
-
Foot: Peter Shilton félicite le brésilien Fabio pour avoir battu son record de matches joués
-
Athlétisme: la pluie douche les espoirs de chronos à Lausanne, Hodgkinson et Seville solides
-
Wall Street attentiste avant Jackson Hole, la tech en berne
-
PlayStation, Pepsi et d'autres augmentent leurs prix à cause des droits de douane américains
-
L'ouragan Erin se renforce à l'approche des côtes américaines, qu'il doit longer
-
En déménageant, le prince William sème le doute sur l'avenir du palais de Buckingham
-
Washington vise de nouveau la CPI pour ses enquêtes impliquant Etats-Unis et Israël
-
L1: Quel avenir pour Adrien Rabiot, poussé dehors par l'OM ?
-
La Bourse de Paris termine à l'équilibre avant Jacskon Hole
-
Le canal de Panama prévoit une baisse de ses recettes en raison de "l'incertitude" économique mondiale
-
Electricité bas carbone: l'Inde franchit un cap mais la route vers la neutralité sera longue
-
Antarctique: des changements "abrupts" en cours, alertent des chercheurs
-
Jean-Pierre Papin rejoint RMC comme consultant
-
Comment l'Europe cherche à parler le Trump
-
Chikungunya, dengue, West Nile... Les cas continuent à augmenter en métropole
-
Rentrée scolaire: la CGT appelle à boycotter les fournitures du groupe Hamelin
-
Wall Street évolue en baisse, attend un signe de la Fed
-
L1: Longoria justifie la mise à l'écart de Rabiot par "un événement d'une violence extrême"
-
USA: Trump appelle à la démission d'une responsable de la Réserve fédérale
-
La Russie met en garde contre toute garantie pour l'Ukraine qui ignorerait ses intérêts
-
En Alsace, la FNSEA retire l'acétamipride des supermarchés
-
Gamescom: l'éditeur Kepler sur orbite avec les succès de "Expedition 33" et "Rematch"
-
Nombre record de cas de maladies transmises par des moustiques en Europe, selon une agence de santé
-
Dans l'Aude, le travail de fourmi des enquêteurs pour élucider les incendies
-
Sueur, soleil et discipline: l'armée chinoise répète son grand défilé
-
A la maternité du CHU de Toulouse, le défi d'être enceinte en période de canicule
-
Interdire les importations de produits traités à l'acétamipride: une option "compliquée"
-
L'ouragan Erin, moins puissant, continue de menacer la côte est américaine
-
Royaume-Uni: l'inflation accélère encore en juillet, à 3,8% sur un an
-
Au Portugal, les incendies font un troisième décès
-
Afghanistan: 78 morts dans l'accident d'un car transportant des migrants de retour d'Iran
-
Suède: la célèbre église en bois rouge de Kiruna se rapproche de son nouvel emplacement
-
Mort en direct d'un streamer: autopsie jeudi, auditions et saisies
-
Mondial de volley: Iman Ndiaye, nouvelle arme de pointe des Bleues
-
Foot: Trapp signe pour trois saisons au Paris FC
-
Le Japon veut se poser en alternative pour l'Afrique
-
Le bruit, pollution invisible qui mine la santé des New-Yorkais
-
Au Turkménistan, la lutte sans relâche pour "éradiquer" le tabagisme
-
Fukushima: des robots déployés en vue du retrait des débris radioactifs
-
Au Pakistan, les tatouages hindous s'effacent des visages des femmes
-
Israël ordonne le rappel de 60.000 réservistes pour la prise de la ville de Gaza
-
Dans les quartiers Nord de Marseille, des mères renouent avec la mer
-
La mousson fait encore 20 morts au Pakistan, les pluies gagnent le Sud
-
Colombie: l'assignation à résidence de l'ex-président Uribe levée
-
Cyclisme: Vauquelin opéré à une jambe, durée d'indisponibilité non précisée
-
Mondial de rugby: cinq joueuses à suivre pendant la compétition
-
Athlétisme: Avant les Mondiaux, Lyles enchaîne à Lausanne mais sans Thompson
-
Costumes drag et "Good luck, Babe!": l'extravagante Chappell Roan ouvre Rock en Seine
-
Un rappeur du trio nord-irlandais Kneecap comparaît à Londres, accusé de soutien au Hezbollah
-
Espagne: Mbappé délivre le Real Madrid pour la première de Xabi Alonso

Harry Belafonte, "le roi du calypso" et défenseur des droits civiques
Voix envoûtante et physique charmeur, Harry Belafonte, surnommé "le roi du calypso", a connu la gloire dès les années 1950 et marqué son époque par ses convictions humanitaires et sa lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis.
L'emblématique chanteur est mort mardi à l'âge de 96 ans, ont rapporté plusieurs médias américains.
Né à Harlem le 1er mars 1927 d'une mère jamaïcaine et d'un père martiniquais, le chanteur s'est fait le porte-voix de ces rythmes avec "Matilda", "Day-O", "Island in the Sun", "Jamaica Farewell", "Try to Remember" ou "Coconut Woman".
C'est enfant, lorsqu'il vit en Jamaïque, que George "Harry" Belafonte découvre le calypso, une musique aux influences ouest-africaine née dans les carnavals de Trinité-et-Tobago, qui va séduire le public américain par son exotisme.
Revenu aux Etats-Unis, il entre au Théâtre Noir de Harlem après la guerre et monte plusieurs pièces avec son ami de toujours Sidney Poitier, avant de se lancer dans la musique où son charisme et ses qualités vocales lui réservent un succès rapide, qui sera le tremplin de son engagement contre la ségrégation raciale.
D'abord chanteur de ballades dans des cabarets, il s'impose au début des années 1950 avec un répertoire populaire qui mêle les influences de la variété américaine, des musiques caribéennes et de la culture noire de Harlem.
En 1955, il triomphe avec le titre "Day-O (The Banana Boat Song)" et l'album "Calypso" (1956) devient le premier dans l'histoire à se vendre à plus d'un million d'exemplaires.
Il remplit les salles et ses enregistrements, dont six Disques d'Or, ont un succès mondial et lui vaudront plusieurs Grammy Awards dès 1960.
Parallèlement, Belafonte joue notamment dans "Carmen Jones" d'Otto Preminger (1954), "Le coup de l'escalier" (Robert Wise, 1959), "Kansas City" de Robert Altman (1996), "Buck et son complice", de et avec Sidney Poitier (1972) et "Bobby" (Emilio Estevez, 2006) sur l'assassinat de Bob Kennedy.
- Avec Martin Luther King -
Il devient le premier acteur noir à jouer, en 1957, une histoire d'amour avec une actrice blanche dans "Une île au soleil" de Robert Rossen, et aussi le premier Afro-Américain à produire un show télévisé et à remporter un Emmy award (1959).
Mais le jeune homme ne se contente pas d'être un symbole. Rapidement, il finance la campagne pour les droits civiques et devient un proche de Martin Luther King Jr.
"Lorsque les gens pensent au militantisme, ils pensent toujours que ça implique des sacrifices, mais j'ai toujours considéré cela comme un privilège et une opportunité", affirmait-il en 2004 lors d'un discours à l'université Emory.
En 1963, il lève 50.000 dollars, l'équivalent de presque 500.000 aujourd'hui, pour sortir de prison Martin Luther King, à une époque où les artistes empochent des revenus confortables.
"J'aurais pu gagner 2 ou 3 milliards et finir avec une quelconque addiction cruelle, mais j'ai choisi d'être un combattant des droits civiques à la place", expliquait-il dans une interview au Guardian en 2007.
Méfiant à l'égard des hommes politiques, il avait rencontré John Kennedy en 1960, invitant chez lui celui qui était alors candidat à la présidentielle.
Il n'avait au premier abord pas été convaincu par le sénateur en quête de soutiens, rapportant par la suite que Kennedy "connaissait très peu de choses au sujet de la communauté noire".
- "We Are The World" -
Mais une fois élu, "JFK" le nomme attaché culturel des Peace Corps. Plus tard, en 1987, il sera nommé ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef.
Il passe du temps en Afrique, notamment au Kenya, et milite contre l'apartheid en Afrique du Sud. En 1988, il dédie son dernier album "Paradise in Gazankulu" à cette cause.
Il est le promoteur principal de "We are the World" chanté, en 1985, par 45 artistes américains récoltant des fonds pour lutter contre la famine en Ethiopie.
Après s'être opposé à la guerre en Irak, il a accusé, en 2006, le président George W. Bush d'être un "terroriste", ne valant pas mieux, selon lui, qu'Oussama ben Laden.
Il prend aussi des positions controversées, se fâchant avec les héritiers de Martin Luther King qui critiquent notamment son admiration pour le Vénézuélien Hugo Chavez, ou reprochant en 2012 au richissime couple noir Jay Z et Beyoncé d'avoir "tourné leur dos aux responsabilités sociales".
L'artiste dyslexique, qui ne pariait pas sur le succès après avoir abandonné le lycée, servi dans l'armée ou travaillé comme concierge, a été couvert à la fin de sa vie de récompenses prestigieuses.
Ainsi, en 2014, l'Académie lui décerne un Oscar d'honneur car "dès le début de sa carrière il a choisi des projets mettant en lumière le racisme et les inégalités".
Marié à trois reprises, Harry Belafonte a eu trois filles et un fils de ses deux premières épouses.
L.Dubois--BTB