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Trump se défend à son procès en diffamation, le juge limite strictement sa liberté de parole
Trois questions, moins de cinq minutes: Donald Trump s'est défendu jeudi au procès en diffamation intenté à New York par l'autrice E. Jean Carroll, mais sa liberté de parole était strictement limitée par le juge, pour éviter tout dérapage verbal.
Dans une ambiance lourde, face aux neuf jurés et à son accusatrice, qui l'avait accusé de viol et l'avait fait condamner au civil en 2023 pour agression sexuelle, l'ancien président des Etats-Unis n'a été autorisé qu'à des réponses par oui ou par non, aux trois questions posées par son avocate Alina Habba.
Le grand favori de la primaire des républicains pour la présidentielle de 2024 a simplement pu confirmer, à "100 %", sa déposition durant la procédure. Et il a indiqué par un "oui" qu'il avait tenu les propos visés par la plainte, en juin 2019, pour se défendre des accusations de viol que venait de lancer, pour la première fois publiquement, E. Jean Carroll dans un livre.
- "Ce n'est pas l'Amérique" -
Mercredi soir, sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump avait lancé pas moins de 37 attaques écrites contre E. Jean Carroll, qu'il continue depuis des mois de dénigrer et d'insulter en la traitant de "tarée", à l'"histoire bidon", qu'il n'a "jamais vue de (sa) vie". "Elle est malade", avait-il répété lors de sa déposition dans la procédure en octobre 2022, que les jurés avaient pu visionner durant la matinée.
Visiblement frustré et furieux, Donald Trump, 77 ans, a secoué la tête de dépit lorsqu'il témoignait. "Ce n'est pas l'Amérique", a-t-il lâché en sortant de la salle d'audience, au tribunal fédéral de Manhattan.
Le procès au civil oppose depuis le 16 janvier E. Jean Carroll, 80 ans et ancienne chroniqueuse de l'édition américaine du magazine Elle, à l'ancien président des Etats-Unis.
L'autrice l'a déjà fait condamner au civil en mai 2023 à cinq millions de dollars de dédommagements pour agression sexuelle dans une cabine d'essayage d'un grand magasin new-yorkais en 1996 et déjà une première fois pour diffamation pour des propos tenus en 2022, un verdict rendu à l'unanimité par un jury populaire.
- Liberté de parole -
Mais elle avait déjà porté plainte pour diffamation en 2019, quand Donald Trump, pour démentir les accusations de viol, avait affirmé qu'elle avait tout inventé pour "vendre un nouveau livre". La procédure avait été retardée mais ce second procès a été maintenu et E. Jean Carroll réclame plus de 10 millions de dollars pour préjudice moral et professionnel.
Le juge Kaplan, qui avait présidé le premier procès, avait ordonné que le second ne porte que sur les propos de Donald Trump et pas sur les accusations de viol d'E. Jean Carroll.
Plus que jamais favori des républicains après ses victoires aux primaires dans l'Iowa et le New Hampshire, Donald Trump est visé, en comptant cette affaire, par six procès pénaux ou civils.
Mais il a transformé chacune de ses inculpations ou de ses comparutions en tribune politique, multipliant les invectives virulentes contre les juges et les procureurs, qu'il accuse de mener une "chasse aux sorcières" pour l'empêcher de gagner la présidentielle de novembre.
Ses attaques verbales ont ouvert un débat sur sa liberté de parole dans le prétoire, certains juges considérant qu'à l'ère des réseaux sociaux, elles pouvaient encourager des menaces ou des intimidations contre les jurés ou des témoins.
Ainsi, une cour d'appel a confirmé en décembre qu'il était interdit à Donald Trump de faire tout commentaire à l'encontre du personnel du tribunal ou des témoins, dans le cadre de son procès à venir autour des accusations de tentatives illicites d'inverser les résultats de l'élection de 2020.
Les débats au procès intenté par E. Jean Carroll doivent se terminer vendredi par les plaidoiries finales, avant que le jury ne se retire pour délibérer.
R.Fischer--VB