
-
Canicule: une grande partie de la France étouffe, le mercure bat des records
-
L'Egypte annonce travailler avec les médiateurs en vue d'une trêve à Gaza
-
Athlétisme: le perchiste Armand Duplantis porte son record du monde à 6,29 m
-
Foot: Jack Grealish prêté par Manchester City à Everton
-
En pleine canicule, l'Europe étouffe et se bat contre les incendies
-
Canicule: 14 départements en alerte rouge, la chaleur s'étend
-
Foot: Donnarumma, un héros invité à prendre la porte
-
La COP brésilienne promettra moins et agira plus, dit son président à l'AFP
-
Foot: le PSG officialise le recrutement du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi
-
Chaleur à Paris: se baigner dans la Seine, "quelle aubaine !"
-
Le patron de l'INA interpellé fin juillet pour l'achat de cocaïne à Paris
-
Aude: "vigilance maximale" face au risque de réactivation du feu
-
Taïwan: près de 2.000 personnes évacuées à l’approche du typhon Podul
-
Canicule: la France étouffe, 14 départements en alerte maximale
-
Japon: hommage aux victimes de l'une des pires catastrophe aériennes, 40 ans après
-
Grande-Bretagne: pénurie d'eau "d'importance nationale" en Angleterre
-
A Hong Kong, un vide juridique bénéficie aux créateurs de deepfakes pornographiques
-
La Bourse de Paris profite de l'optimisme après la trêve commerciale entre Etats-Unis et Chine
-
Sécurité informatique: le mot de passe a-t-il dit son dernier mot?
-
A Toulouse, soigner les parents pour protéger les nouveau-nés
-
Droits de douane: Trump prolonge de 90 jours la trêve avec Pékin
-
Un fossile de mammifère du temps des dinosaures découvert au Chili
-
Sécheresse: plus de la moitié de l'Europe et du pourtour méditerranéen affectés depuis avril
-
Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d'un attentat en juin
-
Explosion dans une usine de Pennsylvanie: deux morts, 10 blessés
-
Canicule: le Sud-Ouest et le Centre-Est en vigilance maximale
-
Macron promulgue la loi Duplomb après la censure partielle du Conseil constitutionnel
-
Trump déploie les militaires de la Garde nationale pour "nettoyer" Washington
-
Wall Street termine en baisse, prises de bénéfices avant l'inflation américaine
-
Panne géante d'électricité en Irak, à cause de la canicule et d'une surconsommation
-
Canicule: d'un site espagnol classé par l'Unesco aux Balkans, les incendies font rage en Europe
-
Aude: "Intense mobilisation" des pompiers pour éviter les reprises de feu
-
Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d'une attentat en juin
-
Des douches et une salle fraîche pendant la canicule, un "bonheur" pour des sans-abri
-
Pollution plastique: 184 Etats tâtonnent pour essayer de trouver un accord
-
La Finlande inculpe trois marins d'un navire pour sabotage de câbles en mer Baltique
-
Wall Street stagne à l'ouverture, prudente avant l'inflation américaine
-
Quatre unités de la centrale nucléaire de Gravelines à l'arrêt à cause de méduses
-
Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d'une attaque en juin
-
Métallurgie: Novasco a un mois et demi pour trouver un repreneur
-
Gaza: funérailles des cinq employés d'Al Jazeera tués par une frappe israélienne
-
Métallurgie: redressement judiciaire pour Novasco, 760 emplois menacés
-
Au lac Tchad, la baisse de l’aide humanitaire fait craindre une hausse des attaques terroristes
-
Canicule: une chaleur "d'un niveau exceptionnel" dans le sud-ouest
-
La Bourse de Paris prudente avant des données d'inflation et des évolutions sur l'Ukraine
-
Suppression de deux jours fériés: le gouvernement invite les partenaires sociaux à négocier
-
L'incendie maîtrisé dans l'Aude, la surveillance reste de mise
-
Logements adaptés aux fortes chaleurs, les architectes regardent vers le passé
-
Nvidia et AMD verseront à Washington 15% de leurs revenus sur la vente de puces IA à la Chine
-
Dans un village américain, Trump crispe le voisinage

Corée du Sud: des manifestants vindicatifs pourchassent l'ex-président jusque dans sa retraite
Après cinq ans à la tête de la Corée du Sud, l'ex-président Moon Jae-in aspirait à une retraite paisible dans un petit village loin du tumulte de Séoul. C'était sans compter sur la haine tenace de ses détracteurs.
Depuis des mois, des protestataires armés de hauts-parleurs campent à l'extérieur de son domicile de Pyeongsan pour l'agonir de quolibets tonitruants, tout en diffusant la contestation en direct sur YouTube.
Ce village de tout juste cent âmes est devenu symbole des clivages du paysage politique sud-coréen.
Le phénomène rappelle les risques de la plus haute fonction: à l'exception de M. Moon, chaque ancien président sud-coréen encore en vie a été jeté en prison une fois son mandat terminé.
Il montre également la capacité des réseaux sociaux à révolutionner les manifestations politiques, apportant aux militants un flux de théories du complot qui s'auto-alimente et leur permettant de financer leur action, estiment des experts.
Durant sa présidence (2017-2022), M. Moon a prôné le dialogue avec Pyongyang. Malgré des pourparlers avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et l'ex-président américain Donald Trump, sa stratégie diplomatique a finalement échoué. Pyongyang a mis un terme aux négociations sur son désarmement et multiplié les lancements de missiles.
- "Expulsez le coco !" -
La politique de la main tendue de M. Moon a suscité l'ire des partisans de la ligne dure en matière de sécurité et d'internautes comme M. Choi. Selon eux, l'ex-président a tenté d'instaurer "un Etat communiste".
"C'était un président qui travaillait pour le compte du Nord, et non pour nos intérêts nationaux", vitupère M. Choi. A côté de lui, des manifestants entonnent des chants militaires anticommunistes et scandent par hauts-parleurs: "Le coco Moon doit être expulsé vers la Corée du Nord!"
Alors que le Parti démocrate de M. Moon est favorable au dialogue avec Pyongyang, le Parti du pouvoir au peuple, la formation de droite de l'actuel président Yoon Suk-yeol, prône l'intransigeance.
Mais ce qui n'était qu'une divergence politique a été transformé par internet en question de vie ou de mort pour certains Sud-Coréens, la désinformation radicalisant les débats.
L'actualité, M. Choi explique n'en prendre connaissance que sur des chaînes YouTube.
Ses propres abonnés lui envoient environ 150 euros par mois pour l'aider à financer la manifestation.
Ryu Guk-hyun, lui, a même reçu des victuailles. Depuis des mois, ce protestataire diffuse en direct des images de la manifestation devant le domicile de M. Moon.
"J'étais si reconnaissant que j'en ai eu les larmes aux yeux. Ils m'ont encouragé à continuer, alors je dois le faire (...) avec sérieux", explique ce chômeur à l'AFP.
D'autres responsables politiques ont été la cible de manifestations similaires.
- Gagner sa vie en manifestant -
Mais la contestation contre Moon Jae-in, qui a quitté le pouvoir en mai dernier, s'en distingue par sa "pérennité grâce au modèle économique rentable (permis) par YouTube", explique Cho Ki-suk, professeure de sciences politiques à l'université Ewha.
"La manifestation qui dure depuis des mois est devenue, pour ceux qui campent là, un moyen de gagner leur vie", souligne Mme Cho.
"Le président Yoon prendra lui aussi sa retraite un jour. Il devrait y avoir une mesure légale pour interdire de tels rassemblements, pour son propre bien à lui aussi", plaide-t-elle.
Les nerfs en pelote après des mois de hurlements et de tintamarre, les voisins de M. Moon ont supplié les autorités d'intervenir.
La manifestation se déroulait au départ à 100 mètres de la résidence de l'ex-président. Après l'arrestation en juin d'un protestataire qui avait menacé M. Moon et son épouse, les autorités l'ont repoussée à 300 mètres.
"Je suis vraiment désolée pour les habitants", assure à l'AFP Suh, une manifestante de 59 ans. Mais elle n'arrêtera de manifester que quand M. Moon sera chassé: "il ne mérite pas de vivre dans ce pays", assène-t-elle.
Une des voisines de M. Moon, Seo Hea-young, 65 ans, raconte que l'ancien président ne peut même pas sortir de chez lui. "Si j'étais enfermée comme lui, je deviendrais folle", dit-elle. "Il n'est pas en prison, mais c'est tout comme".
K.Thomson--BTB