer le Brésil
-
Trump a rencontré le président syrien après avoir levé les sanctions contre Damas
-
Près de 5 millions de téléspectateurs en moyenne pour Macron sur TF1
-
Inde/Pakistan: la détente se précise, un prisonnier indien rendu à son pays
-
Vaccins et SMS de von der Leyen: Bruxelles épinglé pour son manque de transparence
-
Canoë-kayak: Nicolas Gestin, l'Europe pour retrouver "le goût" de l'Olympe
-
La Chine rallie la Colombie à ses "Routes de la soie" et progresse en Amérique latine
-
Les Bourses européennes ouvrent sans élan: Paris +0,02%, Londres +0,01% et Francfort +0,17%
-
IA: Le Monde signe un accord avec Perplexity pour l'utilisation de ses articles

Etats-Unis: les anti-OGM contre les semences adaptées au changement climatique
Avec les semences génétiquement modifiées pour résister à la sécheresse, à la chaleur ou aux inondations, les multinationales présentent leurs innovations comme un outil dans la lutte contre le changement climatique. Sans convaincre les traditionnels opposants aux OGM aux Etats-Unis.
"Je ne vois pas pourquoi on devrait faire évoluer nos points de vue quand les compagnies continuent à faire la même chose" en promouvant des produits néfastes à l'environnement, résume Bill Freese, du Centre pour la sécurité alimentaire.
Les semences adaptées au climat local, obtenues par sélection ou croisement, existent depuis longtemps et ont prouvé leur efficacité.
Mais Bayer (Monsanto), Corteva ou Syngenta mettent en avant les progrès effectués en biotechnologie pour permettre de développer plus rapidement des produits avec de meilleurs rendements dans des conditions de sécheresse aiguë ou d'inondations.
"La tolérance à la sécheresse est une caractéristique complexe impliquant de nombreux gènes. En conséquence, la capacité à développer (cette caractéristique) avec les méthodes traditionnelles de sélection, comme les croisements, est limitée", remarque ainsi auprès de l'AFP un porte-parole de Bayer.
Corteva a aussi indiqué vouloir "accélérer l'application des nouvelles technologies de sélection, comme l'édition génétique, pour explorer encore plus et tirer avantage de la diversité génétique qui existe déjà dans l'ADN des plantes".
Des progrès particulièrement utiles alors que les sécheresses s'intensifient, que les ouragans se multiplient et que la hausse des températures fait apparaître de nouveaux champignons et autres nuisibles, font valoir les promoteurs des OGM.
En juillet, le Forum économique mondial a aussi mis en avant sur son site les potentialités de modifications génétiques pouvant cette fois-ci conduire à des plantes émettant moins de dioxyde de carbone, voire capturant du CO2.
- Pas d'opposition systématique -
Contactées par l'AFP, plusieurs organisations militant pour une approche prudente des OGM se défendent toutefois de toute opposition systématique aux nouvelles technologies.
Mais elles critiquent les conséquences de leur adoption à grande échelle et mettent en avant des doutes persistants sur leur innocuité. Elles promeuvent plutôt des méthodes de culture plus respectueuses de l'environnement.
"Combien de fois avons-nous lu qu'on ne pourra pas nourrir le monde en 2050 sans les OGM?", remarque Bill Freese. Augmenter suffisamment les rendements des plantes pour alimenter 10 milliards d'habitants ne pourra se faire qu'avec des OGM, affirment en effet leurs partisans.
"C'est un écran de fumée particulièrement efficace soufflé par les conglomérats des pesticides pour donner bonne figure à cette nouvelle technologie" et augmenter leurs ventes, estime M. Freese.
Rien ne démontre la supériorité des OGM sur leurs équivalents conventionnels, assurent les réticents.
Les deux camps brandissent des études scientifiques allant dans leur sens.
Plus de 90% du soja, du coton et du maïs cultivés aux Etats-Unis, sont désormais génétiquement modifiés pour résister aux herbicides et/ou aux insectes. Cela réduit le besoin en main-d'oeuvre, raison pour laquelle les agriculteurs américains les plébiscitent malgré leurs prix plus élevés.
Du maïs adapté à la sécheresse est commercialisé depuis 2011 aux Etats-Unis. Que cette caractéristique ait été développée par méthode traditionnelle ou par modification génétique, elle est combinée dans la vaste majorité des cas aux OGM résistants aux herbicides ou aux insectes.
Des compagnies "nous disent depuis les années 1970 que les OGM vont être plus nutritifs, vont permettre de diminuer le niveau d'azote, et vont résister à toutes les conditions. Mais qu'est-ce qu'on a vu? Principalement des OGM permettant l'utilisation massive des herbicides", déplore Michael Hansen, de l'association de protection des consommateurs Consumer Reports.
Or "les OGM vont de pair avec des produits chimiques agressifs qui perpétuent la pollution par les pesticides, qui dégradent les populations d'insectes, la santé des sols, la qualité de l'eau et la santé des gens", affirme Dana Perls, de l'ONG Les Amis de la Terre.
"Même si nous avons fait des avancées incroyables dans la cartographie et la manipulation du matériel génétique, nous sommes encore assez limités dans notre compréhension du fonctionnement" de tous les organismes et il est à cet égard essentiel d'adopter le principe de précaution, avance-t-elle par ailleurs.
Utiliser des OGM pour leur résistance à la sécheresse sans prendre avant tout en compte la qualité des sols témoigne par ailleurs d'une vision court-termiste, estime pour sa part Andrew Smith, de l'Institut Rodale, qui promeut une agriculture bio.
Adopter des pratiques d'agriculture dite régénérative, comme la rotation des cultures ou la réduction des labours, permet par exemple au sol de séquestrer plus de carbone et de retenir plus d'eau, remarque-t-il. "C'est une stratégie pour lutter contre le changement climatique."
L.Dubois--BTB