
-
Tennis: "en paix", Caroline Garcia dit adieu au tennis professionnel
-
Wall Street fléchit, le regard tourné vers Nvidia
-
Le rappeur Lil Nas X inculpé après avoir déambulé nu dans Los Angeles
-
Trump pense que beaucoup d'Américains "aimeraient avoir un dictateur"
-
Tennis: Medvedev "a besoin" d'être aidé, suggère Boris Becker
-
Après une série d'explosions, la mégafusée Starship revient sur le devant de la scène
-
Trump menace la Chine de nouvelles surtaxes si elle n'exporte pas ses aimants en terres rares
-
Tour d'Espagne: Gaudu remporte la 3e étape, Vingegaard reste en rouge
-
Russie: audience à huis clos pour le Français Laurent Vinatier
-
Bayrou abat la carte du vote de confiance, le gouvernement suspendu à un fil
-
Même aux Etats-Unis, les voitures électriques sont plus écologiques
-
Un Salvadorien, symbole de la politique migratoire répressive de Trump, va être expulsé vers l'Ouganda
-
Russie: audience à huis clos pour le Français Vinatier pour des accusations d'"espionnage"
-
Naissance exceptionnelle d'un tatou albinos au zoo de Beauval
-
Face à l'impasse sur le budget, Bayrou abat la carte du vote de confiance
-
Golf: Fleetwood remporte la FedEx Cup grâce à sa victoire au Tour Championship
-
Face aux risques de censure et de blocages, Bayrou abat la carte du vote de confiance
-
Mondiaux de badminton : Alex Lanier à la conquête du monde
-
US Open: deux mois après son exploit à Roland-Garros, Loïs Boisson entre dans le dur
-
Wall Street ouvre en baisse, nouveaux indicateurs et Nvidia en ligne de mire
-
Liban: le Conseil de sécurité de l'ONU négocie toujours sur l'avenir des Casques bleus
-
Congé menstruel: Strasbourg fait appel pour appliquer la mesure
-
Mondiaux de badminton: débuts convaincants pour Alex Lanier et Christo Popov
-
Evolution "lente" mais "favorable" sur le front des incendies en Espagne, selon les secours
-
Dr Shi et Mrs Ming: la double vie de Shi Ming, entre médecine et MMA
-
GPA: une idée "totalement contraire" à la "dignité des femmes", selon Aurore Bergé
-
Gaza: cinq journalistes tués dans des frappes sur un hôpital imputées à Israël
-
Réseaux sociaux et effet de groupe aux racines du fléau des couteaux chez les jeunes
-
Sécheresse record pour un début août en Europe et sur le pourtour méditerranéen
-
Rentrée des radios: des nouvelles voix et Radio France en grève
-
Russie: le chercheur français Vinatier devant le tribunal pour des accusations d'"espionnage"
-
Vietnam: le typhon Kajiki a touché terre, des dizaines de milliers d'évacuations
-
Gaza: quatre journalistes tués dans des frappes sur un hôpital imputées à Israël
-
Portugal: un feu de forêt a ravagé une surface record de 64.000 hectares
-
Dignité restaurée: dans un bidonville de Nairobi, des femmes récoltent du plastique contre un accès à des sanitaires
-
Rugby: Joanna Grisez, des jambes de feu pour réveiller les Bleues
-
Un an après son arrestation, le fondateur de Telegram critique l'enquête qui "peine" le visant
-
Athlétisme: la hurdleuse française Cyréna Samba-Mayela forfait pour les Mondiaux à Tokyo
-
Al-Jazeera annonce qu'un de ses journalistes a été tué dans une frappe israélienne à Gaza
-
Liban: le Conseil de sécurité de l'ONU se prononce sur l'avenir des Casques bleus
-
Le chef Jean Imbert visé par une plainte d'une ex-compagne pour violences conjugales
-
Cambodge: l'Assemblée vote une loi autorisant la déchéance de nationalité
-
Méduses à la centrale nucléaire de Gravelines: tous les réacteurs affectés ont redémarré
-
Au Pakistan, les erreurs humaines exacerbent les catastrophes naturelles
-
Au Sahel, Washington mise sur le commerce pour renouer avec les juntes
-
Chine: l'énergie issue du charbon en forte croissance, niveau record des renouvelables
-
Chikungunya: le vaccin de Valneva suspendu aux Etats-Unis après de nouveaux effets indésirables
-
Le typhon Kajiki s'approche du Vietnam, 30.000 personnes évacuées
-
US Open: Medvedev en colère contre la "décision" de l'arbitre et non le photographe qui l'a causée
-
La rentrée de Radio France perturbée par une grève

Décès à 92 ans de Paolo Taviani, co-réalisateur de la Palme d'or "Padre padrone"
Des décennies durant, les inséparables frères Taviani ont signé à quatre mains des films marquants du cinéma italien, et notamment le chef d’œuvre "Padre padrone", Palme d'Or à Cannes en 1977: Vittorio est mort en 2018 à 88 ans et son frère Paolo l'a suivi jeudi à 92 ans.
"Avec Paolo Taviani, c'est un grand maître du cinéma italien qui nous quitte. Avec son frère Vittorio (mort en 2018 à 88 ans, NDLR), il a signé des films inoubliables, profonds, engagés, qui ont su entrer dans l'imaginaire collectif dans l'histoire du cinéma", a salué le maire de Rome Roberto Gualtieri sur X.
Les funérailles laïques de Paolo Taviani, décédé à Rome des suites d'une "brève maladie", se tiendront lundi dans la capitale, selon les médias italiens.
Les frères Taviani, qui ont formé un duo rare dans l'histoire du 7ème art, ont cosigné au total une quinzaine de longs métrages marqués par un style très littéraire, mêlant histoire, psychanalyse et poésie.
Film choc, "Padre padrone", que l'on peut traduire littéralement par "Père-patron", est une adaptation du roman autobiographique de Gavino Ledda, sur l'histoire d'un jeune berger échappant au contrôle despotique de son père qui, par nécessité financière, l'avait contraint à abandonner l'école, le laissant analphabète jusqu'à l'âge de vingt ans.
"Paolo Taviani était la moitié d’un duo enchanteur (...) Avec son frère aîné Vittorio, une sorte de grâce touchait leurs films d’une rigueur morale et d’une poésie inimitables", a réagi jeudi soir l'ancien président du Festival de Cannes Gilles Jacob.
Après la mort de son aîné de deux ans, Paolo Taviani avait trouvé la force de tourner seul un dernier film, "Leonora Addio", présenté à la Berlinale en 2022.
Lors de la préparation de "Leonora Addio", Vittorio, à qui le film est dédié, n'était plus physiquement à ses côtés, mais "il était avec moi", avait confié le patriarche du cinéma italien lors d'un entretien à Berlin avec l'AFP.
Fortement inspirés par le maître du néo-réalisme Roberto Rosselini, les deux frères, fils d'un avocat antifasciste, se sont intéressés dès leurs débuts dans les années 1960 aux thèmes sociaux.
- Ours d'or à Berlin -
"Vittorio et moi, nous avons décidé de faire du cinéma quand j'avais seize ans et lui dix-huit, en voyant +Païsa+ de Rosselini", avait-il confié à l'AFP. "Nous avons alors compris que les films pouvaient changer la vie et nous révéler qui nous étions vraiment".
"Des années après, nous avons gagné la Palme d'Or pour +Padre Padrone+, remise des mains de Rosselini, et c'était comme un cercle qui se refermait", avait-il souligné.
Passionnés de cinéma dès leur jeunesse, les deux frères nés en Toscane déménagent à Rome dans les années 50. Un de leurs premiers films, "Les Subversifs" (1967), préfigure les événements de 1968 sous la forme d'une enquête sur le Parti communiste italien au moment des obsèques d'un de ses fondateurs, Palmiro Togliatti.
Inspirées par Brecht, Pasolini et Godard, ils tournent ensuite "Sous le signe du scorpion" (1969), leur premier film en couleur avec Gian Maria Volontè dans le rôle principal, qui sera aussi leur premier grand succès.
Après le couronnement à Cannes de "Padre padrone", ils reviennent sur la Croisette en 1982 avec "La nuit de San Lorenzo", un film à l'atmosphère féerique qui reçoit le Grand prix du jury.
En 2012, avec "César doit mourir", où ils font jouer la tragédie de Shakespeare aux détenus de la prison romaine de Rebibbia, les frères Taviani remportent l'Ours d'Or au Festival de Berlin.
En 1986, ils avaient aussi reçu à la Mostra de Venise un Lion d'or d'honneur rendant hommage à l'ensemble de leur carrière.
fbe-glr-ide-jfg/mm
M.Schneider--VB