
-
Ariane 6: moins de lancements en 2025, équilibre à trouver entre Amazon et ambitions européennes
-
Un an après, l'Europe peine à appliquer l'électrochoc prescrit par Mario Draghi
-
Ouverture du procès en appel du "violeur de Tinder" Salim Berrada
-
Sabotage Nord Stream: un juge italien ordonne l'extradition d'un Ukrainien vers l'Allemagne
-
L'influenceuse Miel Abitbol exhorte Macron à ne pas mettre la santé mentale "sous le tapis"
-
Israël pilonne violemment Gaza-ville, Rubio lance un ultimatum au Hamas
-
Le deuil ultramédiatisé et militant de la veuve de Charlie Kirk
-
"Il n'y a rien ici", faute d'emplois, les jeunes Népalais contraints à l'exil
-
Ligue des champions: à Madrid, l'OM change de monde
-
Athlétisme: vitesse, expérience et chaussures, les raisons de la domination de Duplantis
-
Au Sénégal, inquiétudes pour la liberté d'expression sous le nouveau pouvoir
-
A bord du Nicolas-Jérémy, la dernière génération d'une lignée de pêcheurs
-
A Lagos, mourir par manque d'ambulances et excès d'embouteillages
-
De jeunes Américains défient Trump au tribunal pour son recul climatique
-
Sous le feu des critiques, le directeur du FBI Kash Patel s'explique devant le Congrès
-
Début du procès en appel du "violeur de Tinder" Salim Berrada
-
Un an après la crise de la vie chère, la Martinique étend son "bouclier qualité-prix"
-
Allemagne : verdict pour un Afghan jugé pour une attaque meurtrière au couteau
-
Présidentielle au Malawi: duel de vétérans sur fond d'économie moribonde
-
Le président nationaliste polonais à Berlin et à Paris pour parler histoire, sécurité et Mercosur
-
Les Etats-Unis frappent un nouveau bateau de "narcoterroristes" vénézuéliens
-
Le Sénat américain en passe de confirmer la nomination d'un conseiller de Trump à la Fed
-
Wall Street termine en hausse, nouveaux records avant la Fed
-
Brésil: la forêt amazonienne amputée d'une surface équivalente à l'Espagne en 40 ans
-
Rubio promet un soutien "indéfectible" à Israël, avant une visite à Doha
-
Au Zimbabwe, la vulnérabilité des prostituées après les coupes dans l'aide américaine
-
Un concert surprise de Bad Bunny retransmis en streaming samedi
-
Valorisation et gouvernance: la méga-fusion Airbus, Thales et Leonardo entre dans la phase décisive
-
Grèce: premiers objets récupérés de l'épave du Britannic, plus d'un siècle après son naufrage
-
Foot: Samuel Umtiti, un sacre et des blessures
-
A l'ouverture de leur procès aux assises, les premiers regrets de trois femmes jihadistes, dont la nièce des frères Clain
-
La surexposition aux pesticides des riverains des vignes démontrée par une vaste étude
-
La Bourse de Paris termine en hausse avant la Fed, portée par le luxe et la défense
-
Tour d'Espagne : Pedro Sánchez redit sa "profonde admiration" pour les manifestants propalestiniens
-
Les entreprises textiles européennes s'unissent pour réclamer des "actions d'urgence" contre la mode ultra-éphémère
-
Un Américain sur six évite désormais ou repousse la vaccination de ses enfants, selon un sondage
-
Au Bélarus, des exercices militaires avec la Russie aux portes de l'Otan
-
Athlétisme: et Armand Duplantis s'envola vers de nouveaux cieux à 6,30 m
-
Une aristocrate britannique et son compagnon emprisonnés pour la mort de leur bébé
-
L'ADN retrouvé sur la scène du meurtre de Charlie Kirk est celui du suspect, annonce le FBI
-
Rubio promet le soutien "indéfectible" des Etats-Unis à Israël
-
La flottille pour Gaza quitte la Tunisie, direction le territoire palestinien
-
Frappes israéliennes à Doha: le Qatar accuse Israël d'avoir voulu faire dérailler les négociations sur Gaza
-
Mondiaux d'athlétisme: Armand Duplantis, né pour sauter
-
"Bloody Sunday" : au procès d'un soldat britannique, le récit de "tirs injustifiés" de l'armée
-
Violente passe d'armes entre Radio France et les médias Bolloré
-
Le suicide assisté au cœur du procès à Paris de militants de l'aide à mourir
-
Procès aux assises requis pour "l'égérie" française du groupe Etat islamique, Emilie König
-
Tiktok: la Chine et les Etats-Unis parviennent à un accord à Madrid
-
Wall Street avance, baisse de taux de la Fed et négociations avec la Chine dans le viseur

Pleurs, prières et cirque au procès de P. Diddy
Le regard scotché au plafond du tribunal comme s'il tentait de remercier dieu et ses mains jointes en signe de prière, P. Diddy semblait en extase lorsque le président du jury l'a blanchi mercredi d'accusations qui auraient pu le maintenir en prison jusqu'à la fin de sa vie.
De son vrai nom Sean Combs, le rappeur de 55 ans a été reconnu coupable de deux chefs d'accusation portant sur le transport de personnes liées à la prostitution, chefs passibles d'un total de 20 ans de prison, mais pas de trafic sexuel et surtout pas d'association de malfaiteurs, passible de la prison à perpétuité.
La date du 2 juillet 2025 devrait être synonyme de victoire pour l'accusé et ses avocats. Et sans doute de défaite pour le mouvement #metoo et son ex-petite amie, la chanteuse Cassie, qui a raconté aux jurés lors du procès avoir été poussée par la star à participer, droguée et sans son consentement, à des marathons sexuels avec des prostitués masculins.
Au tribunal pénal de Manhattan, les yeux de Teny Geragos, avocate de P. Diddy et fille de Mark Geragos, qui a défendu nombre de stars dans sa carrière, se sont remplis de larmes avant même que les jurés ne terminent la lecture du verdict.
L'avocate a serré la main de P. Diddy avant de prendre son co-avocat Marc Agnifilo dans les bras. Le rappeur, désormais grisonnant, qui a été vu à plusieurs reprises au tribunal en train de lire l'ouvrage "The Power of Positive Thinking" ("Le pouvoir de la pensée positive"), a fait un signe pour remercier les jurés.
- Un cirque à Manhattan-
Et lorsque le juge Arun Subramanian a demandé, de façon purement rhétorique, au magnat du hip-hop s'il souhaitait retourner dans la prison réputée insalubre de Brooklyn où il est écroué depuis septembre, ce dernier a hoché la tête de gauche à droite en signe de refus. Puis, il s'est retiré dans une cellule du tribunal pour attendre une décision sur sa demande de libération conditionnelle, qui pourrait tomber plus tard dans la journée.
Accompagnée des enfants du rappeur, la mère de P. Diddy, Janice, a salué la foule devant le tribunal et levé le pouce droit en l'air pour témoigner de sa satisfaction après le verdict.
Devant le tribunal, régnait le brouhaha, mêlant fans de Sean Combs, dont plusieurs s'affichaient avec des pins "Free Diddy", et influenceurs épiloguant en direct devant leur smartphone sur le verdict, au point que la police a barricadé les lieux.
Une femme en haut de bikini sautait de joie lorsqu'une autre personne s'est approchée, semblant l'asperger d'huile pour bébé, un produit évoqué à plusieurs reprises dans le procès car utilisé dans les marathons sexuels chorégraphiés par P. Diddy.
Loin du chaos, le bureau du procureur des Etats-Unis à l'origine des poursuites a publié un communiqué sombre.
"Les crimes sexuels marquent profondément les victimes", rappelle-t-il. Elles "subissent des abus physiques et mentaux déchirants, qui entraînent des traumatismes durables", poursuit le texte, rendant hommages aux "victimes courageuses" qui permettent les poursuites en racontant "leurs histoires poignantes".
G.Schmid--VB