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Bangladesh: Yunus appelle à réformer le pays, un an après la chute de Sheikh Hasina
Le dirigeant par intérim du Bangladesh Muhammad Yunus a appelé mardi à réformer le pays dans un contexte de troubles politiques, jour du premier anniversaire de la chute de l'ex-Première ministre Sheikh Hasina.
Le règne sans partage de Mme Hasina (2009-2024) a été marqué par de nombreuses violations des droits humains, notamment des détentions arbitraires et des exécutions extrajudiciaires d'opposants politiques.
Exilée en Inde, elle est jugée par contumace par la justice du Bangladesh pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations étudiantes.
"Aujourd'hui marque un chapitre inoubliable de l'histoire du Bangladesh", a déclaré le prix Nobel de la paix, âgé de 85 ans, un an après "la libération de notre nation bien-aimée de l'emprise d'un pouvoir fasciste (établi) de longue date".
"Le sacrifice de milliers de personnes nous a donné la possibilité rare de conduire une réforme nationale, et nous devons protéger cela quoi qu'il en coûte", a écrit M. Yunus dans une lettre publiée à l'occasion de l'anniversaire.
Il a notamment mis en avant que, malgré les "nombreux efforts de réforme" du gouvernement provisoire, un accord se faisait attendre pour empêcher formellement tout retour d'un pouvoir autoritaire au Bangladesh.
Dans le climat de vives tensions politiques qui perdure depuis le renversement de Sheikh Hasina, M. Yunus a promis d'organiser des élections générales en avril 2026, une fois adoptée une série de réformes à ses yeux indispensables pour renforcer la démocratie. Il a assuré en juin qu'il n'envisageait "absolument pas" de rester au pouvoir après les élections.
"Le dialogue continue avec les partis politiques et les parties prenantes au sujet des réformes nécessaires, notamment des systèmes politique et électoral", a encore écrit M. Yunus dans sa lettre.
- "Jamais une terre de tyrannie" -
S'adressant par la suite à des milliers de personnes rassemblées sous la pluie, il a lu aux côtés des dirigeants des principaux partis politiques un texte qui va être ajouté à la Constitution du pays.
"La confiance du peuple (...) telle qu'elle s'est exprimée à travers le soulèvement populaire qui avait pour but de mettre fin à la crise politique et constitutionnelle au Bangladesh est fondée, légitime et reconnue au niveau international", a-t-il lu.
"Le peuple du Bangladesh exprime son souhait de garantir une bonne gouvernance et des élections impartiales, l'Etat de droit et la justice économique et sociale, et d'engager des réformes démocratiques dans toutes les institutions de l'Etat et liées à la Constitution", a-t-il poursuivi, avant d'achever la lecture du document sous les ovations de la foule.
Fariha Tamanna, 25 ans, qui s'est rendue à Dacca à bord d'un train affrété par le gouvernement, a fait part de sa "profonde satisfaction" d'entendre le gouvernement "reconnaître le soulèvement".
"Il reste encore un long chemin à parcourir, tant d'injustices persistent. Mais je garde l'espoir", a-t-elle ajouté.
Enseignant dans une école islamique, Kazi Solaiman, 47 ans, a tenu à souligner que "l'oppresseur a été contraint de fuir en raison du soulèvement populaire".
"J'espère que le Bangladesh ne redeviendra jamais une terre de tyrannie", a-t-il dit à l'AFP.
R.Flueckiger--VB