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Turquie: espoir de libération pour l'opposant Demirtas après une décision européenne
Après tant d'espoirs déçus, ses partisans se reprennent à espérer mardi la libération de l'opposant kurde Selahattin Demirtas, détenu depuis 2016, suite à la décision définitive de la Cour européenne des droits de l'homme en sa faveur.
Ses avocats et l'opposition parlementaire turque ont aussitôt réclamé mardi la remise en liberté de cette figure toujours charismatique et populaire, arrêté il y a exactement neuf ans le 4 novembre 2016 et condamné en mai 2019 à 42 ans de prison.
Ce rebondissement intervient parallèlement aux progrès du processus de paix initié depuis un an par Ankara avec la guérilla kurde du PKK: le Parti des Travailleurs du Kurdistan a annoncé sa dissolution en mai, à l'appel de son chef historique Abdullah Öcalan, emprisonné depuis 1999.
Selahattin Demirtas, 52 ans, a été accusé, entre autres, de propagande terroriste en faveur du PKK (interdit), d'insulte au président et d'avoir appelé à manifester en soutien aux combattants kurdes qui affrontaient les djihadistes à Kobane, en Syrie.
Au terme d'un long processus initié en 2019 et de multiples appels, la CEDH a rejeté lundi soir l'ultime demande du ministère turc de la Justice et rendu un arrêt définitif confirmant la violation de ses droits et ordonnant sa libération.
Le parti DEM (ex-HDP) de M. Demirtas, troisième force au parlement, a aussitôt réclamé sa "libération immédiate".
"Au regard des nombreuses décisions de la CEDH et de sa décision FINALE (...) nos amis devraient être libérés sans délai", écrit le DEM dans un communiqué, réclamant également la libération de son ancienne coprésidente, Figen Yüksekdag et d'autres responsables.
Le CHP (social démocrate), premier parti d'opposition, a fait de même: "La décision est devenue définitive et doit être mise en œuvre immédiatement", a plaidé sur X le député du CHP à Diyarbakir (sud-est, principale ville à majorité kurde) Sezgin Tanrikulu.
"Selahattin Demirtas aurait dû être libéré depuis longtemps et pouvoir reprendre sa place dans la sphère politique", a aussi estimé le président du petit parti islamiste Saadet, Mahmut Arikan.
Et l'Association des Droits humains a "exigé la libération de M. Demirtas et de tous les prisonniers politiques détenus illégalement".
Le signal le plus encourageant vient du parti nationaliste MHP, allié du président Recep Tayyip Erdogan dont le leader, Devlet Bahceli, a estimé que "la libération (de Selahattin Demirtas) sera de bon augure pour la Turquie".
- "Sans délai" -
Les avocats de l'opposant ont déposé sans tarder une demande de remise en liberté auprès du tribunal d'Ankara.
"La chambre d'appel peut faire deux choses : libérer immédiatement M. Demirtas et les autres personnalités politiques sur la base de l'arrêt définitif de la CEDH, ou examiner l'affaire au fond", a expliqué en direct sur la chaîne privée turque Ilke TV l'un de ses défenseurs, Mahsuni Karaman, rappelant que celle-ci est déjà en appel de longue date.
Le président du barreau turc, Erinç Sagkan, a prié sur X la justice d'agir "sans délai", "plutôt que de recourir à des manœuvres dilatoires et à des évaluations accessoires qui aggravent la violation des droits de Selahattin Demirtas".
Les proches de Demirtas et ses défenseurs n'ont cessé de dénoncer une "décision politique". D'autant qu'il est détenu à Edirne (nord-ouest), obligeant son épouse et ses deux filles à parcourir 1.200 km pour le visiter, depuis son fief de Diyarbakir.
Tous, alors que le gouvernement turc est engagé dans un processus de paix avec la PKK, après quatre décennies de guerilla meurtrière, espéraient ces derniers mois un geste en faveur de "Selo", comme l'appellent ses amis.
"Pour le bien de ce processus, ces procès de complot doivent cesser. Si la paix doit prévaloir, ce complot doit prendre fin", a insisté mardi le co-président du parti DEM, Tuncer Bakirhan.
S.Gantenbein--VB