
-
Washington accuse à son tour Paris de ne pas faire assez contre l'antisémitisme
-
Rock en Seine: concert sous surveillance pour Kneecap, qui évoque sur scène la situation à Gaza
-
US Open: entrée réussie pour la tenante Sabalenka, en attendant Djokovic
-
Ligue 1: Giroud croque Monaco sur le gong, Rennes implose
-
Basket/Euro-2025: les Bleus reçus 5/5 avant l'Euro
-
Frappes israéliennes meurtrières au Yémen contre des cibles des rebelles houthis
-
US Open: Shelton réussit son entrée, à Sabalenka et Djokovic de l'imiter
-
Corps dans la Seine: le suspect mis en examen pour une série de quatre meurtres et incarcéré
-
Ligue 1: Rennes implose, Strasbourg sur sa lancée
-
Zelensky réclame à nouveau une rencontre avec Poutine, Moscou lui reproche son insistance
-
Tour d'Espagne: Vingegaard remporte la 2e étape et prend le maillot rouge
-
Volley: battues au tie break, les Bleues frôlent l'exploit contre le Brésil
-
MotoGP: Marquez triomphe en Hongrie et entrevoit le titre
-
Yémen: frappes israéliennes meurtrières contre des cibles des rebelles houthis
-
Espagne: le désarroi des personnes âgées face aux incendies
-
MotoGP: Marquez remporte le Grand Prix de Hongrie
-
Foot: poussé dehors par l'OM, l'Anglais Jonathan Rowe rejoint Bologne (officiel)
-
L'émissaire américain Keith Kellogg en Ukraine pour le jour de son indépendance
-
"C'est dans mon ADN": à 45 ans, Venus Williams savoure son retour à l'US Open
-
Ligue 1: Olivier Giroud déjà indispensable au Losc
-
L'Ukraine lance une série d'attaques contre la Russie le jour de son indépendance
-
En Indonésie, la vidéo virale d'un enfant dope l'affluence à une course traditionnelle
-
"La Patrie nous appelle": le Venezuela enrôle dans la milice pour faire face aux menaces américaines
-
Sous Trump, le nouveau logo de restaurants traditionnels crée la polémique
-
Le Royaume-Uni déploie la reconnaissance faciale en temps réel et à grande échelle
-
Rugby Championship: l'Argentine crée la surprise en battant les All Blacks 29-23
-
Israël: un dirigeant de l'opposition tend la main à Netanyahu pour sauver les otages
-
Après une série noire d'échecs, la mégafusée d'Elon Musk redécolle
-
La Corée du Nord teste deux nouveaux missiles, sur fond de tensions avec Séoul
-
Espagne: le FC Barcelone signe une première remontada, l'Atlético n'y arrive pas
-
Mondial de rugby: sans pleinement rassurer, les Bleues disposent de l'Italie
-
Ligue 1: l'OM se fait du bien, départ idéal pour Lyon
-
Allemagne: ten Hag chute avec Leverkusen pour ses débuts en Bundesliga
-
Italie: l'AC Milan chute d'entrée, Naples sans trembler
-
Mondial de rugby: sans vraiment rassurer, les Bleues diposent de l'Italie
-
Le gérant du parc de loisirs ayant refusé des jeunes Israéliens mis en examen
-
Ligue 1: l'OM dit "merci Aubameyang !"
-
"Trop tard": des Palestiniens désespérés après la déclaration de la famine à Gaza par l'ONU
-
Rugby Championship: l'Afrique du Sud tient sa revanche contre l'Australie
-
Tour d'Espagne: Philipsen remporte la 1re étape au sprint et endosse le maillot rouge
-
Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal
-
MotoGP: Marc Marquez reste intouchable en Hongrie
-
Angleterre: Manchester City déjà fauché
-
Athlétisme: pour Cyréna Samba-Mayela, la route vers Tokyo passe par les championnats d'Ecosse
-
Guinée: la junte suspend pour trois mois trois importants partis d'opposition
-
Dans les Corbières, des vendanges solidaires pour viticulteurs sinistrés
-
Cyclisme: sans Pogacar, la Vuelta promise à Vingegaard
-
La "Caraïbe de Bavière" à son tour gagnée par le surtourisme
-
La rentrée de Radio France lundi menacée par une grève illimitée
-
Le Texas adopte une carte électorale redécoupée à la demande de Trump

Les influenceurs indiens en renfort dans la campagne de Narendra Modi
La chanteuse de folk indienne Maithili Thakur a vu sa popularité exploser sur les réseaux sociaux quand le Premier ministre Narendra Modi a partagé l'un de ses morceaux: en Inde les jeunes stars de l'internet collaborent volontiers avec le pouvoir pour sa campagne électorale.
A l'approche d'élections législatives marathon qui doivent débuter le 19 avril, le Bharatiya Janata Party (BJP), parti du Premier ministre, mise sur les stars des réseaux sociaux - de la musique à la culture, en passant par la mode et le fitness - pour faire passer son message politique auprès des jeunes.
Maithili Thakur a été lauréate aux côtés d'une vingtaine d'influenceurs le mois dernier des "National Creators Awards", des prix organisés par le gouvernement pour promouvoir les "conteurs d'une nouvelle Inde sûre d'elle et qui s'affirme".
Ces jeunes aux millions d'abonnés ont pour point commun de promouvoir la culture de la majorité hindoue du pays, et plusieurs se sont engagés en faveur du BJP.
"De nombreux influenceurs collaborent avec le gouvernement et réalisent des vidéos", indique la jeune chanteuse qui compte 14 millions d'abonnés sur Facebook et plus de 4,5 millions sur Instagram et YouTube.
- "Incitations" -
La chanteuse classique de 23 ans, déjà connue grâce à des émissions de télévision, a vu sa notoriété décuplée quand Narendra Modi a publié l'un de ses morceaux sur le réseau social X lors de l'inauguration d'un temple hindou controversé en janvier.
"Il y a eu un tel engouement", raconte Maithili Thakur.
Le temple d'Ayodhya, dédié à la divinité Rama, a été construit à l'emplacement d'une mosquée vieille de plusieurs siècles qui avait été rasée par des extrémistes hindous en 1992 et son inauguration a été vue comme un signe du fort soutien du gouvernement à l'hindouisme au détriment des religions minoritaires.
"Il y a de quoi s'inquiéter, rien qu'en raison de la nature de ces collaborations", souligne Prateek Waghre, de l'organisation de défense des droits numériques Internet Freedom Foundation.
La perspective de voir les abonnés se multiplier et les revenus de leurs publications s'envoler en collaborant avec le BJP pourrait encourager les influenceurs à apporter leur soutien au pouvoir "indépendamment de leurs propres convictions politiques", craint-il.
Ces incitations peuvent "les pousser à adopter un discours largement positif, ou du moins peu critique" envers le pouvoir, observe-t-il.
Et alors que plus de la moitié des 1,4 milliard d'Indiens sont âgés de moins de 30 ans, selon les chiffres officiels, les réseaux sociaux sont devenus un outil crucial pour communiquer auprès des jeunes.
- "Influencer" -
"En s'adressant aux jeunes, on essaye d'influencer la majeure partie de la population indienne", relève Mme Thakur, interrogée par l'AFP dans sa maison de New Delhi, qu'elle utilise comme studio d'enregistrement et dont les murs sont ornés de peintures traditionnelles colorées.
Comme elle a également été nommée "ambassadrice" de la commission électorale, son rôle est d'encourager le public à participer aux élections, et non de promouvoir un parti, explique-t-elle.
Mais d'autres influenceurs vont droit au but : l'ancien lutteur Ankit Baiyanpuria, devenu influenceur fitness et lui aussi lauréat des "National Creators Awards", a exhorté ses huit millions de fans sur Instagram à voter pour le parti de Narendra Modi.
Des ministres du BJP sont également apparus sur les chaînes de l'entrepreneur et star des réseaux sociaux Ranveer Allahbadia, un autre lauréat.
Janhvi Singh, une jeune femme de 20 ans, a elle été décorée par le gouvernement pour ses contenus en ligne sur la culture et la religion.
Elle voit sa collaboration avec le gouvernement comme une "opportunité" et souligne apprécier l'accent mis par le BJP sur l'hindouisme parce qu'elle craint que l'Inde n'"oublie (ses) racines et (sa) culture".
"Je pense qu'il est important de faire passer le message qu'il faut voter", indique-t-elle en assurant ne pas donner de consigne.
Mais elle se dit tout de même loyale à Narendra Modi. "Je pense qu'il n'y a pas d'autre dirigeant qui fasse du bien au pays".
F.Stadler--VB