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Trump ordonne à l'Etat de cesser de financer les médias publics PBS et NPR
Nouvelle offensive de Donald Trump contre les médias traditionnels: le président américain a signé jeudi un décret demandant de cesser de financer deux réseaux publics emblématiques, la télévision PBS et la radio NPR, qu'il accuse d'être biaisés.
"Je donne instruction au conseil d'administration du CPB et à tous les départements et agences exécutifs de cesser le financement fédéral de NPR et de PBS", selon le texte, qui ajoute qu'"aucun média ne jouit d'un droit au financement public garanti par la Constitution".
Le CPB est le gestionnaire de l'investissement fédéral dans l'audiovisuel public. Son budget a déjà été approuvé par le Congrès jusqu'en 2027, faisant planer un doute sur la portée effective du décret qui demande au conseil d'administration du CPB "d'annuler le financement direct existant dans la mesure maximale autorisée par la loi et de refuser de fournir un financement futur".
"L'ordonnance exige que le CPB révise ses dispositions générales de 2025 pour interdire explicitement le financement direct ou indirect de NPR et de PBS", selon un document de la Maison Blanche.
Depuis son investiture, l'administration républicaine a multiplié les critiques et attaques contre de nombreux médias traditionnels, et a pris des décisions pour démanteler certains médias publics.
Le décret sur le financement de PBS et NPR, "qui sera probablement contesté en justice, est la plus grande escalade à ce jour de la Maison Blanche dans son attaque contre les médias", estime le média Politico.
Donald Trump avait demandé fin mars au Congrès de mettre un terme au financement public de ces deux "réseaux horribles et complètement biaisés", selon lui.
- "Propagande de gauche" -
"NPR et PBS ont alimenté le militantisme et la propagande de gauche avec l'argent des contribuables, ce qui est tout à fait inapproprié et constitue une utilisation abusive de l'argent des contribuables", affirme la Maison Blanche dans un communiqué séparé, soulignant que ces deux médias recevaient "chaque année des dizaines de millions de dollars de fonds publics, principalement du CPB".
Pour appuyer ces griefs, la Maison Blanche assure par exemple que sur une période de six mois, une émission de PBS, "PBS News Hour a utilisé le terme +extrême droite+ 162 fois, mais +extrême gauche+ seulement six fois".
Ou encore qu'une étude montre que les élus Républicains du Congrès sont soumis à une couverture médiatique beaucoup plus négative que les Démocrates.
Plus largement, le décret affirme que si le financement fédéral des médias se justifiait lors de la création du CPB en 1967, il est aujourd'hui, "dans un paysage médiatique riche, divers et innovant", devenu "dépassé, non-nécessaire" et "corrosif pour l'apparence de l'indépendance journalistique".
Plus de 40 millions d'Américains écoutent chaque semaine la radio publique NPR et 36 millions regardent chaque mois une télévision locale du réseau de PBS, selon des estimations de ces médias.
La directrice de NPR Katherine Maher avait estimé en mars que la radio percevrait environ 120 millions de dollars du CPB en 2025, "moins de 5% de son budget".
Cette volonté de l'administration américaine s'inscrit dans son engagement à réduire drastiquement les dépenses publiques. Dans les médias, cela s'est traduit par son engagement à démanteler l'audiovisuel public extérieur des Etats-Unis et de ses radios Voice of America, Radio Free Asia et Radio Free Europe/Radio Liberty.
- RSF s'alarme -
Dès avant l'annonce de la Maison Blanche vendredi, l'ONG française Reporters sans frontières a dénoncé une "dégradation inquiétante" de la liberté de la presse aux Etats-Unis.
Par exemple, en février, la Maison Blanche a fortement restreint ses accès à l'Associated Press (AP), l'agence de presse américaine, pour ne pas avoir adopté l'appellation de "Golfe d'Amérique" décrétée par le président Trump à la place de Golfe du Mexique, une décision qu'elle a attaquée en justice.
En avril, Donald Trump a tonné contre plusieurs médias américains de premier plan, New York Times, Washington Post ou encore ABC News, après qu'ils ont publié des sondages évoquant des taux d'approbation en berne. Il les a accusés d'être "malades" et a affirmé qu'ils devraient faire l'objet d'une enquête pour "fraude électorale".
G.Haefliger--VB