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La guerre commerciale pèsera également sur les finances publiques, alerte le FMI
La guerre commerciale provoquée par les droits de douane voulus par le président américain Donald Trump viendront peser sur les finances publiques de la plupart des pays, a averti mercredi le FMI, qui invite les gouvernements à mener les réformes nécessaires pour garantir leur croissance à moyen terme.
Dans un contexte où "les finances publiques étaient déjà sous pression et l'endettement élevé dans de nombreux pays", les droits de douane américains et les représailles d'un certain nombre d'Etats sont venus ajouter "de l'incertitude qui vient compliquer les prévisions budgétaires", estime le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport sur les politiques budgétaires, le Fiscal Monitor.
Si la situation n'évolue pas favorablement, "sur la base des informations disponibles actuellement, la dette au niveau mondiale pourrait atteindre 117% du PIB d'ici 2027, ce qui, si cela se matérialisait, serait l'un des ratio les plus élevés depuis plusieurs décennies", a alerté le directeur du département des affaires budgétaires du Fonds, Vitor Gaspar, lors d'une interview à l'AFP.
Le ralentissement économique va réduire les revenus des Etats, ce qui pourrait les pousser à devoir faire un choix, entre "réduire leur dette, remettre en place les filets de sécurité budgétaire ou gérer la pression sur leurs dépenses", dans un contexte de hausse des coûts d'emprunt et des risques, souligne le rapport.
Mais "les dépenses publiques peuvent être une source de confiance et de soutien dans un contexte de fortes pressions macroéconomiques", dès lors qu'elles sont employées à bon escient par les Etats , a insisté M. Gaspar.
Parmi les possibilités, des mesures de soutien qui soient "ciblées et temporaires, avec une clause assurant qu'elles prendront fin à un moment donné", afin de ne pas peser durablement sur les finances publiques.
Dans l'ensemble, le FMI s'attend à voir un tiers des Etats dans le monde, représentant collectivement 75% du PIB mondial, connaître une dégradation de leur endettement. Parmi les pays concernés, la Chine et les Etats-Unis, la France ou l'Italie, le Brésil et l'Arabie saoudite.
Mais la situation n'est pas la même d'un pays à l'autre, en particulier lorsqu'il s'agit des deux premières économies, a pointé Vitor Gaspar, car "les deux sont des économies continentales, suffisamment importantes pour disposer de suffisamment d'options permettant de garder l'endettement sous contrôle".
- Renforcer le capital humain -
Dans l'immédiat cependant, les deux pays ne font pas face aux mêmes difficultés: la Chine doit en effet dépenser plus au niveau national, malgré un niveau d'endettement déjà élevé, pour renforcer la protection sociale de manière à libérer la consommation intérieure.
Aux Etats-Unis, l'effort doit avant tout porter sur une réduction du déficit public, afin de maintenir sa dette sous contrôle "mais pour y parvenir, le gouvernement dispose d'options tant du côté des recettes que des dépenses", a insisté Vitor Gaspar.
Ce qui n'est pas le cas des pays émergents ou en développement, dont certains sont d'ores et déjà "confrontés à une crise de la dette ou proches de l'être".
Pour eux, il est "crucial d'investir dans l'éducation et dans la santé. Renforcer leur capital humain est le meilleur moyen de développer ces pays mais cela demande des ressources", a reconnu M. Gaspar.
Afin d'y parvenir il est essentiel de "construire la confiance nécessaire, que les citoyens soient sûrs que leur argent est dépensé intelligemment. Ce n'est pas seulement le faire mais le montrer", a-t-il recommandé.
D'autant que ces pays disposent "d'une marge pour augmenter leurs revenus, en augmentant leurs impôts ou plus simplement en élargissant la base imposable".
A la différence de l'Europe, qui doit en revanche "trouver comment financer à long terme ses dépenses militaires".
"Cela ne passera pas une source permanente de revenus ou par le fait de changer la composition des dépenses, ce qui signifie une évolution du contrat social" a averti M. Gaspar.
Néanmoins, "des évolutions du marché unique et dans la structuration des dépenses publiques sont possibles. Ces questions ne sont pas uniquement économiques et financières, elles sont hautement politiques. Il y a besoin de plus de clarté sur les objectifs que les Européens eux-mêmes entendent atteindre", a conclu Vitor Gaspar.
S.Leonhard--VB