
-
Royaume-Uni: l'inflation accélère encore en juillet, à 3,8% sur un an
-
Au Portugal, les incendies font un troisième décès
-
Afghanistan: 78 morts dans l'accident d'un car transportant des migrants de retour d'Iran
-
Suède: la célèbre église en bois rouge de Kiruna se rapproche de son nouvel emplacement
-
Mort en direct d'un streamer: autopsie jeudi, auditions et saisies
-
Mondial de volley: Iman Ndiaye, nouvelle arme de pointe des Bleues
-
Foot: Trapp signe pour trois saisons au Paris FC
-
Le Japon veut se poser en alternative pour l'Afrique
-
Le bruit, pollution invisible qui mine la santé des New-Yorkais
-
Au Turkménistan, la lutte sans relâche pour "éradiquer" le tabagisme
-
Fukushima: des robots déployés en vue du retrait des débris radioactifs
-
Au Pakistan, les tatouages hindous s'effacent des visages des femmes
-
Israël ordonne le rappel de 60.000 réservistes pour la prise de la ville de Gaza
-
Dans les quartiers Nord de Marseille, des mères renouent avec la mer
-
La mousson fait encore 20 morts au Pakistan, les pluies gagnent le Sud
-
Colombie: l'assignation à résidence de l'ex-président Uribe levée
-
Cyclisme: Vauquelin opéré à une jambe, durée d'indisponibilité non précisée
-
Mondial de rugby: cinq joueuses à suivre pendant la compétition
-
Athlétisme: Avant les Mondiaux, Lyles enchaîne à Lausanne mais sans Thompson
-
Costumes drag et "Good luck, Babe!": l'extravagante Chappell Roan ouvre Rock en Seine
-
Un rappeur du trio nord-irlandais Kneecap comparaît à Londres, accusé de soutien au Hezbollah
-
Espagne: Mbappé délivre le Real Madrid pour la première de Xabi Alonso
-
Nouvelle crise entre Netanyahu et Macron, accusé de nourrir l'antisémitisme
-
Wall Street demeure prudente, subit des prises de bénéfices
-
L1: Rabiot poussé dehors, l'OM prend feu à nouveau
-
Enquête après la mort en direct d'un streamer, vedette de vidéos de sévices
-
US Open: après Atmane, le N.1 français Arthur Fils renonce à son tour
-
Cristiano Ronaldo accueilli en héros à Hong Kong, où son rival Messi avait été hué
-
Trump, Zelensky et la diplomatie du golf
-
À l’entrée de Gaza, des centaines de camions humanitaires bloqués et une aide au compte-gouttes
-
La vague de chaleur extrême s'éloigne, mais l'Espagne n'en a pas fini avec les incendies
-
Israël continue d'exiger la libération de "tous les otages" pour une trêve à Gaza
-
Wall Street temporise avant le colloque de Jackson Hole
-
La rappeuse Doechii annule son concert à Rock en Seine
-
Mondial de rugby: "la compétition est beaucoup plus rude", selon la double championne du monde Woodman-Wickliffe
-
Orages et pluie: quatre départements en vigilance orange
-
Climat: des vendanges 2025 particulièrement précoces mais "de bonne qualité"
-
Ukraine: la Russie prévient que tout accord devra garantir sa "sécurité"
-
Air Canada: fin de la grève, reprise très progressive des opérations
-
Enquête ouverte à Nice après la mort en direct d'un "streamer" humilié depuis des mois
-
Le Pakistan, lourdement endeuillé par la mousson, attend de nouvelles pluies
-
Air Canada: "la grève est terminée", annonce le syndicat du personnel de bord
-
Londres renonce à obtenir l'accès aux données chiffrées des utilisateurs d'Apple
-
Promotion de l'alcool: la justice française fait retirer plusieurs publications à Meta
-
L'UFC-Que Choisir estime que l'allocation scolaire augmente moins vite que le prix des fournitures
-
Australie: Google prêt à payer une pénalité de 30 millions d'euros pour pratiques anti-concurrentielles
-
Les incendies ont dévasté 30.000 hectares supplémentaires en 24 heures en Espagne
-
Campings: plus de fréquentation cet été mais un budget plus serré
-
Israël se prépare à répondre à une proposition de cessez-le-feu à Gaza
-
A Dijon, la seule ZAD urbaine de France en sursis

Avant les JO, la magie Thomas Jolly sur scène
Il lui reste moins de 500 jours avant de présenter "sa" cérémonie d'ouverture des JO de Paris mais, en attendant, l'infatigable Thomas Jolly, adepte du "théâtre impossible", enchaîne les spectacles où l'expérience visuelle fait mouche.
Sa version de l'opéra-rock culte "Starmania", jouée à Paris de novembre à janvier derniers et actuellement en tournée, a connu un tel succès qu'elle reprendra dans la capitale de novembre 2023 à janvier 2024.
Son adaptation de la pièce "Le Dragon" (1944), une fable politique sur la servitude face à la dictature signée du Russe Evgueni Schwartz, joue une dernière date parisienne dimanche au Théâtre des Amandiers à Nanterre, avant de poursuivre sa tournée en France.
Et en juin, l'enfant chéri du théâtre public fera ses débuts à l'Opéra de Paris, où il présentera une nouvelle production de "Roméo et Juliette" de Gounod.
- Ambiance cinématographique -
Le 26 juillet 2024, les yeux du monde entier seront rivés sur la Seine, où se déroulera la cérémonie d'ouverture des JO dont il est le directeur artistique.
"On va vite, vite, vite. C'est merveilleux d'apprendre de ce projet unique, avec les contraintes et les questions qui sont posées", commente-t-il auprès de l'AFP.
On n'en saura pas plus mais une chose est sûre: le Rouennais de 41 ans a le sens du spectacle et le public en prend plein les yeux.
"J'aime l'expérience visuelle", dit-il. "On n'est pas au théâtre pour voir des choses qui ressemblent forcément à ce qu'on peut voir à la télévision, au cinéma ou même dans nos vies".
Sur scène, celui qui, selon Vanity Fair, "sait ce que doit être le théâtre à l'heure de Netflix", arrive toutefois à faire jaillir une ambiance cinématographique.
Dans "Le Dragon", où il a fait appel pour la première fois à un scénographe (Bruno de Lavenère), certains personnages farcesques aux mimiques grimaçantes et au maquillage exagéré semblent sortis tout droit d'un film de Tim Burton.
Les sons tonitruants, secondés par un ingénieux jeu de lumières signé Antoine Travert et de la fumée poussée par un ventilateur pour évoquer l'arrivée du dragon à trois têtes, sont dignes de Jurassic Park.
Pour évoquer la servitude du peuple, il s'inspire des films expressionnistes allemands muets, comme "Nosferatu" ou "Le Cabinet du Docteur Caligari" mais aussi "Metropolis" de Fritz Lang, et de l'imagerie des propagandes soviétiques et nazies, dans un décor en nuances de gris.
"Schwartz propose à plein d'endroits un théâtre que j'appelle impossible; c'est pour ça que j'ai envie de monter la pièce", confie Thomas Jolly.
Il sourit en revanche quand il lit que certaines de ses mises en scènes rappellent "Harry Potter" ou "Star Wars": "je n'ai vu ni l'un ni l'autre".
Malgré les références cinématographiques, celui qui avait monté un fracassant Henry VI de Shakespeare long de 18 heures à Avignon aime par-dessus tout "rester dans "l'artisanal", avec les lumières comme marque de fabrique.
"Il n'y pas de volonté de performance. La seule chose qui m'importe, c'est quand je me dis +je ne sais pas comment faire+ et de trouver des solutions avec la boîte magique" du théâtre, assure Thomas Jolly.
C'est pour cela qu'il se délecte en ce moment à l'Opéra Bastille, avec son plateau énorme, sa machinerie, ses musiciens et ses artistes du choeur, sans compter les ateliers de décors et de costumes, ce dont peu de théâtres disposent.
Il reste perplexe face à certains critiques qui trouvent qu'il fait trop le show. "Mon travail est bien reçu par le public mais, du coup, c'est décrit parfois comme +mainstream+ dans un sens péjoratif", dit-il.
"Pourquoi le côté spectaculaire ne pourrait pas être simplement théâtral?"
"Je ne cherche pas l'unanimité mais, venant du théâtre public subventionné, je me dois de m'adresser au public le plus large possible, de lui donner envie d'être là... et de revenir", souligne Thomas Jolly.
C.Kovalenko--BTB