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Bayrou arrivé à Mayotte, le gouvernement attendu au tournant
François Bayrou est arrivé lundi à Mayotte à la tête d'une imposante délégation ministérielle pour une intense journée de déplacement sur l'île dévastée par le cyclone Chido, où les réponses concrètes du gouvernement sont attendues de pied ferme par les habitants.
L'avion du Premier ministre s'est posé lundi à 05H40 locales (03H40 à Paris) à l'aéroport de Mamoudzou. M. Bayrou est accompagné de cinq ministres dont deux des poids lourds de son gouvernement annoncé lundi: les ministres d'Etat Elisabeth Borne (Education) et Manuel Valls (Outremer).
Valérie Létard (Logement), Yannick Neuder (Santé) et Thani Mohamed Soilihi (Francophonie et Partenariats internationaux), ex-sénateur de l'île, sont également du voyage dans l'avion primo-ministériel qui transporte 2.5 tonnes de matériel humanitaire, notamment des pastilles de purification d’eau, du matériel pour effectuer des soins et du matériel pour les patients sous dialyse, a indiqué Matignon.
Poursuite de l'acheminement de l'aide, reconstruction, éducation et rentrée scolaire immanquablement perturbée: les nouvelles mesures du gouvernement sont attendues sur l'île, deux semaines après le passage de Chido, qui a causé la mort de 39 personnes et plus de 5.600 blessés, selon un bilan de la préfecture de Mayotte publié dimanche.
"Le souci qui doit être le nôtre, et qui est un impératif, c'est de présenter des solutions concrètes le plus vite possible. La solidarité ne peut pas être seulement dans les mots, il faut qu'elle soit dans la réalité", a expliqué mercredi à l'AFP le Premier ministre.
La journée débute à 07H15 locales (05H15 heure de Paris) par la visite de l'usine de dessalement de Petite Terre, suivie de celle du collège de Kaweni 2 à Mamoudzou et de l'hôpital de campagne installé après le cyclone.
Plusieurs rencontres sont prévues avec les acteurs économiques, du monde de l'éducation, les forces de sécurité et les élus locaux, ainsi qu'une cérémonie d'hommage au capitaine de gendarmerie Florian Monnier décédé en intervention après le passage du cyclone.
A l'issue de cette journée, François Bayrou s'exprimera au conseil départemental avant de se rendre en soirée sur l'île de La Réunion, importante base logistique pour l'aide à Mayotte, située à 1.435 kilomètres, où il poursuivra sa visite mardi matin avant de regagner la métropole.
- "Plan de reconstruction" -
Le déplacement de M. Bayrou et de ses ministres suit celui d'Emmanuel Macron les 19 et 20 décembre lors duquel le président a annoncé de premières mesures d'urgence pour une île qui, "pendant des mois", "ne vivra pas en situation normale". M. Bayrou est donc chargé "d'assurer le suivi rigoureux de ces engagements", a fait savoir l'Elysée dimanche.
M. Macron a également été confronté pendant de longues heures à l'impatience, la colère et au désespoir de Mahorais qui ont souvent tout perdu. Il s'est attiré des critiques pour avoir notamment répondu: "N'opposez pas les gens! Si vous opposez les gens on est foutu, parce que vous êtes contents d'être en France. Parce que si c'était pas la France vous seriez 10.000 fois plus dans la merde!".
Son nouveau Premier ministre François Bayrou a, lui, connu une première et intense polémique en se rendant, deux jours après le cyclone, à Pau pour présider le conseil municipal de la ville dont il est le maire depuis 2014. L'annonce de la composition de son gouvernement lundi, journée décrétée de deuil national, a également été critiquée.
Autant de points rappelés par le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure qui, dans une lettre ouverte, demande "des actes" au Premier ministre. "Les habitants se sentent abandonnés et attendent des aides", écrit M. Faure, qui interroge également M. Bayrou sur "le travail de recensement des personnes décédées".
Sur place, des collectifs de citoyens mahorais exigent également "des réponses concrètes" et immédiates du Premier ministre. Dans une lettre ouverte, ils dénoncent "l'insuffisance criante des mesures" de soutien après le passage du cyclone.
Et ils demandent "un plan de reconstruction rapide et structuré", la création d'un "fonds solidaire exceptionnel" pour indemniser les sinistrés, y compris les non-assurés, et la "suppression des impôts fonciers pour l'année en cours".
Le sort de Mayotte doit faire l'objet d'un projet de loi spéciale, qui pourrait être présentée lors du Conseil des ministres prévu vendredi.
T.Egger--VB