
-
Cassie doit continuer son témoignage accablant au procès de P. Diddy
-
Wall Street continue de profiter de la détente commerciale
-
Tennis: le pape reçoit Jannik Sinner, mais décline son offre de jouer
-
Ukraine: Trump évoque "la possibilité" d'aller en Turquie si Poutine s'y rend
-
WTA 1000 de Rome: Gauff dans le dernier carré pour la troisième fois
-
Trump arrive au Qatar après un changement de cap majeur sur la Syrie
-
En Birmanie, des familles pleurent leurs enfants victimes d'une frappe aérienne sur leur école
-
Des jeunes Chinois partent en "retraite" à la campagne
-
Un diamant bleu rare vendu aux enchères pour 21,5 millions de dollars
-
Le Kremlin muet sur la délégation russe, à la veille de discussions avec l'Ukraine
-
Près de 30 morts dans des raids israéliens à Gaza selon les secours
-
Réchauffement climatique: des grossesses de plus en plus risquées
-
La Bourse de Paris en baisse, accueillant des résultats d'entreprises
-
Foot: les travaux d'Hercule d'Ancelotti pour relancer le Brésil
-
Trump a rencontré le président syrien après avoir levé les sanctions contre Damas
-
Près de 5 millions de téléspectateurs en moyenne pour Macron sur TF1
-
Inde/Pakistan: la détente se précise, un prisonnier indien rendu à son pays
-
Vaccins et SMS de von der Leyen: Bruxelles épinglé pour son manque de transparence
-
Canoë-kayak: Nicolas Gestin, l'Europe pour retrouver "le goût" de l'Olympe
-
La Chine rallie la Colombie à ses "Routes de la soie" et progresse en Amérique latine
-
Les Bourses européennes ouvrent sans élan: Paris +0,02%, Londres +0,01% et Francfort +0,17%
-
IA: Le Monde signe un accord avec Perplexity pour l'utilisation de ses articles
-
Retailleau va réunir les entrepreneurs dans les cryptomonnaies après plusieurs affaires d'enlèvement
-
Le patron d'Airbnb en quête de "nouveauté" et de "fraîcheur"
-
La Chine et la Colombie signent un accord sur les "Nouvelles routes de la soie"
-
Abeilles et pesticides: la science face au retour possible des néonicotinoïdes
-
Reprise du Coq Sportif: dépôt d'une offre rassemblant plusieurs investisseurs dont Xavier Niel
-
Voitures électriques: les ventes vont continuer à croître fortement, prévoit l'Agence de l'énergie
-
Guerre commerciale: la Chine et les Etats-Unis concrétisent leur pause
-
Ukraine: Zelensky compte sur Trump jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir négocier
-
Sur un site pollué près de Paris, la naissance d'une forêt d'un million d'arbres
-
Play-offs NBA: Indiana élimine Cleveland, Oklahoma City mène 3-2 contre Denver
-
Airbags Takata défectueux: plus de 2.700 véhicules encore concernés en Guadeloupe
-
Trump rencontre le président syrien après avoir levé les sanctions contre Damas
-
Ubisoft s'apprête à conclure une année mouvementée, sauvée par "Assassin's Creed"
-
Impossible n'est pas Tom Cruise au Festival de Cannes
-
Macron commémore l'attaque sanglante du péage d'Incarville, un an après
-
Trump rencontre le président syrien avant de partir au Qatar
-
Violences à Bétharram: Bayrou face à ses contradicteurs
-
Vaccins contre le Covid: la justice européenne tranche sur les SMS de von der Leyen
-
Les Flammes sacrent Tiakola, rappeur brillant mais absent
-
Tendon d'Achille rompu: long chemin pour Tatum, danger imminent pour Boston
-
Décès de "Pepe" Mujica, l'ex-président uruguayen icône de la gauche en Amérique latine
-
Macron réinvestit tous azimuts la scène hexagonale et avance vers un référendum
-
Les dix premiers pays en finale de l'Eurovision sont connus
-
NBA: Jayson Tatum (Boston) a été opéré d'une rupture du tendon d'Achille droit
-
Gaza: "Ce que fait aujourd'hui le gouvernement de Benjamin Netanyahu est inacceptable", "une honte", dit Macron
-
Wall Street termine sans direction claire, mais l'optimisme reste de mise
-
Procès Maradona: sa fille dénonce une "mise en scène" autour de la convalescence de son père
-
Tennis: Moutet et Fils abdiquent à Rome, l'Italie en force

Climat: le réchauffement en France s'annonce pire que prévu
Le changement climatique en France pourrait être pire que prévu: selon une étude, les températures dans l'Hexagone pourraient augmenter en 2100 de 3,8 degrés en moyenne par rapport au début du XXe siècle, si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas drastiquement.
"Cela représente une hausse jusqu'à 50% plus élevée que les précédentes prévisions", indique l'un des auteurs de l'étude Aurélien Ribes, climatologue au Centre national de la recherche météorologique (CNRM).
Dans le pire des scénarios, celui où on continuerait à avoir un recours massif aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), les températures moyennes pourraient grimper de 6,7 degrés, avertit l'étude parue début octobre dans la revue "Earth Systems Dynamics". Dans le meilleur des cas, l'augmentation de la température serait de 2,3°C.
Mais, dans l'ensemble, "la France se réchaufferait davantage (environ +20%) que la moyenne planétaire", indique M. Ribes, avec une hausse moyenne de 0,36 degré par décennie.
Selon l'ONU, le réchauffement de l'ensemble de la Terre pourrait, si rien n'est fait, atteindre les +2,7 degrés à la fin du siècle.
- +1,8 degré en 2023 -
Pour arriver à ces données concernant la France, les chercheurs du CNRS, du CNRM, et du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (Cerfacs) se sont basés sur les données récoltées depuis 1899 par une trentaine de stations météorologiques réparties en France pour calculer le réchauffement actuel et futur, à partir de différents scénarios, du plus optimiste, celui où l'on atteint la neutralité carbone en 2050 après d'importants efforts au niveau international, au plus pessimiste, où les émissions continuent de grimper.
Ces données ont montré que la température moyenne de la France actuelle était de 1,66 degré supérieure à la période 1900-1930. "Dont la quasi-totalité (1,63 degré) sont dus uniquement aux activités humaines", souligne M. Ribes.
"Chaque tonne de CO2 compte dans la mesure où le réchauffement dépend du niveau d'émission cumulé", ajoute-t-il, ajoutant que "pour 2023, on atteindrait déjà +1,8 degré".
Le dernier rapport des experts climat de l'ONU (Giec) a montré que la planète avait déjà gagné en moyenne près de 1,2°C depuis l'ère pré-industrielle en raison des gaz à effet de serre générés par ces activités humaines.
- "Largement plus forts" -
Mais attention, la hausse de 3,8 degrés en 2100 en France n'est qu'une moyenne, avertissent les chercheurs: certaines régions notamment autour de l'arc méditerranéen ou en montagne, pourraient connaître des températures encore plus élevées.
Et le réchauffement varierait fortement selon les saisons. Si en hiver, la hausse des températures serait de 3,2°C (2,3 à 4,2°C selon les régions), en été, le thermomètre pourrait s'affoler, avec une hausse moyenne de 5,1 degrés (3,6 à 6,6°C selon les régions).
"Cela voudrait dire qu'on aurait des phénomènes extrêmes (chaleur, sécheresse, inondations ...) largement plus forts que ce qu'on a connus à l'été 2022, où le réchauffement n'était que de 4 degrés en moyenne", souligne Julien Boé, chercheur en climatologie au CNRS.
Ils seront aussi plus fréquents et surtout plus intenses, note M. Ribes.
Selon Météo-France, dans un scénario à 4° de réchauffement, les vagues de chaleur en Ile-de-France par exemple s'étendraient de 21 à 94 jours selon les régions contre sept aujourd'hui en moyenne nationale et la fréquence de ces événements devrait doubler d'ici 2050.
Et, selon le Giec, chaque degré supplémentaire de réchauffement équivaut à une augmentation de 7% des précipitations lors des tempêtes et orages.
Dans tous les cas, ce réchauffement aura "des conséquences sur les écosystèmes et la biodiversité, avec des habitats qui deviendront moins favorables à certaines espèces, qui seraient contraintes de se déplacer, et aussi sur le système agricole" avec l'abandon de certaines cultures, faute d'eau ou un changement dans les cycles de récolte, explique M. Boé.
Seul petit point positif: "On est au moment où le réchauffement augmente le plus vite" du fait de la baisse des aérosols (qui ont un effet rafraîchissant), qui est amenée à ralentir, concomitante à la hausse des gaz à effet de serre (qui réchauffent).
"Le rythme de hausse devrait donc ralentir après 2030", estime M. Ribes. Mais même comme cela, si rien ne change, on n'échappera au +3,8 degrés.
D.Schneider--BTB