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Clap de fin confirmé pour C8 et NRJ12
C8, la chaîne de Cyril Hanouna, et NRJ12 s'arrêteront bien le 28 février au soir: le Conseil d'État a rejeté mercredi leur dernier recours contre le non-renouvellement de leur fréquence télé par l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel.
L'extinction à venir de C8 a été critiquée par des politiques de droite et d'extrême droite.
Marine Le Pen (RN) a dénoncé "les menaces qui pèsent lourdement sur le pluralisme et la liberté d'opinion", d'après elle "une terrible régression et une inquiétante décision qui donne raison aux Ayatollahs de la pensée unique".
"C8 avait trouvé son public. Sa disparition du paysage audiovisuel la prive d’un espace d’expression", a déploré sur X le ministre de l'Intérieur (LR), Bruno Retailleau.
Venu mercredi sur le plateau de C8, Éric Ciotti (UDR) y a vu une "décision purement politique".
L'avenir de Cyril Hanouna, vedette de C8, est plus que jamais en suspens.
L'animateur pourrait quitter le groupe Canal+, auquel appartient C8, et rejoindre le groupe M6, avec lequel des discussions sont en cours. Des médias lui prêtent même des ambitions politiques, ce dont il s'est défendu.
Malgré l'arrêt de C8, "on risque de me voir encore plus qu'avant", a-t-il lancé dans son émission sur Europe 1 après la décision du Conseil d'État.
À la veille de l'arrêt de sa chaîne actuelle, il présentera une dernière soirée en direct le 27 février.
Très attendue, la décision finale du Conseil d'État marque l'épilogue d'une longue bataille judiciaire pour les deux chaînes, jalonnée par plusieurs revers.
"L'Arcom n'a pas commis d'illégalité en écartant C8 et NRJ 12 au profit des autres candidats sur la base de son appréciation de chacun des dossiers et de la comparaison de leurs mérites respectifs", a estimé la plus haute juridiction administrative.
- Porte entrouverte -
Le groupe Canal+ a aussitôt dénoncé une décision "incompréhensible", qui entraîne "l'éviction pure et simple" de sa chaîne et met en péril 400 emplois.
Cyril Hanouna a fustigé une décision "cousue de fil blanc". Pour lui, "c'est magouilles et compagnie". "Sachez que le Conseil d'État est à 80% constitué de personnes très à gauche sur l'échiquier politique", a-t-il accusé.
Il a dit espérer une décision favorable de la Cour européenne des droits de l'homme. "Ce sera trop tard, mais vous imaginez le dédommagement? ce sera 300 à 500 millions" d'euros, a-t-il lancé dans son émission "Touche pas à mon poste".
Le Conseil d'État laisse toutefois une petite porte entrouverte. Il demande à l'Arcom d'étudier la possibilité d'un nouvel appel à candidatures pour quatre fréquences vacantes à partir de juin. En théorie, cela pourrait permettre à C8 et NRJ12 de repostuler.
En juillet, toutes deux avaient été écartées par l'Arcom de la présélection des chaînes retenues pour la ré-attribution des fréquences de TNT (télévision numérique terrestre) arrivant à échéance le 28 février.
Le régulateur avait confirmé ce choix le 12 décembre.
Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d'euros d'amende en raison des dérapages de Cyril Hanouna. C'est l'une des motivations mises en avant par l'Arcom.
"Le régulateur était juridiquement fondé à prendre en compte les manquements réitérés commis par la chaîne (...), notamment en matière de respect des droits de la personne, de protection des mineurs et de maîtrise de l'antenne", a jugé le Conseil d'État.
- Quatre fréquences -
Il a en outre pointé des programmes "peu diversifiés" et fait valoir que C8 n'avait "jamais atteint l'équilibre financier".
Pour écarter NRJ12, l'Arcom a relevé des "engagements de diffusion de programmes inédits" qui étaient "substantiellement inférieurs à ceux d'autres candidats", a poursuivi le Conseil d'État.
Il a également souligné l'écart entre "les prévisions de croissance des recettes publicitaires" de cette chaîne et "le déclin de ses parts d'audience".
C'est "une injustice profonde", a rétorqué NRJ12. Selon elle, cela fragilise le pôle TV du groupe NRJ, qui comprend Chérie 25, et met "en péril l'emploi de nombreuses personnes".
C8 et NRJ12 ont été évincées au profit de deux nouvelles chaînes: l'une, T18, est lancée par le groupe CMI France du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et l'autre (OFTV) par le groupe Ouest-France.
Début décembre, juste avant la liste définitive de l'Arcom, le groupe Canal+ avait annoncé qu'il retirerait de la TNT ses quatre chaînes payantes (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète) à partir de juin.
Il avait invoqué le non-renouvellement de C8 et "un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant".
C'est au sujet de ces quatre fréquences que le Conseil d'État a demandé à l'Arcom d'étudier l'éventualité d'un appel d'offres.
pr-ac-jt-hh/may/dch
G.Frei--VB