-
Le Pakistan frappe l'Inde en riposte à des missiles indiens contre Islamabad
-
Trump signe un décret pour proposer aux clandestins des vols gratuits vers l'étranger
-
BMS et Sanofi vont payer 700 millions de dollars à Hawaï pour éteindre les poursuites concernant le Plavix
-
Pékin et Washington à l'aube de discussions, Trump adoucit le ton
-
Pékin et Washington à l'aube de discussions, Trump adouci le ton
-
Macron, Merz, Starmer, Tusk samedi à Kiev pour appeler Moscou à un cessez-le-feu "inconditionnel" de 30 jours
-
NBA: les Timberwolves ouvrent une enquête après des insultes racistes contre Draymond Green
-
Wall Street termine la séance sans conviction, nerveuse avant la rencontre entre Washington et Pékin
-
Venezuela: défilé de pétroliers avant la fin de l'exploitation par les multinationales
-
Nucléaire iranien: nouvelle série de négociations dimanche à Oman
-
Le concours Lépine récompense un casque "assistant d'écoute" pour personnes mal-entendantes
-
Gaza: les Etats-Unis prévoient de distribuer de l'aide alimentaire sans Israël
-
Foot: La Coupe du monde féminine passe de 32 à 48 équipes à partir de 2031
-
Allemagne: décès à 103 ans de Margot Friedländer, rescapée de la Shoah
-
Pékin et Washington sur le point de se parler, Trump suggère d'abaisser ses droits de douane
-
La Bourse de Paris finit en hausse, optimiste en vue de négociations commerciales
-
Chikungunya: la sécurité du vaccin continue à poser question
-
Les chimpanzés tambourinent en rythme et de manières différentes, selon une étude
-
Le Mexique poursuit Google pour le changement de nom du golfe du Mexique
-
Les chimpanzés tambourinent en rythme et de manières différentes (étude)
-
Tour d'Italie: Pedersen en rose, Landa déjà chat noir
-
L'épidémie de rougeole aux Etats-Unis dépasse les 1.000 cas et trois morts
-
De la Gestapo au trafic de cocaïne: la reconversion de Klaus Barbie exposée dans une enquête
-
Zelensky annonce un sommet de dirigeants européens en Ukraine pour samedi
-
Coupe de l'America: "Team New Zealand est dans son rôle", estime le patron du défi français
-
Masters 1000 de Rome: Fils sans trembler, Müller sans réponse
-
Trump suggère d'abaisser à 80% la surtaxe américaine sur les produits chinois
-
En Côte d'Ivoire, des femmes excisées "fières" d'être réparées
-
Allemagne: la légende du Bayern Thomas Müller fait ses adieux à son public
-
Défilé du 9-mai à Moscou: Poutine, Steven Seagal et des "hourras!" par milliers
-
Des manifestants simulent la mort devant le mémorial soviétique à Varsovie
-
Wall Street en hausse, veut croire aux accords commerciaux promis par Trump
-
Danemark: la reine Margrethe devrait sortir de l'hôpital pendant le weekend
-
Turquie: le PKK s'est réuni "avec succès" en vue de sa dissolution
-
Ligue 1: malgré le désordre, les Lyonnais font mine d'y croire
-
Népal: coup d'envoi de la saison des ascensions de l'Everest
-
TF1: pudeur et émotion pour le dernier 13h00 de Jacques Legros
-
Allemagne: Xabi Alonso s'arrête avec Leverkusen, en route vers le Real
-
Masters 1000 de Rome: Alcaraz fonce au 3e tour
-
Deux hommes reconnus coupables d'avoir abattu un arbre célèbre en Angleterre
-
Angleterre: Salah et Russo élus joueur et joueuse de l'année par la presse
-
Dans les villages frontaliers indiens, survivre après les bombardements pakistanais
-
Première Ligue féminine: Thiney (Paris FC) veut prolonger le plaisir
-
"A la maison": Merz promet le retour d'une Allemagne active en Europe
-
Léon XIV déplore le recul de la foi lors de sa première messe
-
Macron et Tusk vont sceller une alliance renforcée face à la Russie
-
Les ministres français et allemand des Finances décidés à redonner "de l'énergie" aux relations bilatérales
-
Top 14: La Rochelle, de l'agonie à la renaissance
-
Valorisation des sargasses: Martinique et Guadeloupe avancent doucement
-
Panasonic supprime 10.000 emplois pour se renforcer face à une conjoncture incertaine
Fumée noire au Vatican, pas de pape après le premier jour du conclave
Il faudra patienter pour connaître le nom du futur pape: mercredi c'est une fumée noire qui est sortie de la cheminée installée sur le toit de la chapelle Sixtine, où 133 cardinaux ont débuté leur conclave pour élire dans le plus grand secret le successeur de François.
Vers 21H00 (19H00 GMT), de sombres volutes se sont échappées de la cheminée, visibles malgré la nuit déjà tombée depuis la place Saint-Pierre où des milliers de curieux et fidèles avaient afflué pour connaître le résultat en direct, demeurant sur place malgré trois heures d'attente.
Ce premier tour permettant de jauger les forces en présence, il était peu probable que la majorité des deux tiers, c'est-à-dire 89 voix, soit déjà atteinte.
Les cardinaux se retrouveront donc jeudi pour une deuxième journée de conclave à huis clos, avec deux tours de scrutin le matin et deux l'après-midi.
Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio, les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays - un record - avaient ouvert dans la journée ce processus au cérémonial très codifié et suivi avec attention par 1,4 milliard de catholiques dans le monde.
Peu après 16H00 (14H00 GMT) les prélats vêtus de rouge et blanc se sont retrouvés pour une prière commune dans la chapelle Pauline avant de se rendre en lente procession dans la chapelle Sixtine voisine.
La main posée à plat sur une page de l'Evangile, ils se sont alors engagés en latin ("je promets, je m'oblige et je jure") à garder le secret sur ce conclave, sous peine d'excommunication.
"Extra omnes!" ("tous dehors!"), a ensuite lancé le maître des célébrations liturgiques pontificales, pour faire sortir les personnes non autorisées à participer à cette réunion à l'isolement drastique: aucun téléphone portable n'est autorisé.
A 17H45 (15H45 GMT), les portes se sont refermées sur les "princes de l'Eglise" et le secret de leur choix, face à la fresque majestueuse du Jugement dernier de Michel-Ange.
- Intérêt massif -
Le monde a depuis les yeux rivés sur la cheminée qui libérera, à la fin de chaque session, sa fumée annonciatrice: noire en l'absence de choix, et blanche si le pape est élu.
Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses, comme en témoignent les millions d'euros de paris sur l'identité du prochain pape, le succès des jeux en ligne ou les records du film "Conclave", sorti en 2024.
La sécurité a été renforcée aux abords de la place Saint-Pierre dont le nombre de points d'accès a été limité, et des fouilles des sacs organisées par la police.
"Nous avons su que le conclave commençait aujourd'hui et nous sommes venues. (...) Ce serait merveilleux de voir la fumée, peu importe si elle n'est pas blanche!", a affirmé à l'AFP Gabriella Sanz Balsells, une Argentine de 48 ans.
Dans un parc à proximité du Vatican, des militantes catholiques ont elles agité des fumigènes roses pour demander à ce que les femmes puissent être ordonnées prêtres.
Qui, parmi les 133 cardinaux, se présentera habillé de blanc au balcon de la basilique Saint-Pierre ?
Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l'archevêque de Marseille, le Français , ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les "papabili", considérés comme favoris.
Mais ce conclave s'annonce particulièrement ouvert avec une représentation inédite des "périphéries" chères au pape François, qui a nommé 81% des cardinaux électeurs.
"Il y a sans doute une opposition à la fois culturelle, et (faite) de ressentiment politique, de certaines Eglises du Sud à l'égard des Occidentaux et notamment des Européens", affirme à l'AFP François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique du religieux.
Il existe aussi, selon lui, "un clivage" entre "ceux qui estiment qu'il faut rappeler en permanence la doctrine, et les profils plus pastoraux, dans une logique d'accompagnement" des fidèles.
Pour confronter leurs points de vue sur les défis de l'Eglise, les cardinaux ont tenu ces derniers jours 12 "congrégations générales" permettant de dessiner le profil du prochain pape.
Mais dans cette élection très ouverte, le contexte géopolitique pourrait peser.
"On peut tout à fait imaginer que les cardinaux sensibles au contexte international qu'on connaît depuis le retour de (Donald) Trump se disent qu'il faut une personne expérimentée à la tête de l'Eglise catholique, et notamment quelqu'un qui connaît parfaitement les relations internationales", ajoute François Mabille.
J.Sauter--VB