
-
Matcha latte contre café crème: le boom des "coffee shops" en France
-
Colombie: une femme arrêtée en lien avec la tentative d'homicide du candidat Uribe
-
Mondial des clubs: l'autre rêve américain de Griezmann
-
Basket: Paris et Monaco, le "combat" des favoris pour le titre
-
Athlétisme: Duplantis en quête d'un record du monde devant son public à Stockholm
-
Mondial des clubs: le PSG retrouve l'Atlético Madrid, avec un autre statut
-
24 Heures du Mans: Bras de fer Ferrari-Porsche au lever du jour
-
Nouvelles frappes israéliennes sur l'Iran qui riposte par des salves de missiles
-
Mondial des clubs: du monde, mais pas de but lors d'Inter Miami-Al Ahly, malgré Messi
-
Macron veut apporter un message de soutien au Groenland face aux visées de Trump
-
Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d'honneur après sa condamnation dans l'affaire des écoutes
-
F1: Russell en pole devant Verstappen au Canada, les McLaren en retrait
-
Nouvelles frappes israéliennes sur l'Iran, après une salve de missiles
-
Une parade militaire rêvée par Trump malgré d'importantes manifestations d'opposants
-
F1: George Russell (Mercedes) partira en pole position du GP du Canada
-
Euro-2025 Espoirs: La France miraculée contre la Géorgie
-
Top 14: Toulon retrouve les demi-finales, huit ans après
-
24 Heures du Mans: Ferrari seule au monde en début de nuit
-
Défense anti-aérienne activée dans neuf provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Défense anti-aérienne activée dans sept provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Rugby: Perpignan arrache son maintien en Top 14, encore raté pour Grenoble
-
24 Heures du Mans: Ferrari contre Porsche, le match se dessine
-
Natation: Maxime Grousset marque son territoire aux Championnats de France
-
Mondiaux de judo: Buchard tombe mais relativise, journée sans médaille pour les Bleus
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines et une blessée grave à Paris
-
Ligue des champions de hand: Nantes douché coulé par Berlin
-
Violeta Chamorro, la présidente qui pacifia le Nicaragua
-
Israël dit vouloir frapper "tous les sites du régime" iranien, au deuxième jour de son attaque
-
Cyclisme: Pogacar, il ne fallait pas le fâcher
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines, une blessée grave à Paris
-
Des mobilisations en France pour la Palestine à l'appel de syndicats et partis de gauche
-
Cyclisme: Pogacar s'adjuge l'étape-reine du Dauphiné et conforte son maillot jaune
-
24 Heures du Mans: la bagarre est lancée
-
Mondiaux de judo: pas de médaille pour Amandine Buchard, sortie par la Japonaise Abe
-
Israël menace de "brûler" Téhéran, dit avoir la maîtrise du ciel sur l'ouest de l'Iran
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol d'Air India
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol de l'Air India
-
Des congés sans solde pour disputer le Mondial des clubs: l'anomalie Auckland City
-
24 Heures du Mans: la bagarre du siècle (épisode II)
-
Au Nigeria, le MMA gagne le coeur des spectateurs
-
Crash du vol Air India 171: destins de victimes
-
Baltimore, capitale américaine des overdoses en voie de guérison
-
Les adversaires de Washington alimentent la désinformation autour des tensions à Los Angeles
-
Le nouveau moteur de Safran, pari radical pour l'avion de demain, "rentre dans le concret"
-
En Corse, "l'enfer" des chenilles du bombyx disparate, dévoreuses de 20.000 hectares de forêts
-
Zadrima, l'art de cultiver le bonheur en soie
-
Inflation et pénuries : la Bolivie au bord de l'asphyxie
-
A l'assaut des rayons de supermarché, des produits hyperprotéinés à l'intérêt limité pour la santé
-
Crash du Boeing 787 d'Air India: le bilan provisoire passe à 279 morts
-
Mondial des clubs: sans Dembélé, le PSG s'en remet à Doué et "Kvara"

De retour en Egypte, le petit-fils du roi Farouk entend réhabiliter l'image de sa famille
Le petit-fils du roi Farouk, qui réside depuis peu au Caire après le long exil de sa dynastie, entend œuvrer pour réhabiliter l'image de sa famille, tout en disant n'avoir aucune ambition politique.
Héritier de la couronne royale, le prince Mohamed Ali Farouk se réjouit de retrouver sa "patrie" où son grand-père abdiqua en 1952 après le coup d'Etat portant au pouvoir Gamal Abdel Nasser, chantre du panarabisme, qui devint président de la République en 1956.
"Je réalise que mon installation ici, et à travers moi le retour de la famille royale, symbolise pour les Egyptiens une réconciliation entre l'Egypte royaliste et républicaine", indique le prince du Saïd (Haute-Egypte), un titre honorifique depuis l'abolition de la monarchie en 1953.
Avant d'obtenir son passeport égyptien en 2020, Mohamed Ali, qui a notamment grandi en France, a d'abord été monégasque par filiation grâce au prince Rainier qui accorda la nationalité de la principauté à la famille royale devenue apatride après son départ en exil.
Mais lui est né au Caire en 1979 grâce à une autorisation du président Anouar al-Sadate (1918-1981) accordée à ses parents.
- "Destin foudroyé" -
"C'était le souhait ardent de mon père que je naisse en Egypte. Grâce au soutien du roi Hassan II du Maroc, qui est intervenu auprès de Sadate, ma mère, Fadila, a été autorisée à accoucher au Caire", explique en français l'entrepreneur de 46 ans.
"Mon père a préféré que ma mère vienne discrètement et seule pour me mettre au monde. A ma naissance, le président Sadate m'a accordé un passeport (...) de courtoisie. Ainsi, je suis devenu le premier membre masculin de la branche directe de la famille royale à revenir en Egypte", ajoute cet homme affable et souriant.
Mais obtenir un vrai passeport égyptien fut une autre paire de manches. Il a découvert en voulant transmettre en 2017 la nationalité égyptienne à ses enfants Fouad et sa sœur jumelle Farah-Noor que lui-même ne l'avait pas.
"Ce fut un choc quand l'employée de l'administration égyptienne m'a annoncé que je n'étais pas Egyptien et qu'il fallait prouver que mon père l'était", se rappelle-t-il. "C'était le roi mais ce n'était manifestement pas suffisant", dit-il.
Son père Fouad II avait accédé au trône à l'âge de 7 mois après l'abdication de son père Farouk. Il régna pendant moins d'un an avec un conseil de régence avant l'abolition de la monarchie.
Les journaux de l'époque, y compris le Journal officiel, ont annoncé sa naissance en tant qu'héritier du royaume, mais aucun acte de naissance n'a été conservé. Il a fallu lui en faire refaire un.
Si, sur le passeport diplomatique que son père a reçu de l'actuel président Abdel Fattah al-Sissi, la rubrique "profession" indique "ex-roi d'Egypte", Mohamed Ali Farouk préfère lui faire profil bas.
"Mon père a eu un destin foudroyé. Né enfant-roi, il a perdu son royaume et son trône. Pour lui, l'Egypte était une patrie perdue, pour moi, c'est une patrie retrouvée", dit-il.
- "Un rêve" -
Après la période nassérienne, qui noircissait à dessein la royauté, les jeunes Egyptiens ont découvert une nouvelle image de la monarchie grâce notamment aux feuilletons télévisés et à Internet.
Le président Sissi a été le premier chef de l'Etat égyptien à reconnaitre la place de la dynastie dans l'histoire du pays qui était totalement occultée à l'exception de Mohammed Ali le fondateur de l'Egypte moderne.
L'installation au Caire de Mohamed Ali Farouk a pu se réaliser grâce au soutien de son épouse, la princesse Noal Zaher, de la famille royale afghane, elle aussi déposée, en 1973.
"C'est Noal qui m'a soutenu (...) tout au long de ma réflexion. Elle souhaitait vivre en Orient et voulait que nos enfants grandissent au plus près de leurs racines", confie-t-il.
"A Paris, où je dirige une société de conseil technique en immobilier, nous avions une vie bien établie. Mais avec l'essor du télétravail, elle m'a convaincu qu'il était temps de franchir le cap".
"Pour nous, c'est un rêve. Je n'ai aucune ambition politique (...) Je veux simplement œuvrer à réhabiliter l'image de ma famille royale (...) et contribuer à la préservation et à la transmission de son patrimoine historique, culturel et artistique", assure-t-il.
"Après tout, ce sont 150 ans d'histoire qui méritent d'être honorés", dit Mohamed Ali qui perfectionne son arabe.
B.Baumann--VB