-
WTA: après Roland-Garros, Gauff s'adjuge son deuxième titre en 2025, à Wuhan
-
Compte à rebours en Israël avant le retour des otages de Gaza
-
Les derniers développements depuis le cessez-le-feu à Gaza
-
Le Pakistan et l'Afghanistan assurent avoir tué des dizaines de soldats dans des affrontements frontaliers
-
Tennis: le 204e mondial Valentin Vacherot gagne le Masters 1000 de Shanghai
-
Le Pakistan promet une réponse "musclée" à l'opération menée par l'Afghanistan à sa frontière
-
Madagascar: une unité dit prendre le contrôle de l'armée, le président dénonce "une tentative de prise de pouvoir"
-
Marché des yachts: derrière la folie des grandeurs, les petits rament
-
Pour sauver ses chantiers navals, Washington fait payer les navires liés à la Chine
-
Face au retrait américain, le Royaume-Uni en première ligne sur la recherche sur le climat en Antarctique
-
A Kramatorsk, dans l'est ukrainien, premières évacuations face à un danger omniprésent
-
Le Cameroun aux urnes pour la présidentielle, Biya grand favori pour un 8e mandat
-
Australie: fuite des données de millions de clients de Qantas après une cyberattaque
-
Top 14: retrouvailles entre Toulouse et Bordeaux-Bègles pour un premier "test"
-
Dans le golfe du Lion, étudier les oiseaux migrateurs face aux projets d'éoliennes
-
Décès de Diane Keaton, actrice de Woody Allen et du "Parrain"
-
Le Cameroun vote pour la présidentielle, Biya grand favori pour un 8e mandat
-
Lecornu au défi de composer un gouvernement
-
Seychelles: l'opposant Patrick Herminie élu président
-
Les pluies torrentielles au Mexique ont fait au moins 41 morts
-
Gaza: le Hamas prêt à commencer à libérer les otages dès lundi
-
Mondial-2026: l'Italie enchaîne en Estonie mais ne se rapproche pas de l'Amérique
-
A Tel-Aviv, "enfin l'espoir" d'un retour de tous les otages retenus à Gaza
-
Retour dans les ruines à Gaza, le Hamas met en garde contre de prochains pourparlers "difficiles"
-
Des reportages à Gaza, au Soudan et en Ukraine récompensés par le 32e Prix Bayeux des correspondants de guerre
-
Ligue 1: le Belge Sébastien Pocognoli nouvel entraîneur de Monaco
-
A Paris, un restaurant palestinien-israélien pour partager le "goût de la paix"
-
Des soldats malgaches rejoignent les milliers de manifestants à Antananarivo
-
Oise: plus d'un millier d'opposants défilent contre le canal Seine-Nord Europe
-
Pluies torrentielles au Mexique: le bilan en hausse à 37 morts
-
Tour de Lombardie: le prochain objectif de Pogacar, "gagner Paris-Roubaix et Milan-Sanremo"
-
Top 14: Pau et le Stade français s'installent en tête
-
Tour de Lombardie: Pogacar, un peu plus près de Merckx
-
Ukraine: Zelensky exhorte Trump à mettre fin à la guerre, comme "au Moyen-Orient"
-
Esport: A l'Evo Nice, des milliers de passionnés célèbrent les jeux de combat
-
Madagascar: une unité de l'armée appelle à "refuser les ordres de tirer" sur les manifestants
-
Top 14: A Pau, le leader et voisin bayonnais pas à la fête
-
Gaza: entre soulagement et scepticisme, des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Londres
-
Masters 1000 de Shanghai: réunion familiale au sommet pour les cousins Rinderknech et Vacherot
-
Un millier d'opposants défilent contre le canal Seine-Nord Europe
-
Zelensky dit avoir exhorté Trump à négocier la paix en Ukraine lors d'un appel "positif"
-
Equipe de France: quelle attaque en Islande?
-
Philippines: des habitants nettoient les débris des deux séismes
-
Tennis: Pegula renverse Sabalenka à Wuhan, finale 100% américaine contre Gauff
-
Deuxième jour de trêve à Gaza, les déplacés retournent dans des ruines
-
Un spectacle du polémiste Dieudonné de nouveau interrompu par les forces de l'ordre
-
La mort dans l'âme, des Palestiniens de retour à Gaza, ville "fantôme"
-
Tennis: le Monégasque Valentin Vacherot bat Novak Djokovic et se hisse en finale à Shanghai
-
Après des incendies monstres, l'Albanie doit repenser l'avenir de ses forêts
-
Cyclisme: "Je suis fier de tout ce que j'ai pu faire", dit Démare avant sa dernière course
Face aux menaces de censure et de dissolution, Lecornu au défi de composer un gouvernement
Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l'urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura pour objectif premier de déposer un projet de budget au Parlement.
Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de négociations qui n'ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes. Mais qui, avec son exigence de suspension de la réforme des retraites pour prix d'une non-censure, est au centre de toutes les attentions.
En vertu de la Constitution, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.
Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que "les conditions n'étaient plus remplies", a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu'il ferait de même si ces conditions "n'étaient plus remplies à nouveau". "Je ne ferai pas n'importe quoi", a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d'un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi.
De fait, s'il devait démissionner à nouveau, la perspective d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, réclamée notamment par l'extrême droite, se rapprocherait davantage.
Le président Emmanuel Macron, qui sera absent toute la journée de lundi, pour un voyage en Egypte de soutien au plan Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza, a d'ailleurs brandi cette menace aux différents partis qu'il a reçus vendredi, s'ils ne parvenaient pas à s'entendre.
- "Partenaire obligé" -
Pour résoudre son équation calendaire et politique alors que la plupart des partis composant le socle commun (LR, UDI, Horizons, MoDem, Renaissance) l'ont lâché, achoppant sur la question centrale de la suspension de la réforme des retraites, le Premier ministre pourrait décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget.
Aucune prise de parole de M. Lecornu n'est prévue "à ce stade", a assuré Matignon dimanche à l'AFP.
Et si la question du casting et des délais était résolue, il faudrait passer à celle de se maintenir au pouvoir.
A l'exception du PS, l'ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2, de même que le Rassemblement national et l'UDR d'Eric Ciotti.
Ce qui place le parti à la rose comme un "partenaire obligé" de la Macronie finissante, a persifflé dimanche le patron UDI des sénateurs centristes, Hervé Marseille, en prévenant qu'une censure est possible dès "cette semaine".
Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation "de l'abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d'achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons", a-t-il prévenu dès vendredi.
Une telle suspension "n'épuiserait pas le débat sur le budget et l'avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d'ouvrir une nouvelle période", a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans La Tribune Dimanche.
- "Bisbilles personnelles -
"Il n'y a pas de deal caché (...) ce sera la censure et la dissolution ou pas", prévient le Premier ministre dans la presse dominicale.
La précédente dissolution "a coûté 15 milliards d'euros immédiatement à l'économie française et 0,5 point de croissance, sans compter un an d'inaction", a rappelé Marine Tondelier dimanche à France Inter-franceinfo-Le Monde. Et politiquement, "ça ne résoudra pas grand chose", a-t-elle estimé, comparant ce coût à celui, moins important en 2026, d'une suspension de la réforme des retraites.
"La dissolution est possible, évidemment pas souhaitable et encore évitable", a prévenu de son côté le député socialiste Jérôme Guedj sur LCI, alors que toute la gauche rappelle que les études d'opinion montrent que le Rassemblement national pourrait se renforcer encore à l'Assemblée en cas de législatives anticipées.
Selon un sondage Ipsos BVA-CESI publié par La Tribune Dimanche, la popularité des ténors de l'ex-socle commun (Edouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau, Gérald Darmanin) est en forte baisse. Ils ont "donné aux Français le sentiment d'être dans des bisbilles personnelles, d'avoir ajouté au désordre national pour des enjeux de campagne présidentielle", a commenté Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos.
R.Fischer--VB