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Accès restreint aux falaises d'Etretat: "il fallait bien qu'on en arrive là un jour"
"Il fallait bien qu'on en arrive là un jour", soupire Étienne Lommier, touriste de 68 ans: suite à un récent arrêté municipal, plusieurs accès aux célèbres falaises d'Etretat (Seine-Maritime), rendues dangereuses par l'érosion et la surfréquentation, sont interdits d'accès.
Ce chef d'entreprise à la retraite se tient devant la passerelle qui mène à la Chambre des demoiselles, petite grotte nichée dans un à-pic dont l'accès est désormais condamné par un mince ruban rouge et blanc.
Depuis plusieurs décennies qu'il parcourt le chemin des falaises, il a vu "les habitudes (des touristes) changer", "la côte rétrécir", "des pans entiers de roche s'effondrer sur les plages".
Comme lui, ils sont des dizaines de touristes à se presser mercredi, ciré sur le dos et appareil photo à la main, sur les étroits sentiers grimpant vers les hauteurs qui flanquent la petite ville balnéaire de la côte d’Albâtre, fréquentée chaque année par environ 1,5 million de visiteurs.
Depuis le 28 avril, un arrêté municipal interdit l'accès à certains sites très prisés des promeneurs, sentiers de falaises ou plages menacées d'éboulement. Parmi les sites, le fameux tunnel du "Trou à l'homme" qui traverse la falaise, dans lequel des imprudents se retrouvent régulièrement piégés lorsque la marée remonte.
A quelques mètres de là, Christoph et Lukas, jeunes touristes allemands, approuvent l'initiative.
"C'est un peu frustrant, mais on comprend pourquoi", estime l'un des deux jeunes. Ce constat ne le dissuade pourtant pas de sauter une barrière effondrée pour se prendre en photo sur un promontoire, à un mètre du vide.
- "La falaise est tombée" -
En menaçant les contrevenants de 135 euros d'amende, plus le remboursement des frais engagés pour les secours, la mairie espère préserver le tracé des côtes mais aussi la sécurité des personnes: chaque année, des chutes mortelles sont à déplorer sur le site.
"Un mal récurrent", déplore Bernard Le Damany, premier adjoint à la mairie de la ville, "à tel point que deux groupes ont dû y être secourus à deux jours d'intervalle ces dernières semaines".
"Par endroit, sur 50 centimètres ou 1 mètre, vous avez de la végétation, mais en dessous, c'est creux, parce que la falaise est tombée, et les gens ne s'en rendent pas compte", explique M. Le Damany.
Si l'érosion frappe toute la côte normande, les falaises sont particulièrement exposées du fait de l'afflux de touristes qui aggrave la pression sur le site.
La surveillance accrue depuis le nouvel arrêté municipal représente une pression supplémentaire sur les petits effectifs de la commune, qui fait patrouiller sa police le long de la côte, aux côtés des gendarmes et des deux garde-champêtres récemment engagés par la ville.
Mais le véritable surcoût pèse en premier lieu sur les secours : "une intervention de pompiers, ça doit avoisiner les 900 à 1.000 euros, et une intervention en hélicoptère, on est sur du 2.500 à 3.000 euros de l'heure", rappelle l'élu.
Au point que les sauveteurs envisagent de relever les frais facturés aux contrevenants pour les opérations de sauvetage, a indiqué le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de Seine-Maritime.
L'arrêté communal a vocation à être maintenu, indique la municipalité, qui dit toutefois vouloir miser sur la "pédagogie" pour préserver le site.
"Réprimer c'est bien, mais le plus important c'est que les gens prennent conscience des risques", raisonne Bernard Le Damany, qui miserait bien, lui, sur "l'humour".
"Si vous vous retrouvez coincé dans le tunnel du Trou à l'homme, vous ne risquez pas la mort, en revanche je leur dirais bien qu'avec sept ou huit heures à attendre la marée basse, vous allez trouver le temps long !"
M.Schneider--VB